Mais ou sont les voyages d’antan… entre Laval et Rennes ?
La ligne Le Mans / Rennes a été placée sous surveillance par la Région ... et pourtant ...
Sur Laval / Rennes des difficultés croissantes…
Depuis début du mois de Septembre 2008, la ligne Laval Rennes, rencontre des difficultés qui au début n’étaient pas graves, mais qui, petit à petit, contribuent à dégrader l'ambiance des usagers envers les contrôleurs. L’'incompréhension a laissé la place à l'indignation et parfois même à la colère.
La faute aux nouveaux TER… ?
Et paradoxalement l’arrivée des nouveaux TER, bien conçus dans l'ensemble, n’a pas amélioré l’ambiance, car pour les usagers du vélo c’est galère et pour cause 'il n'y que 3 places pour les vélos !
Exemple : Apres le départ du TER de 7H54 Laval / Rennes : il ne reste bien souvent qu'une place de libre au mieux. A l’arrivée à Rennes c’est entre 8 à 13 vélos qui se trouvent dans la rame. Les usagers avaient l'habitude de s’arranger et de disposer les vélos de sorte qu’ils gênent le moins possible.
Avec la rentrée scolaire, début septembre, le nombre de passagers a encore augmenté, se traduisant par de nouveaux soucis pour les adeptes du train + vélo.
Les étudiants pensionnaires migrent avec leurs énormes valises qu’ils mettent régulièrement à la place des vélos. Ils ne cherchent pas forcément à les ranger, laissant de la sorte un passage étroit pour les passagers.
Chaque début et fin de week-end, depuis le mois de septembre, c'est la galère !
Un véritable tour de force pour placer les vélos entre les valises et les gens et ce sans incommoder les usagers. D’autant que les VTT ne peuvent être mis sur les accroches vélos, pour raison d’incompatibilité de taille entre les roues de ce type de cycle et le matériel.
Sifflez-y’a rien à voir !
Le soir quand le train arrive de Rennes à destination de Laval, en gare de Cesson Sévigné, c'est la course pour trouver une place au vélo, et régulièrement le contrôleur siffle alors que les usagers sont toujours à quai, en train de courir pour trouver une place !
Stationnement vélo en gare de Laval : spartiate !
Certains contrôleurs interpellent même, les usagers cyclistes leur refusant la montée dans le train quand les places de vélos sont prises. Cela se produit souvent dès Laval, et donc pour les gares du Genets, Port Brillet, Saint Pierre la Cour, Vitré, Châteaubourg, Noyal sur Vilaine etc.…
Les contrôleurs font également d'autres erreurs, comme par exemple annoncer la gare de Vitré au lieu de celle Des Lacs (ce n'est pas la même chose). Où oublier de s'occuper d'une personne à mobilité réduite (handicapé) … ce qui arrive parfois…
Quitte ou double ?
Un exemple parmi d’autres : vendredi 26 septembre, le train de 17H10 en départ de Rennes pour Laval a théoriquement une capacité de 150 personnes mais ce jour là elle aurait dû être porté au double soit 300 places pour répondre à l’afflux. Le contrôleur refusait la montée des cyclistes (ce qui était bien normal) les gens étaient serrés les uns contre les autres comme dans le métro !
Mais le contrôleur aurait pu éviter de répondre «vous n’avez qu’à prendre le prochain train», dans une heure… Et s’il est bondé lui aussi, ils font quoi les usagers ? Ils regardent les trains passer ?
Conclusions
La conséquence de cette situation est que les usagers cyclistes ont pour certains d’entre eux, renoncé à prendre le train et retrouvé le réflexe de la voiture.
A cause d’un matériel dont la capacité d’emport des vélos est trop faible (défaut de conception !), d'un manque d’anticipation de la part de la SNCF pour le retour du vélo comme mode de transport complémentaire au train, des TER que la région a acheté et dont les capacités sont sous dimensionnées aux heures d'affluence, tous ces facteurs concourent à dégrader les conditions de transport...
Cette situation loin d’apaiser les tensions a contribué a alourdir le climat social au point de constater que les contrôleurs deviennent de moins en moins aimables envers la clientèle.