Non à Notre Dame des Landes et oui aux alternatives qui ont moins d'impacts sur le climat (1)...
Nantes, le 15/05/2014
Non à Notre Dame des Landes (1), Oui à des transports reliant toute la région à l’extérieur et qui aient peu d’impact sur le climat (2)
Non à Notre Dame des Landes
Le projet NDdL ne prend pas en compte des composantes majeures induites par l’opération de transfert (accès en transport en commun, maintien de Nantes Atlantique pour Airbus, nouveau pont pour la liaison avec la Vendée).
Il est opposé aux objectifs de transition énergétique, de préservation des milieux naturels, qui devraient être maintenant prioritaires. La Fnaut demande une réorientation profonde des investissements pour mieux relier l’Ouest Atlantique au reste du territoire :
Améliorer et adapter l’aéroport actuel de Nantes Atlantique
+ Accès facilité en transport collectif : amélioration des dessertes par bus ; réalisation d’un transport en site propre, pour réduire les accès en voiture.
+ Modernisation/reconstruction d’une aérogare plus écologique, adaptée au trafic
Affichage des trains en gare de Tours
Reporter les vols courts sur le train, qui dessert les territoires intermédiaires
Des mesures nationales sont nécessaires, comme la taxation du kérosène, toujours détaxé, l’arrêt des aides aux liaisons aériennes, la prise en charge par la route de tous ses coûts indirects. L’écoredevance poids lourds (ex écotaxe ) permettrait de dégager des ressources pour des transports plus « propres ».
Des liaisons ferroviaires rapides permettraient de réduire la part de l’avion et de la route dans les déplacements. Le train assure 90 % du trafic si le trajet ferroviaire est de 2h (cas de Paris Nantes), 60 % pour 3h, encore 30 % pour 5h. Le train, des dizaines de fois moins polluant que l’avion, peut être pertinent jusqu’à un millier de km et permettrait de réduire le nombre de mouvements d’avion à Nantes Atlantique.
Pour les Pays de la Loire, les liaisons terrestres à moyenne distance, assurées principalement par TGV, sont à améliorer dans les directions, où il y a actuellement concurrence avec l’avion, vers Paris, le Nord, le Nord Est, vers Lyon, vers Bordeaux.
Le tout TGV ... ici à la gare Montparnasse.. comme en province
Donner la priorité au ferroviaire rapide sur l’aérien et la route satisferait les habitants des villes intermédiaires ignorés par l’avion, tout en réduisant fortement les consommations d’hydrocarbures.
Alors que les climatologues annoncent qu’il faut maintenant diviser par 3 nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 pour limiter la hausse des températures à 2°, il est urgent de réorienter les investissements et de faire payer les pollueurs pour rendre le réseau ferroviaire plus rapide et plus attractif, multiplier les trains rapides (TGV et Intercités), et favoriser l’accès de tous au transport.
A suivre