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13 novembre 2015 5 13 /11 /novembre /2015 06:52

 

Alors que la France s'apprête à accueillir le sommet des Nations Unies sur le changement climatique du 30 novembre au 11 décembre 2015,plus de 130 organisations de la société civile, des syndicats aux associations de solidarité internationale, en passant par des organisations confessionnelles, des ONG de défense des droits humains, de l’environnement ou encore des mouvements sociaux, se sont alliées au sein de la Coalition Climat 21.

 

Ensemble, elles affirment que ces négociations, si elles sont une étape nécessaire, ne seront pas suffisantes pour combattre le dérèglement climatique et les inégalités qu’il entraîne, comme nous l’ont montré celles des 20 dernières années. C'est pourquoi elles appellent les citoyennes et les citoyens à profiter du rayonnement politique et médiatique de la COP21 pour s’organiser et se mobiliser largement afin de lancer ensemble un mouvement fort et durable pour la justice climatique. Ouvert à toutes et à tous, ce mouvement puise sa force dans sa diversité.

 

- Coalition Climat 21

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 07:23

Pétition nationale : "Nos trains sont en danger : tirons le signal d'alarme !"

 

Nos trains sont aujourd’hui en danger

Le réseau ferré français a été l’un des plus performants du monde, mais il est aujourd’hui en danger car les infrastructures se sont dégradées, des lignes ferment et la qualité des dessertes n’est plus acceptable.

Des voyageurs, en particulier des habitants des villes moyennes, sont découragés par cette évolution et par une hausse régulière des tarifs ; ils se tournent vers d’autres moyens de déplacement, plus contraignants et moins écologiques : voiture personnelle, covoiturage, autocar ou avion à bas coût. 

Mobilisons-nous pour sauver nos trains !

L’Etat doit garantir le droit à la mobilité et assurer son rôle de pilote du transport public ferroviaire, donc mettre rapidement en œuvre une politique volontariste permettant d’enrayer le déclin du rail.

Avec la FNAUT, signez cette pétition qui sera adressée au Président de la République : http://tinyurl.com/petition-fnaut

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14 juillet 2015 2 14 /07 /juillet /2015 07:00

Samedi 11 juillet, la FNAUT Pays de la Loire était présente au rassemblement des opposants à Notre Dame des Landes et elle y tenait un stand.

L'occasion de se documenter, de s'informer et de discuter avec les autres associations présentes.

Au stand de l'Association opposée au projet Lyon Turin, je me suis trouvé a engager une discussion sur le sujet, évidemment je ne suis pas spécialiste du dossier  mais quand même, alors que le rail est en régression et lutte pour sa survie à moyen terme (malgré les LGV en construction), qu'il manque toujours de financements, que le ferroviaire paye aujourd'hui le sousinvestissement des politiques transports des quarante dernières années, le Lyon Turin  soulève les oppositions et cela est  paradoxal.

Les projets routiers eux qui ne se comptent plus, rencontrent une faible opposition. Une discussion était donc engagée et à un moment donnée, l'argumentaire de mon interlocuteur a glissé sur la FNAUT et sur son nouveau président : Bruno GAZEAU, dont il "fallait se méfier"... L'échange s'est arrêté là ... Chacun de nous avant des obligations mais j'ai été un peu "scotché" par cette pique car elle était infondée... et faisait référence au poste de délégué général de l'UTP (Union des transports publics) qu'occupait Bruno GAZEAU avant de devenir président de la FNAUT .

Cette référence sentait le procès d'intention et la mise au pilori !  Le "grand capital" et du Patronat puisque l'UTP représente les entreprises de transports publics auraient investi la FNAUT ... Je me suis rappelé alors  le texte de Jean SIVARDIERE en écho à une tribune parue dans médiapart ... Texte que je vous livre ...

 

Fabrice EYMON

Président de la FNAUT Pays de la Loire

 

 

 

La FNAUT en danger ?

Le saviez-vous ? L’avenir de la FNAUT est aujourd’hui sérieusement menacé. Longtemps présidée par «un membre de la classe dirigeante formaté moralement et socialement par sa formation dans une école d’ingénieurs, ce qui peut être gênant quand on prétend constituer un contre-pouvoir», la FNAUT est dorénavant infiltrée par «un représentant du patronat» issu d’une grande école de commerce.

«Dans ce contexte, il ne faut pas s’étonner que la FNAUT ait souvent un discours très conformiste», favorable à la concurrence, hostile aux grèves, et même «très favorable à la fiscalité écologique, qui habille de vert une hausse des impôts indirects, ceux qui touchent le plus les couches modestes».

La situation est grave : gangrenée par un «ethnocentrisme social», «la FNAUT finit par ressembler au pouvoir qu'elle prétend contrer, et à être un relais idéologique du grand patronat».

Mais qui tire ainsi le signal d’alarme dans un jargon ringard ? Vincent Doumayrou, « journaliste » du Monde Diplomatique qui publie un blog hébergé par Médiapart, mais oublie d’enquêter avant d’écrire des sottises.

Que nos lecteurs se rassurent ! Si le « journaliste » avait pris la peine de rencontrer les animateurs de la FNAUT au lieu de consulter leurs cartes de visite et de leur faire dire ce qu’il voulait pour jeter la suspicion sur la FNAUT, il saurait que le profil social (le « pedigree », dit-il) d’un président de la FNAUT n’est pas un sujet : ses pouvoirs comme ceux des vice-président(e)s sont fixés par nos statuts et ne dépendent pas de leurs études ou de leur carrière passées.

Les 54 membres de notre conseil national, qui détermine les orientations de la FNAUT, sont très divers par leurs formations, leurs expériences professionnelles, leurs sensibilités politiques ; et le fonctionnement démocratique et collégial des instances de la FNAUT garantit sa stricte indépendance qui a toujours été, et reste, reconnue de tous : élus de droite et de gauche, ministères, exploitants et vrais journalistes...

Les usagers font confiance à notre service juridique, qui les défend souvent avec succès face aux entreprises de transports. Quant aux idées « conformistes » de la FNAUT, elles se heurtent, selon les cas, à l’hostilité du gouvernement, des élus, des milieux économiques, de la SNCF, des écologistes, des syndicats... Ces réactions montrent bien que la FNAUT est une association au service des usagers et de l’environnement, et non du gouvernement ou du « grand patronat ».

Jean Sivardière

 

http://carfree.fr/index.php/2015/06/04/les-problemes-poses-par-lelection-du-nouveau-president-de-la-fnaut/

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12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 06:00
Nos trains sont aujourd’hui en danger ! L’Etat doit intervenir pour la FNAUT

 

 

juin 2015

 

Avec la FNAUT, signez la pétition pour que l'Etat intervienne pour enrayer

le déclin du transport ferroviaire

 

Nos trains sont aujourd’hui en danger et les voyageurs souffrent d’une dégradation inquiétante des infrastructures et des dessertes

 

Le réseau ferré français a été l’un des plus performants du monde, mais il est aujourd’hui en danger car les infrastructures se sont dégradées, des lignes ferment et la qualité des dessertes n’est plus acceptable.

 

Des voyageurs, en particulier des habitants des villes moyennes, sont découragés par cette évolution et par une hausse régulière des tarifs ; ils se tournent vers d’autres moyens de déplacement, plus contraignants et moins écologiques : voiture personnelle, covoiturage, autocar ou avion à bas coût.

 

Mobilisons-nous pour sauver nos trains ! Avec la FNAUT, signez la pétition

 

L’Etat doit garantir le droit à la mobilité et assurer son rôle de pilote du transport public ferroviaire, donc mettre rapidement en œuvre une politique volontariste permettant d’enrayer le déclin du rail.

 

Avec la FNAUT, signez cette pétition qui sera adressée au Président de la République : http://tinyurl.com/petition-fnaut

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 07:00
Pour une nouvelle ambition ferroviaire française

 

Des acteurs économiques s'alarment de l'état du ferroviaire en France, le blog reprend l'appel publié dans la Revue La Vie du Rail .
La France est l’homme malade de l’Europe ferroviaire pour les signataires de l’appel : Pour une nouvelle ambition ferroviaire française… Les signataires sont les présidents de sept groupements ou associations directement concernés par l’état du ferroviaire en France. Forces économiques nationales, avec les Chambres de commerce et d’industrie (CCI), la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA). Utilisateurs directs des services de fret, comme l’Association des utilisateurs de transport de fret (AUTF), l’Association française des ports intérieurs (AFPI). Industriels du secteur regroupés dans la Fédération des industries du ferroviaire (FIF).
Usagers du quotidien ou voyageurs de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports, (FNAUT). Ce n’est pas la première fois que ces signataires critiquent ensemble l’orientation donnée au secteur par la réforme ferroviaire du 4 août 2014, dans laquelle ils auraient tendance à voir une restauration des privilèges de la SNCF. Pour eux, il est encore temps de réagir, d’ouvrir le ferroviaire à la concurrence, de permettre à des PME ferroviaires de s’investir dans le fret, de revivifier un réseau vieillissant, peu circulé, et de redynamiser une industrie ferroviaire dont le carnet de commandes ne se remplit pas.

 

avril 2015

Pour une nouvelle ambition ferroviaire française

Déclaration commune


Dans l'indifférence ou l'ignorance des politiques, des médias, du public, la France, pays du TGV et des trains à l'heure, est en voie de perdre son statut de grande nation ferroviaire et de devenir un maillon faible de l'Europe ferroviaire. Pourtant nos territoires, nos entreprises, nos ports, pour renforcer leur identité, leur compétitivité, leur attractivité ont impérativement besoin de bonnes connexions ferroviaires entre eux et avec l'Europe. Il le faut pour valoriser notre position de carrefour européen occidental. Comme il le faut pour renforcer les liens entre nos ports, maritimes et fluviaux, et leurs hinterlands. A ces enjeux s'ajoutent les grands défis transverses, environnemental, énergétique, climatique.

Nous vivons la fin de l'ère des opérateurs nationaux exclusifs, supposés être en mesure de répondre à tous les besoins de leur territoire, chacun d'eux étant le seul utilisateur de « son » réseau, placé sous son contrôle. Ce qui ne veut en aucun cas dire que ces opérateurs publics historiques n'ont pas encore un rôle majeur à jouer. Mais les modalités en seront différentes. A défaut, ils courent à leur marginalisation. Le moment est venu de jouer la carte de la diversité et d'une nouvelle modernité ferroviaire européennes, d'ouvrir notre réseau ferré national à de nouveaux opérateurs, publics ou privés, de vendre notre savoir-faire ferroviaire dans d'autres pays.

Le niveau actuel d'utilisation de notre réseau ferré national, même avec les nouveaux opérateurs de fret, ne permet plus d'assurer son équilibre économique. Ce déséquilibre structurel, insoutenable, menace sa pérennité. La France a un besoin impérieux de « nourrir » son réseau de nouvelles utilisations, de nouveaux opérateurs. Ce qui créera de nouveaux services au public et aux entreprises. C'est le rôle du gestionnaire du réseau, de statut public, indépendant, de les susciter et les prospecter. Il est appelé à devenir le pilier de la politique ferroviaire française. Il y a urgence d'action.

Même s'il reste parmi les plus sûrs, les experts alertent sur le vieillissement de notre réseau et son manque d'ouverture aux technologies modernes. Est-il acceptable en 2015 que des trains de fret se « perdent » encore ? La modernisation de notre réseau, appuyée sur la révolution numérique, incluant le contrôle et la connexion centralisés des points sensibles, recèle d'importants gisements de sécurité, de fiabilité, de productivité, d'économie d'énergie. Prolongée par un réseau capillaire décentralisé, géré « en proximité », cette modernisation, augmenterait la performance nationale, européenne et territoriale du mode ferroviaire. Dès lors, pourquoi ne pas en faire un projet franco-européen contribuant à la relance économique, mobilisateur pour des start-up françaises ?

Le fret ferroviaire, en quelques années, à contre-courant de l'exigence de report modal portée par le Grenelle de l'environnement, a chuté en France de 16 à 9 % de part de marché. Ce recul spectaculaire, ignoré du grand public, est une exception européenne qui devient un handicap logistique pour notre économie. La comparaison avec l'Allemagne est alarmante qui, avec 17 % de part de marché, connaît une croissance que se partagent l'opérateur national DB Schenker et ses concurrents. Le recul de l'offre pour le wagon isolé en France est lourd de conséquences à court et long terme. A l'heure où des chaînes logistiques virtuelles structurent le transport de fret, à l'échelle planétaire, le retard numérique du transport ferroviaire est incompréhensible. La médiocre traçabilité qui en résulte, la complexité de l'accès aux sillons, affaiblissent son potentiel logistique et écologique.

Dans le domaine des voyageurs, si le TER reste un succès de fréquentation, les régions ne peuvent plus assumer la montée de son coût. Le Transilien est dans la même situation, le vieillissement du réseau et la baisse de qualité pèsent sur la vie quotidienne des Franciliens. Les Intercités se dégradent depuis l'avènement du TGV, il y a plus de trois décennies. Le TGV, polarisé sur la concurrence aérienne, fragilisé par les low cost, peine à trouver un nouveau souffle. La France a repoussé l'échéance de l'ouverture à la concurrence, au risque de voir son opérateur national, et ses filiales, écartés des appels d'offres européens. Ce délai, à tout le moins, doit être utilisé pour traiter nos points faibles.

Le ferroviaire français, et il faut veiller à ce que la réforme ne l'accentue pas, souffre d'un excès de centralisation qui génère des charges de structures élevées. Il a besoin de réactivité, d'adaptabilité, de proximité, d'un développement de sa capacité d'initiative locale. C'est une évidence pour le TER et les Intercités. C'est tout aussi vrai pour le fret qui, contrairement à d'autres pays, dont l'Allemagne, manque cruellement de racines territoriales et portuaires. Des PME ferroviaires réactives et flexibles pourraient aller chercher et organiser les envois dans les territoires et amorcer les chaînes logistiques modernes à dominante ferroviaire dont notre économie a besoin. Beaucoup d'entreprises sont prêtes à s'impliquer dans des initiatives locales pour peu qu'elles soient menées dans un esprit de partenariat et d'innovation. En particulier pour les lignes capillaires, dont le potentiel logistique est sous-estimé, dont il faut résolument exclure la fermeture. Le bilan des premiers OFP, opérateurs ferroviaires de proximité ou portuaires, appelle à investir ce champ d'innovation.

Le ferroviaire illustre le paradoxe français : d'un côté un potentiel technique et humain que, malgré son recul, bien des pays peuvent encore nous envier, de l'autre la peur de l'avenir et l'illusion que cet avenir passe par le retour à un passé révolu et idéalisé.

La France, si elle l'ose et si elle le décide, peut figurer parmi les grands gagnants de l'Europe ferroviaire. La réforme le permet. Encore faut-il que sa mise œuvre ne soit pas détournée de son objectif originel, renforcer l'efficacité de notre système ferroviaire. Pour cela, l'Etat stratège doit impulser une stratégie innovante, appuyée sur un secteur public différencié et renforcé, une stratégie ouverte à la concurrence, à l'initiative privée, à l'Europe.

Nous attendons du transport ferroviaire qu'il devienne un acteur du développement durable et de l'attractivité de la France. Nous mesurons l'ambition, l'énergie, l'esprit transpartisan qu'implique ce grand projet national et européen. Nous sommes prêts à y prendre notre part.

 

François Asselin, président de la CGPME,

Xavier Beulin, président de FNSEA,

Denis Choumert, président de l'AUTF,

Jacques Kopff, président de l'AFPI,

André Marcon, président de CCI France,

Louis Nègre, président de la FIF,

Jean Sivardière, président de la FNAUT

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7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 07:16

Objet : communiqué du comité pluraliste
du 05/03/2015

Communiqué de Presse

Appel pour défendre et

promouvoir la ligne SNCF Béziers -– Neussargues –- Clermont-Ferrand.

 

A l’'appel du Comité Pluraliste, venus de l’'Hérault, de l’'Aveyron, de la Lozère et du Cantal, 500 personnes se sont rassemblées à St Chely, samedi 28 février 2015 pour défendre et promouvoir la ligne SNCF Béziers -– Neussargues –- Clermont-Ferrand.

 

Le succès de ce rassemblement avec de nombreux jeunes, actifs et retraités, cheminots, usagers, population, élus, associations, organisations syndicales témoignent d’une mobilisation croissante.

 

Les intervenants ont mis l’'accent sur les questions d’'environnement, de lutte contre les dérèglements climatiques. Il a été démontré que le système ferroviaire, le Train, est 8 fois moins polluants que le Bus, que le transport routier marchandise par camions est responsable de 93 % des coûts externes de transport (650 milliards d’'euros au niveau européen selon une étude de l’'UIC) dus à : accidents–, embouteillages, –changement climatique, –pollution, –santé publique,– consommation d’'énergie.

 

Les avantages environnementaux du rail par rapport à d’'autres modes de transport sont incontestables. Quelle va être la décision du gouvernement, et des Conseils Régionaux pour notre ligne ?

 

Tous les jours, des centaines de signatures sur une pétition en cours contre la fermeture de la ligne parviennent au Comité Pluraliste. Déjà, plus de 5 000 signatures sont recueillies. De plus, les délibérations prises par les Communes et les Intercommunalités appuient cette exigence citoyenne.

 

Une grande manifestation est programmée pour le samedi 25 avril 2015 à Millau.

 

Nul ne pourra rester sourd à cette volonté collective, plurielle, de conserver, de développer cette ligne ferroviaire d'’intérêt national avec le train « Aubrac », les TER, les trains de marchandises, les gares, l'’emploi des cheminots.

 

Une ruralité vivante a besoin des services publics et du train.

 

Nous avons déjà ébranlé les certitudes des directions SNCF par nos mobilisations. Nous appelons le plus grand nombre à venir nombreux à la manifestation de Millau pour gagner ce combat.

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