Du fait de la pollution atmosphérique, l'utilisation des transports en commun doit être privilégiée
Une fin d'année 2014 marquée par le déclenchement du seuil d'alerte à la pollution aux particules fines
Ces derniers jours, les mesures de pollution de l'air transmises par les associations de surveillance de la qualité de l'air (ex: Air Breizh en Bretagne ou Air Pays de la Loire) montrent, pour les particules PM10, un dépassement du seuil d'alerte. Ce seuil d'alerte à la pollution aux particules fines est déclenché dès lors que le taux atteint une concentration de 80 microgrammes (µg) de particules fines par mètre cube.
Alerte !
« En raison des conditions climatiques froides et stables, nous observons depuis trois jours de fortes concentrations en particules fines sur la région. Cette situation devrait s'améliorer vendredi avec les changements météorologiques annoncés », indiquait Air Pays de la Loire à ce propos.
Le seuil d'alerte de pollution ; le niveau 10 d'alerte pour la pollution aux particules fines a donc été atteint ou dépassé dans plusieurs villes de l'ouest de la France comme Rennes, Nantes, Le Mans, Laval mais aussi dans l'Est comme à Strasbourg.
Rennes métropole avait anticipé cette pollution
A Rennes, le seuil a été atteint dès mercredi 31 décembre 2014. Par mesure de précaution et pour favoriser le report des usages de l'automobile vers les transports collectifs, Rennes Métropole a pris la décision de mettre en oeuvre la gratuité sur le réseau STAR et le service Handistar, du mercredi 31 décembre 2014, à 5 h jusqu'au 2 janvier 2015 fin de service.
L'utilisation des bus et métro du réseau STAR à Rennes était gratuite
Les services préfectoraux ont indiqués dans plusieurs départements que « cet épisode de pollution est imputable à la combinaison de conditions atmosphériques stables avec des émissions polluantes ]...[ » qui provenaient entre autres du chauffage des bâtiments dont l'utilisation des feux de cheminées du fait des basses températures mais cette pollution est liée également à la circulation routière.
Normalisation de la situation et inertie de l'Etat
Les messages de recommandation des services de l'Etat à l'intension des populations sensibles et vulnérables ont été rappelé comme d'habitude afin d'éviter les déplacements sur les grands axes routiers ou encore les activités physiques et sportives intenses. De mêmes plusieurs mesures sont aussi rappelées comme de favoriser les transports en commun, de baisser les chauffages ou encore d'adopter une conduite plus souple au volant.
La situation s'est amélioré dès le vendred 2 janvier comme les associations de surveillance de la qualité de l'air l'ont annoncé.
Les habituels conseils (ne pas faire d’effort, etc….) ne doivent pas dispenser l'Etat et les Collectivités de s'attaquer à la pollution dans nos villes. De même, ils ne remplaceront pas une vraie politique publique de lutte contre le réchauffement climatique et de reconquête de la qualité de l'air basée sur des objectifs chiffrés et reposant sur des décisions politiques nécessaires et courageuses.