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Publié par Fnaut Pays de la Loire

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L'efficacité des transports collectifs est primordiale pour la réduction du trafic automobile et la qualité de vie en ville.

 

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Le BHNS sur Allonnes ressemblera -t-il à celui de Nantes exception faite du nom ?

 

Les bus peuvent être attractifs aussi, à condition d'êtres rapides. Pour cela, un bus à haut niveau de service (BHNS) doit pouvoir circuler librement du trafic automobile et avoir la priorité aux carrefours, pour permettre un gain de temps aux arrêts.

 

La FNAUT encourage donc Le Mans Métropole dans son projet de ligne BHNS T3 vers Allonnes à la réalisation d'un maximum de couloirs de bus pour fluidifier et accélérer leur vitesse commerciale, notamment aux points noirs comme la patte d'oie d'Allonnes devant l'usine Yoplait.

 

 

 

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L'ancien site propre Avenue Jean Jaurès au Mans devenu voie de tram ensuite.

Sur Allonnes, l'objectif est de permettre un service de très bonne qualité ...

 

Un meilleur service, c'est plus de passagers, par conséquent plus de recettes également pour l'opérateur, SETRAM, une meilleure productivité du réseau, une maitrise des hausses tarifaires.

 

Par ailleurs, il s'agit également de favoriser les déplacements doux alternatifs et de renforcer les politiques d’aménagement en faveur des piétons, des cyclistes et des transports urbains pour améliorer la qualité de vie des habitants et les conditions de circulation, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

 

Selon la FNAUT, à l'avenir, la hausse vraisemblable du prix du pétrole et la nécessaire prise en compte du réchauffement climatique provoqueront des transferts de trafic de la route sur les transports urbains et sur le rail.

 

Dans cette perspective, les transports collectifs urbains sont plus que jamais à encourager.

 

 

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 Site propre du Busway de Nantes

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C
<br /> Il n'y a que dans l'esprit de techniciens qu'il y a une différence entre une "voie de bus" et un "site propre bus". Pour le quidam, dans les 2 cas il s'agit d'un espace destiné à accueillir un<br /> trafic de bus, qui sont des véhicules larges, longs et lourds.<br /> Où mettez la frontière entre les 2 ? Si c'est le fait d'accepter les vélos, alors une voie de bus *sans vélo* est un site propre. CQFD.<br /> <br /> Quand au projet d'Allones, il y a quelques plans sur le site de la Préfecture. Pas les plans de coupe mais seulement les plans de masse.<br /> Sans avoir creusé à fond, le traitement du vélo a l'air plutôt moyen.<br /> En positif, le linéaire d'aménagement est généralement là. On note la présence incongrue de "voies vertes" en pleine ville (une trottoir élargi en fait).<br /> Par contre, pour tout ce qui est intersection, c'est la débandade totale : les pistes cyclables disparaissent complètement, on se retrouve sur les trottoirs. Pour se protéger, l'aménageur a bien<br /> entendu prévu une pluie de pictos vélos, sans aucune valeur réglementaire.<br /> <br /> Dommage, l'occasion est ratée de faire quelque chose de vraiment qualitatif. Là on se retrouve plutôt avec des espaces piétons "ouverts au vélo". C'est pas de ça de vrai aménagements<br /> cyclables.<br /> <br /> Ça me fait penser aux aménagements liés au tramway de Brest tiens. C'est pas joli joli à voir (et à utiliser !)...<br />
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M
<br /> Un couloir de bus permet une meilleure qualité de service, même si la fréquence est peu élevée, ce nest pas un argument et une raison pour ne pas réaliser de couloir.<br /> <br /> <br /> Un couloir garantie une vitesse commerciale plus élevée, donc une meilleure ponctualité et donc un meilleur service.<br /> <br /> <br /> Un couloir de bus, comme signalé précédemment, n'est pas un site propre, c'est une voie dédiée sur la voirie au même titre que l'est une bande cyclable. Un couloir de 4,50 m de large est une<br /> taille sufisante pour maintenir un niveau de sécurité suffisant pour un cycliste, mais à condition que la largeur de la voirie le permette.<br /> <br /> <br /> Dans le cas des BHNS avec site propre, la réglemetnation les interdit aux vélos purement et simplement. Il y a une exception à Nantes pour le busway pour un tronçon de 100 m pour franchir le pont<br /> de la rotonde. Cette interdiction vise à garantir un niveau de performance élevé pour le bus sur le site propre qui ne doivent pas être ralentis ou bloqués par une multitude de vélos, ainsi qu'un<br /> niveau de sécurité pour les cyclistes se trouvant sur une voie pour laquelle on encourage une vitesse élevée pour les véhicules de transports en commun.<br />
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F
<br /> <br /> Il faut dissocier couloir de bus et site propre qui impose une continuité. Le couloir de bus c'est un aménagement ponctuel lorsque la voirie le permet où quand la collectivité a fait le choix<br /> d'améliorer la fluidité des TC. En fonction de la distance, de la largeur de la voirie, du trafic bus, des cheminements alternatifs pour les cyclistes le couloir bus peut être aménagé pour les<br /> cycles. Dans le cas des BHNS c'est à proscrire car c'est comme un site propre tramway... En fait il faut une gestion au cas par cas mais surtout pas de dogmatisme Vélo/bus...<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Il n'en est rien.<br /> <br /> <br /> Le projet prévoit de dissocier un maximum les vélos des bus.<br /> <br /> <br /> On ne voit pas très bien, un descriptif du projet ici.<br /> <br /> <br /> http://allonnes.fr/allonnes-en-marche/se-deplacer/en-transports-en-commun/2351-visite-virtuelle-du-futur-trajet-du-bhns.html<br />
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C
<br /> Des couloirs de bus avec une fréquence pas très élevées, cela veut dire que soit le couloir de bus est inutile, soit l'offre TC est trop faible.<br /> <br /> <br /> Bref, un couloir de bus est fait par définition pour des trafics TC élevés, tant en volume qu'en vitesse.<br /> <br /> <br /> Quant à parler de confort des cyclistes dans une voie de bus, en effet c'est très confortable de se retrouver à vélo avec un bus articulé au cul dans une montée par exemple...<br /> <br /> <br /> De plus, les cyclistes n'ont pas vocation à être les faire-valoir des couloirs de bus. Chacun son combat -- ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas des luttes communes.<br /> <br /> <br /> Il n'y a pas d'opposition systématique de ma part, il y a une opposition intrinsèque : les bus sont des véhicules dangereux pour les cyclistes, ce qui n'offre pas une bonne sécurité (objective ou<br /> subjective). Les cyclistes "normaux" ne veulent simplement pas évoluer au milieu de bus pressés de faire leur tournée.<br />
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F
<br /> <br /> Dans les villes moyennes, la voirie ne permet pas d'avoir des couloirs de bus très longs parce que les réseaux ne sont pas si étendus que cela. De plus l'espace dédié aux routes n'est pas<br /> extensible. Dons si on a un  couloir qui dépasse les 500 metres c'est du grand maximum...Même si on est sur un réseau cadencé toutes les 10 minutes pour une ligne principale et 3 autres<br /> moins fréquentes qui empruntent un axe cela ne dépasse pas les 20 bus à l'heure et encore moins toute la journée et toute la semaine pour un parcours de 200 mètres comme à Laval par exemple rue<br /> de Paris ... Si les bus ne peuvent pas partager l'espace.... en plus c'est en descente...<br /> <br /> <br /> Un couloir de bus n'est pas un site propre, c'est un aménagement de voirie qui correspond à plusieurs objectifs dont l'amélioration de la vitesse commerciale, la réduction de la vitesse des<br /> voitures en obligeant ces dernières à faire des détours...Le couloir peut exister sur une petite distance comme le franchissement d'un pont (le Pont Aristide Briand à Laval : 70 mètres environ...<br /> ).<br /> <br /> <br /> Par contre les bus sont pour moi plus sécurisants que les voitures car il s'agit de professionnel de la route ce qui n'est pas le cas des automobilistes... <br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Le dogme, entretenu depuis toujours par la FUB et le CERTU notamment, est de dire que les couloirs de bus sont un aménagement cyclable. Or bus et vélo<br /> n'ont rien en commun, ni la vitesse ni le gabarit. Pour la régularité des uns et la sécurité des autres, ces 2 modes doivent être séparés, sauf zones particulières et limitées.<br /> <br /> <br /> Mais, comme tout dogme, ses tenants sont farouchement opposés à sa remise en cause. Et ça convient bien aux responsables politiques et aménageurs, qui s'en tirent à<br /> peu de frais en bricolant des "trucs" pour le vélo et les TC en même temps !<br /> <br /> <br /> En comparaison, dans le pays n°1 en terme de part modale vélo (les Pays-Bas), aucune voie de bus n'est ouverte aux cyclistes, ce serait<br /> incongru. Selon la grille de lecture FUB/CERTU, serait-ce donc un pays "rétrograde" pour le vélo ???<br />
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F
<br /> Tout dépend de la fréquence des bus dans ses couloirs ... Si le bus n'a pas une fréquence élevée, cela ne gêne pas l'exploitation de la ligne si des cyclistes empruntent ces voies... Par contre il<br /> faut un couloir large pour des raisons de confort... A contrario, l'ouverture des couloirs de bus a sauvé ces sites propres dans bien des cas... Donc il ne faut pas être dogmatique dans<br /> l'opposition systématique...<br /> <br /> <br />
D
<br /> "il s'agit également de favoriser les déplacements doux alternatifs et de renforcer les politiques d’aménagement en<br /> faveur des piétons, des cyclistes" : on ne saurait que louer cet objectif... à condition qu'il ne se traduise pas de par une concurrence regrettable entre vélo et bus, comme on l'observe trop<br /> souvent, y compris avec de nouveaux aménagement "chronobus" à Nantes, de façon affligeante. Les aménagements en faveur des cyclistes doivent être réalisés en prenant sur l'emprise dédiée aux<br /> véhicules particulier, pas sur celle dédiée aux piétons ou aux TC. Sur une ligne de bus avec fréquence et vitesse relativement élevées, l'ouverture des couloirs de bus aux cyclistes ne peut être<br /> qu'une très mauvaise idée : insécurité pour les cyclistes s'ils sont dépassés par les bus, baisse de performance significative pour les bus s'ils ne doublent pas facilement les cyclistes<br /> (l'argument de la vitesse moyenne des bus et vélos analogues est complètement absurde : il ne s'agit que de vitesse moyenne, mais les bus en site propre vont bien plus vite entre deux<br /> stations que les cyclistes, alors que ceux-ci ne s'arrêtent pas aux haltes... dès lors que le trafic n'est pas marginal soit pour les vélos soit pour les bus, ce qui n'est pas le but de la<br /> manoeuvre, le résultat ne peut être que mauvais). La seule manière d'avoir une cohabitation réussie au sein d'une même voie serait de disposer de couloirs de bus démesurément larges (largeur<br /> normale pour une belle voie de bue + largeur d'un vélo + 1m de distance de sécurité règlementaire pour le dépassement), mais en ce cas cela ne prendrait pas plus de place de réaliser une voie<br /> cyclable complètement séparée des bus, automobiles et piétons, ce qui est de très loin la meilleure solution. Et si vraiment on manque de place, aménager les voies pour la circulation<br /> individuelle en zone de rencontre ou au minimum zone 30 (avec mesures effectives de voirie pour qu'elles soient respectées) en y donnant toute la place au vélo est bien préférable à ralentir les<br /> bus ou mettre en danger les cyclistes par les dépassements intempestifs de chaffeurs sur qui la pression est forte pour respecter les horaires.<br />
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