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Publié par Fnaut Pays de la Loire

Des alternatives à l’aéroport de Notre Dame des Landes

 

Elles existent :  

Car miser sur le développement du transport aérien, c’est :

 

+ Ne pas répondre aux besoins du futur. La croissance du transport aérien n’est pas durable, du fait des taxes anti pollution à venir et de l’augmentation du coût du carburant. La médiatisation autour des carburants alternatifs ne doit pas faire illusion : ils seront plus rares et chers que ceux actuels.

 

Les vols longue distance à partir de Nantes ne devraient pas augmenter du fait des contraintes futures pesant sur l’aviation et de la concentration des vols intercontinentaux sur les grands aéroports.

 

+ Aggraver la pollution. Même si elle est encore globalement faible, la croissance de la pollution aérienne est rapide : l’avion est une usine à produire du CO², entre 10 et 20 fois plus que le train, qui est un bon concurrent jusqu’à un millier de km.

 

+ Tarir les financements pour nous adapter aux contraintes futures : ceux mobilisés par les collectivités pour l’aéroport supprimeront ou diminueront l’enveloppe pour les transports moins polluants.

 

 

 

Quelles alternatives pour l’Ouest, loin des centres européens ?

 

Une autre politique d’investissement est possible pour transférer au ferroviaire une bonne part des trafics à moins de 800 km/1000 km.

 

Ceci permettrait de réduire encore plus le nombre de mouvements sur l’aéroport actuel, qui se réduit « naturellement » (- 14%, soit 6 000 mouvements/an ou 16/jour en moins en 8 ans entre 2000 et 2007) même en période de croissance du trafic, passé de 1 879 000 (2 000) à 2 519 000 passagers en 2007 : les compagnies, du fait de la concurrence et de la montée des coûts, remplissent mieux les avions, en prennent de plus gros, etc…Or les nuisances sont proportionnelles au nombre d’avions, pas au nombre de passagers.

 

Près de la moitié (soit environ 1 300 000 passagers/an) du trafic 2007 de Nantes Atlantique est assurée par des vols à destination de la France : Roissy 4 allers retours/jour et 350 000 pas./an, Lyon 5 AR/j et 270 000 pas./an, Marseille 4 AR/j et 160 000 pas./an, Toulouse 3 AR/j et 110 000 pas./an , etc….

 

Ces liaisons aériennes engendrent une production de CO² dépassant les 200 000 t, sans compter les approches terrestres qui se font essentiellement en voitures individuelles. C’est énorme. Tout ceci n’est évidemment pas comptabilisé dans les études d’impact de l’aéroport de Notre Dame des Landes.

 

Pour réduire la part de l’avion, il faudrait mettre l’accent sur les lignes rapides, les lignes à grande vitesse, (LGV) et la modernisation de quelques lignes classiques. On sait en effet que quand le voyage en train est limité à 3 h, celui-ci est largement préféré à l’avion, et garde une part de marché significative pour des durées plus fortes.

 

 P1010187.JPG

Gare de Rennes un TGV  Duplex


A suivre...

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D
<br /> Sujet très pertinent ; dans le cadre d'une politique de transports vraiment progressiste on pourrait même aller plus loin que certains points avancés. Ainsi il est écrit "l’avion est une usine à<br /> produire du CO², entre 10 et 20 fois plus que le train, qui est un bon concurrent jusqu’à un millier de km" : le fer pourrait constituer aussi un bon concurrent sur des distances plus longues en<br /> combinant la grande vitesse et les trains de nuit. Si l'on suppose qu'un train roule en moyenne à 200 km/h (ce qui, vu les performances des LGV, laisse de la marge pour des arrêts intermédiaires et<br /> quelques portions de lignes classiques bien aménagées sur un trajet global), en 12h de temps (durée raisonnable pour un trajet de nuit), on atteint 2400 km. Avec une telle politique de<br /> développement des LGV et des trajets nocturnes on pourrait ainsi procurer une alternative à l'avion non seulement pour les longues distances nationales, mais aussi pour un grand nombre de relations<br /> européennes. De même, il est indiqué que jusqu'à 3h de trajet le train est largement préféré à l'avion : le train de nuit est une alternative excellente pour les trajets plus longs, qui de plus<br /> permet de ménager des arrêts dans des villes moyennes plus nombreux qu'en trajet de jour. La sauvegarde puis le développement des trains de nuit (y compris en terme de service : rétablissement<br /> systématique d'un vrai service de restauration, retour des wagons-lits) devrait constituer une de nos priorités, à la fois pour nos revendications immédiates (le train de nuit est très adapté même<br /> avec une infrastructure réseau en état médiocre, du moins sur les trajets nationaux) et à plus long terme (combinaison avec la LGV pour réduire largement le trafic aérien sur les trajets<br /> européens).<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Et oui vous n'êtes pas le seul a regretter les trains de nuit ... mais il faut convaincre la SNCF ... et l'ETAT son principal actionnaire de rétablir les dessertes de nuit et les trains auto<br /> couchettes...<br /> La combinaison LGV + TRAIN DE NUIT  est idéale : ex pour aller à Lyon  de NANTES, l'aller peut se faire en TGV et le retour en train de nuit par la transversalle...  <br /> ce qui s'applique au parcours intérieurs se fait aussi sur des parcours européens...<br /> <br /> <br />