La fin du pétrole : plus tôt que prévue ?
Alors qu'on construit des routes et des autoroutes en veux-tu en voilà, alors qu'on délocalise à tour de bras la production de tout et même plus, alors qu'on construit n'importe où en regardant le prix du terrain mais pas celui qu'il faudra débourser des années pour la voiture, il est un fait scientifique certain : le pétrole est disponible en quantité limitée sur notre planète.
Plus la demande sera forte et plus les réserves s'épuiseront, plus les prix augmenteront pour avoir accès à cette ressource qui deviendra immanquablement rare.
Plus la demande sera forte et plus les réserves s'épuiseront, plus les prix augmenteront pour avoir accès à cette ressource qui deviendra immanquablement rare.
Une image de nos autoroutes dans 25 ans ? Ce n'est pas exclu,
nous explique un journaliste américain...
nous explique un journaliste américain...
Nos enfants devront s'adapter à des ressources énergétiques plus rares
Que le pétrole vienne à manquer "logiquement" (par épuisement des ressources) ou "géopolitiquement" (tout le monde se bat pour avoir accès à ce qui reste...) , et on ne saura plus :
- comment faire fonctionner les voitures, les chaudières...
- comment fabriquer du ciment pas cher, des tuiles pas cher, des sacs à dos sans plastique et pas chers, ...
Mais aussi ...
- des sièges de TGV, des cabines composites de tramway, des routes bitumées, des traverses de chemin de fer en béton, ... Bon cauchemard !
C'est pour quand ce "léger problème" ? Dans 40 disent les plus optimistes, dans les 10 ans qui viennent nous annoncent les oiseaux de mauvaise augure.
Un livre qui secoue...
Pour ne pas bronzer idiot, la FNAUT Maine et Loire vous suggère de lire les 370 pages de l'excellent "docu-fiction" de l'américain James HOWARD KUNSTLER (éditions Plon) : "La fin du pétrole : le vrai défi du XXI ème siècle".
On y apprend que paradoxalement, l'Europe pourrait s'en sortir moins dramatiquement que les USA, où tout, absolument tout, est basé sur un pétrole abondant et bon marché. Mais on va souffrir quand même...
Vos commentaires seront les bienvenus !
Frédéric GUIMIER - FNAUT Maine et Loire