Les propositions de la FNAUT pour améliorer les relations Nantes-Lyon
Nantes Lyon ou comment améliorer les liaisons de l’Ouest vers l’Est
La volonté de développer les Lignes à Grande Vitesse (LGV) à la suite du Grenelle de l’Environnement met en avant de nouveaux projets. Alors que le Secrétaire d’Etat aux Transports Dominique Bussereau pousse à étudier une transversale par le Massif Central, son Ministre Jean Louis Borloo préfère tenir compte de l’histoire, de l’économie et de la géographie : la transversale Nantes Lyon par Tours et Nevers existe déjà, n’a guère besoin de tunnels et est en voie d’électrification complète de Tours à Saincaize / Nevers. Cette ligne peut être encore améliorée, en commençant par les deux extrémités :
1/ Entre Nevers et Lyon, où les tracés sont anciens et difficiles. La Fnaut a déjà proposé que les voyageurs TGV de Nantes Lyon passent par Tours et Nevers, moyennant des améliorations de tracé entre Nevers et Lyon.
2/ Entre Nantes Angers, en voie de saturation. Une amélioration de la signalisation peut augmenter le débit, mais ensuite il faudrait ajouter une 3ème voie en taillant dans la falaise le long de la Loire, en site très sensible. Mauvaise solution pour un résultat limité. Mieux vaut doubler la voie existante par une LGV nouvelle qui permettrait de gagner du temps vers un grand nombre de villes et d’améliorer la desserte locale le long de la Loire, actuellement très insuffisante en particulier pour les banlieues de Nantes et Angers, tout en gardant plus de sillons pour le fret.
Ces investissements utiles pour le désenclavement de l’Ouest, y compris pour les villes intermédiaires, permettraient de diminuer la production de CO², alors qu’un nouvel aéroport, même rebaptisé de « durable », aboutira au résultat inverse. Faciliter le transfert des voyageurs de l’avion vers les TGV pour les liaisons à moyenne distance, c’est diviser plusieurs fois les coûts externes (pollution, nuisances, etc….), et c’est possible à condition de faire les bons choix d’investissement.