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Publié par Fnaut Pays de la Loire

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Conférence de presse du mercredi 6 février 2013

 


L’avenir du TER : des transferts sur route ? Idées reçues contre données objectives

 

 

Introduction : train ou autocar ?

 

La pérennité des dessertes ferroviaires TER est aujourd’hui clairement menacée sur les lignes régionales irriguant des bassins de population de faible densité, petites villes et zones rurales.
Suite à l’aggravation de leurs difficultés budgétaires, les différents acteurs – Etat, régions, RFF, SNCF – estiment en effet que la régénération des infrastructures implique des investissements trop importants au regard du volume constaté de la clientèle, ou bien jugent excessif le coût de l’exploitation ferroviaire.


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Le retour du train sur Caen - Flers a été envisagé...

 

Déjà, en novembre 2009, la Cour des Comptes proposait de transférer massivement sur route les services ferroviaires TER peu utilisés afin de limiter les dépenses des régions, et de fermer 7 800 km de lignes régionales (lignes dites UIC 7 à 9 utilisées par moins de 10 trains par jour, représentant 27% de la longueur du réseau ferré français et supportant 2% du trafic voyageurs). Se basant sur des évaluations de l’ADEME, la Cour affirmait même que des transferts sur route sont justifiés d’un point de vue écologique.


La Direction générale du trésor et de la politique économique (DGTPE) estime elle aussi qu’il convient de «décourager l’usage du train dans les zones où il est à la fois financièrement et écologiquement beaucoup plus coûteux que l’exploitation des TER en mode routier ».
 

Or ces préconisations ne correspondent pas aux souhaits des usagers du TER et de leurs associations : tout transfert sur route est ressenti par l’usager comme une forte dégradation de la qualité du transport public.

 

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Pierre-Henri Emangard, à gauche à l'occasion du forum  Planète en Fête à Commer (53), s'exprimant sur le retour du train entre Laval - Mayenne dans le cadre d'une conférence organisé par la FNAUT, en compagnie de Xavier Braud, juriste et Maitre de Conférence, au centre et de Marc Le Rochais (Réseau Vert de Basse Normandie) à droite.  

 

Afin d’y voir plus clair dans ce débat récurrent, évacuer les idées reçues et les considérations dites «théologiques », baser la réflexion sur des données objectives et permettre des choix rationnels, la FNAUT a demandé à trois experts reconnus – Jean-Marie Beauvais, Pierre-Henri Emangard et Gérard Guyon – de comparer train et autocar sur des bases homogènes, et de déterminer avec précision le bilan énergétique et écologique des transferts sur route.

 

A suivre ...

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J
<br /> Nous sommes bien d'accord. C'est un rapport sans prospective et surtout incomplet.<br />
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J
<br /> J'attends avec impatience les résultats de la nouvelle étude.<br /> <br /> <br /> Ce débat est récurrent en effet. Mais d'où sortent ces conclusions de la court des comptes ? Parfois on se demande avec quelles données ils travaillent. Ont-ils oublié les coûts des<br /> infrastrutures routières ? Ont-il tenu compte des surfaces collossales que la route occupe par rapport au chemin de fer, et évaluées celles-ci en unités monétaires ? Ont-il tenue compte des<br /> péages des poids lourds et le coût du carburant ?<br /> <br /> <br /> Je ne peux pas imaginer que leurs résultats soient exacts. Je ne peux pas imaginer que les coûts d'exploitation soient supérieurs en TER-fer aux coûts réels (j'ai bien dit<br /> réels) du TER-route.<br />
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F
<br /> <br /> Il s'agit d'un rapport coût / voyageurs transportés sans aucune extrapolation du nombre de voyageurs qui pourraint être transporté...<br /> <br /> <br /> C'est de l'exercice comptable sans prospective ...<br /> <br /> <br /> <br />