Élus et citoyens se mobilisent sur le financement du futur plan national vélo
Bonjour,
Le plan national vélo, annoncé par Elisabeth Borne le 13 décembre dernier, à l’occasion de la clôture des Assises nationales de la Mobilité, doit être financé ! Si la FUB ne doute pas du soutien de la ministre, l'association pro-vélo s'inquiète de son financement : sans un budget sérieux, impossible d’atteindre les objectifs fixés. Les signaux reçus laissent supposer que le Premier ministre n'est pas favorable à ce plan vélo.
Alors que l’actualité vélo est très chargée, entre le dramatique accident vendredi 20 avril d’une assistante parlementaire, fauchée par un poids lourd alors qu'elle allait rejoindre l'assemblée nationale à vélo, et la tribune signée par 207 parlementaires dans le JDD du 22 avril, la FUB a lancé une grande campagne nationale avec pour objectif d’interpeller les élu.e.s en les invitant à soutenir les propositions de la FUB pour le plan vélo.
Plus d’une vingtaine d’élu.e.s de premier plan, représentant toutes les tailles de villes, issus de toutes les sensibilités politiques, ont déjà rejoint la campagne. Ainsi, Anne Hidalgo, maire de Paris ; Alain Juppé, maire de Bordeaux ; David Kimefeld, président du Grand Lyon ; Eric Piolle, maire de Grenoble ; Roland Ries, maire de Strasbourg, ou encore Johanna Rolland, maire de Nantes, soutiennent la FUB dans sa démarche et demandent un Plan vélo.
Plus d’infos dans le communiqué de presse ci-joint et sur http://www.fub.fr/presse Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire.
Grèves dans les transports ferroviaires : une indemnisation exceptionnelle des abonnés est nécessaire
Les multiples épisodes de grèves impactent gravement la vie personnelle et professionnelle des usagers de la SNCF. Comme elle l’a souligné dans une lettre ouverte du 22 mars 2018 adressée au Premier ministre[1], la FNAUT constate que les dispositifs actuels d’indemnisation des voyageurs abonnés ne permettent pas de les dédommager à hauteur des préjudices subis. Les dispositifs en vigueur
Pour les abonnés TGV et Intercités, les contrats d’abonnements Forfait, Fréquence et TGV Max ne prévoient aucune disposition d’indemnisation en cas de grève.
Pour les abonnés TER et Transilien, les conventions avec les régions ne prévoient que rarement des possibilités de dédommagement en cas de grève. Ces possibilités sont limitées et peu adaptées au mouvement actuel qui est généralisé et prolongé.
Les dispositifs exceptionnels demandés par la FNAUT
La FNAUT demande à SNCF Mobilités et aux Régions, autorités organisatrices des TER, de mettre en place, dès maintenant, des dispositifs d’indemnisation exceptionnelle.
Au regard des 12 jours de grève par mois prévus pour avril, mai et juin et des difficultés rencontrées avant et après les jours de grève, la FNAUT demande que les abonnements hebdomadaires, mensuels et annuels, TGV, Intercités et TER, fassent l’objet d’une indemnisation exceptionnelle d’au moins 60 % de leur montant, à valoir sur l’abonnement suivant, pour l’ensemble de la période de grève.
Par ailleurs, les possibilités de suspension des abonnements doivent être facilités et accélérées.
Lors des débats parlementaires sur le projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire, la FNAUT proposera des amendement afin que le code des transports prévoit, dans les conventions TER, des dédommagements forfaitaires automatiques et proportionnels au nombre de jours de grève.
Contacts presse :
Bruno Gazeau, président de la FNAUT, tél. 06 76 73 31 09
Être Cassandre est fatigant parce que la malédiction divine ( une sombre affaire de jalousie du dieu Apollon que je vous engage à relire) veut qu’elle ne soit jamais crue. Je me souviens comme si c’était hier de ce bureau du Conseil Général où j’ai prévenu Patrick Mareschal et mes collègues de la montée d’une opposition très forte, venue des rangs des gens de gauche, au projet d’aéroport à NDDL. Ils m’ont ri au nez. Je ne m’étais pourtant pas trompée.
Depuis l’annonce de l’abandon de ce mauvais projet, je voyais venir les nuages : notre incapacité à libérer vraiment la route des chicanes malgré les efforts de beaucoup, paysans, zadistes, militants allait donner une bonne raison au gouvernement d’intervenir. La volonté de beaucoup des nouveaux habitants de refuser la proposition de conventions d’occupation précaire individuelles bloquait le dialogue engagé avec la préfecture. Ce refus était fondé sur une revendication de convention collective certes conforme à ce qui se vit sur la ZAD mais moins prioritaire à mes yeux que la « régularisation » donc la sécurisation des lieux les plus emblématiques de la ZAD. Près de trois mois après l’abandon, rien de concret n’était visible aux yeux de l’opinion publique et aux yeux du gouvernement. Le désir de revanche, ou la volonté de montrer que « force revient à l’État de Droit » allait faire le reste.
Le CéDpa que je copréside avec le maire de NDDL et au nom duquel je parle dans les media avait été très clair et unanime depuis son AG du 14 mars et son CA suivant: demande de libération de la route et soutien aux activités agricoles, sociales et culturelles dans le respect des règles avec droit à l’expérimentation. Un collectif d’élus peut-il dire autre chose ? Nous en avons prévenu les autres composantes du mouvement et en tout premier lieu les habitants. Nous avons dit qu’il fallait faire vite, que la date d’intervention annoncée serait vraisemblablement tenue.
Lorsque cette intervention a démarré, nous n’avons donc pas été surpris. Mais comme à chaque fois ou presque qu’on en arrive à l’épreuve de force, tout dérape ; au-delà de la route, les gendarmes détruisent les 100 noms ( erreur ? volonté de faire un exemple ? Je n’en sais rien ). La machine à faire le pire est lancée : tous ceux qui n’auraient pas bougé si l’opération s’était limitée à la route, ce qui en dit long tout de même sur les problèmes réels que tous connaissaient, remontent en soutien, les déclarations pleuvent de ceux qui ne connaissent souvent pas la réalité de la Zad, l’idée de convergence des luttes plane évidemment, et peut-être de grand soir, la violence augmente chaque jour…Un immense gâchis, une semaine de cauchemar.
Il est toujours plus facile d’être manichéen : le monde est plus simple, on pense qu’il y a les bons d’un côté et les méchants de l’autre. La violence réelle subie, y compris par les plus pacifistes, fait oublier la part de responsabilité que porte le mouvement anti-aéroport dans cette situation. La préfète est une traître, le CéDpa aussi sans doute. Eh bien non, ce n’est pas la vérité. Or le travestissement de la vérité, volontairement ou par aveuglement m’est insupportable et ce travestissement est parfois irresponsable. Personne ne peut me suspecter d’être pro-gouvernement ni anti-zadiste. Je suis consciente de la manière dont la répression de tous les mouvements sociaux s’est aggravée depuis plusieurs années, je suis opposée à l’armement dangereux des forces de l’ordre mais je ne veux pas non plus que fassent la loi, sans la loi, certains radicaux de la route des chicanes ou de quelques autres lieux avec qui je défie quiconque de passer une après-midi.
La vérité, c’est que la préfète n’a jamais demandé que les projets soient ficelés, ce qui nécessite effectivement du temps ne serait-ce qu’à cause de la question de la propriété des terres. Elle voulait un lieu, un ou plusieurs noms, un projet. Était-ce vraiment excessif ? On ne peut pas s’appeler Camille jusqu’à la fin des temps me semble-t-il…mais rien n’est venu, sauf deux jours avant les expulsions, une proposition collective sans un seul nom. Les agriculteurs historiques vont eux aussi devoir signer des conventions précaires avant que ne soit réglée la question de la propriété des terres, la Zad va-t-elle leur demander de ne pas le faire au motif qu’il faudrait une convention collective ? J’en doute. Et si c’était le cas obéiraient-ils ? J’en doute encore plus...
La vérité, c’est que la Zad a deux faces, une face lumineuse et une face plus sombre. Les pro-aéroport n’ont montré que la face sombre, en ont fait leur miel pendant des années, certains media aussi. Je me suis exprimée, autant que je l’ai pu, pour parler de sa face lumineuse, des expériences formidables qui y sont nées et qui méritent de continuer. Aujourd’hui, je lis des textes, des prises de position qui occultent les difficultés et oublient la face sombre. Je lis que c’est un combat de fond entre deux agricultures, (voire entre deux mondes), que l’État a menti, que le dialogue engagé était hypocrite etc. Mais enfin regardons la réalité en face et la vérité : en quoi signer des conventions individuelles empêchait-il de poursuivre le non-marché, le maraîchage, l’élevage, la bibliothèque, la conserverie ? La préfète avait entendu le fait qu’il y avait des activités para-agricoles. Tout le monde savait que le combat entre les deux visions de l’agriculture aurait lieu, s’il devait avoir lieu, plus tard sur l’attribution ou la réattribution des terres. On avait du temps à partir du moment où un minimum de lieux étaient sécurisés. Mais le « mouvement » a exigé l’impossible. « Nous sommes les seuls légitimes à nous occuper du territoire » a-t-il clamé, provoquant le retrait immédiat du CéDpa de cette revendication illusoire. En évaluant très mal le rapport de force nouveau né de l’abandon de l’aéroport, et en se figeant dans une posture ne permettant pas la négociation.
La vérité c’est que la délégation de neuf personnes représentant les diverses associations et les zadistes est dépendante d’une assemblée des usages, sorte de parlement de la Zad, dont le fonctionnement aboutit ou à l’impuissance (pour la route par exemple) ou à la radicalité.
La vérité, c’est que des zadistes eux-mêmes n’en peuvent plus des actions négatives de certains de leurs voisins. La vérité c’est qu’il ne fallait jamais le dire au nom de « l’unité du mouvement »...ce que j’écris là ne justifie en rien la violence de la destruction qui est intervenue et n’enlève rien à l’immense peine que nous avons tous de la destruction de certains lieux. Je serais volontiers allée reconstruire avec beaucoup la bergerie des 100 noms mais cette fois pour l’ avenir et pas pour tenir une guerre de tranchée. Cela ne sera pas car je suis désormais « persona non grata » sur la Zad, vient-on de me signifier. J’ai vécu des années sans connaître Notre-Dame-des-Landes et son bocage à qui j’ai beaucoup sacrifié, je pense que je survivrai sans y aller. Et je rêverai simplement aux tritons et aux campagnols en me souvenant que j’ai fait ma part pour les sauver...
Dans mon passé de maire, j’ai eu à régler des histoires d’installations illégales avec des gens du voyage. J’ai été vouée aux gémonies des deux côtés : par les gens du voyage à qui je demandais un minimum de respect des règles, en échange du droit de stationner et des raccordements à l’eau et à l’électricité, et par les sédentaires qui me trouvaient laxiste. Comme si « la juste mesure » était insupportable, alors qu’elle me semble un moyen de vivre ensemble. J’ai un peu l’impression de revivre cette période mais aujourd’hui je suis fatiguée et je ne le supporte plus.
Il est donc temps pour moi de mettre fin à ce combat. Que les donneurs de conseils de tout poil prennent la relève, ils ont l’air d’avoir des idées, certains surtout depuis leur ordinateur ou leur smartphone.
Il est temps aussi de quitter Facebook pour d’autres raisons. Je publie donc ce dernier texte qui vivra sa vie sans moi.
Le point sur l'actualité ferroviaire La libéralisation des services ferroviaires Grandes Lignes
Le 4ème paquet ferroviaire européen, adopté fin 2016, rend obligatoire l'ouverture à la concurrence du transport de voyageurs entre décembre 2019 et décembre 2023 pour les services conventionnés et à partir de décembre 2020 pour les services non conventionnés.
Les dispositions législatives, règlementaires et administratives nécessaires devront être prises au plus tard le 25 décembre 2018.
La position du gouvernement
Le gouvernement n’envisage que la formule de l’open access pour ouvrir à la concurrence les services ferroviaires Grandes Lignes (suivant le modèle en vigueur pour le transport aérien, le fret ferroviaire, les services ferroviaires internationaux de voyageurs et les cars « Macron »). Il a donc retenu le modèle italien (annexe 1) et rejeté le modèle des franchises en vigueur en Grande-Bretagne (annexe 2).
Rappelons que l'open access procède de la seule démarche commerciale d'un opérateur qui va juger si une relation donnée peut être exploitée selon des critères purement commerciaux. On ne peut donc définir à l’avance les axes sur lesquels il peut y avoir de l'open access.
La législation européenne, reprise en droit français, n’autorise l'open access qu’à la condition qu'il ne compromette pas l'équilibre économique d'un contrat de service public existant. En dehors de cette contrainte, rien ne peut empêcher un opérateur de venir challenger la SNCF.
La formule préconisée par la FNAUT
L’expérience montre que l’open access se développe peu (il reste marginal en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Italie). Il a des effets positifs, mais peut aussi avoir des effets pervers (écrémage).
Les franchises ont donné en Grande-Bretagne des résultats très positifs (annexe 2). Mais le dispositif est « lourd », les cahiers des charges sont très détaillés, les effectifs qui les gèrent au ministère des Transports sont importants. La FNAUT préconise un système bien plus économique, sur le modèle de la convention TET : la DGITM définirait les services de base en s’appuyant sur des consultants de compétence reconnue, on laisserait ainsi à l’opérateur titulaire du contrat de larges marges d’initiative.
Mais les franchises créent des monopoles pour la durée des contrats. Un espace d’initiative commerciale est nécessaire pour répondre à des besoins nouveaux et dynamiser ces monopoles.
Le choix à effectuer n’est donc pas entre franchises ou open access : il faut que les deux modèles puissent coexister et se compléter, et donc ne pas exclure la création de franchises.
Contacts presse : - Bruno Gazeau, président de la FNAUT : 06 76 73 31 09 - Michel Quidort, membre du bureau de la FNAUT : 06 12 22 35 54 - Jean Sivardière, vice-président de la FNAUT : 04 76 75 23 31
Assemblée Générale 2018 : Élection du Bureau national de la FNAUT
Au cours de son assemblée générale, les membres de la FNAUT ont réélu le bureau de la fédération, chargé de porter les orientations présentées dans notre communiqué :
Bruno Gazeau, tél. 06 76 73 31 09 président de la FNAUT
Christiane Dupart, tél. 06 80 64 05 60 vice-présidente de la FNAUT présidente de la FNAUT Hauts-de-France
Anne-Marie Ghémard, tél. 06 76 08 62 47 vice-présidente de la FNAUT présidente de la FNAUT Auvergne-Rhône-Alpes
Gilles Laurent, tél. 06 01 88 97 19 vice-président de la FNAUT président de l’Union des Voyageurs du Nord
Jean Lenoir, tél. 06 19 09 78 89 vice-président de la FNAUT pilote du groupe de travail « Train d’Équilibre du Territoire et Auto-train » de la FNAUT
Jean Sivardière, tél. 04 76 75 23 31 vice-président de la FNAUT
Grève SNCF : la FNAUT s’adresse aux syndicats et au gouvernement
La FNAUT, qui a tenu son assemblée générale annuelle le samedi 7 avril à Paris, a confirmé ses préoccupations et préconisations face au conflit qui oppose les syndicats de cheminots et le gouvernement.
La FNAUT s’adresse aux syndicats de cheminots
1 - La FNAUT rappelle qu’elle respecte le droit de grève, mais déplore que les modalités de la grève en cours retenues par les syndicats pénalisent au maximum les voyageurs. Ce sont les usagers les plus modestes, captifs du train, qui sont les plus pénalisés : ils doivent être respectés.
2 - Une grève prolongée menace l’avenir du système ferroviaire, en particulier celui des lignes les plus fragiles. Elle ne peut en effet qu’inciter les voyageurs et les chargeurs à se tourner définitivement vers les modes de transport concurrents du train : automobile, covoiturage, autocar, avion à bas coût, camion.
3 - La FNAUT regrette que les syndicats confondent service public et entreprise publique, ouverture à la concurrence régulée et privatisation. L’exploitation du TER en délégation de service public, sur le modèle du transport urbain, réduira ses coûts d’exploitation et facilitera la sauvegarde des « petites lignes ».
Une telle exploitation, en vigueur en Allemagne, y est approuvée explicitement par les usagers, les contribuables, les écologistes et même les cheminots, car elle s’effectue sans dumping social et favorise l’emploi cheminot. Son succès encourage les pouvoirs publics à investir massivement sur le réseau ferré.
La FNAUT s’adresse au gouvernement
Les orientations du gouvernement ne sont pas à la hauteur des enjeux : elles doivent proposer un avenir crédible au ferroviaire et aux cheminots.
1 - SNCF Réseau doit être indépendant de SNCF Mobilités et conserver son statut d’établissement public. SNCF Mobilités doit recentrer ses activités sur une exploitation de qualité de l’ensemble du réseau ferré national.
2 - La dette ferroviaire, qui est pour l’essentiel générée par l’État, doit être apurée rapidement. C’est indispensable pour permettre une baisse du niveau des péages, un renforcement de l’offre et des investissements plus importants sur le réseau, en particulier sur un grand nombre de « petites lignes » indispensables.
3 - Les conditions actuelles de concurrence entre le rail et les autres modes de transport sont inéquitables et doivent être corrigées : elles pénalisent fortement le rail et entravent son développement.
4 – Les usagers doivent être davantage consultés et mieux représentés dans les instances de gouvernance.
La FNAUT demande au gouvernement et aux syndicats de cheminots d’approfondir des négociations afin de limiter la durée de la grève et la gêne insupportable qu’elle entraîne pour les voyageurs.
Contacts presse :
Bruno Gazeau, président, tél. 06 76 73 31 09
Jean Lenoir, vice-président, tél. 06 19 09 78 89
Jean Sivardière, vice-président, tél. 04 76 75 23 31
La présidente de Région a annoncé que la circulation TER ne reprendrait pas avant septembre 2018 sur la Virgule de Sablé. Le Groupe Écologiste et Citoyen du Conseil régional demande d’une part une meilleure prise en compte des besoins des usagers, d’autre part une expertise indépendante pour évaluer la situation et les responsabilités en cause.
« C’est un véritable fiasco. La virgule de Sablé était censée être une prouesse technologique : faire circuler un TER sur une ligne TGV. Aujourd’hui, sans aucune transparence sur les responsabilités en cause, et alors qu’il y a quelques semaines on nous annonçait une reprise sous peu du trafic, nous apprenons qu’au mieux, ce sera septembre », tempête Sophie BRINGUY, co-présidente du Groupe Écologiste et Citoyen à la Région.
« Les solutions de substitution mises sur la table sont inadaptées et n’offrent pas d’alternative à la voiture », dénonce Lucie ETONNO, membre de la commission Transports à la Région. « La proposition d’une phase test d’un mois pour les liaisons car entre Laval-Angers et Laval-Nantes est inacceptable : c’est une solution transitoire de six mois et fiable, dont les usagers ont besoin pour se projeter ».
Pour les élu-e-s écologistes, trois actions prioritaires sont à mener pour faire face à la situation et obtenir des garanties. Ils attendent des annonces dans ce sens au prochain comité de ligne prévu ce jeudi à Evron en Mayenne* :
Un tour de table pour mettre en place un plan de déplacements (train et car) en vue des six prochains mois, avec pour objectif de réduire au maximum les temps de trajet et de correspondances pour les usagers et avec des tarifs adaptés, avec l’ensemble des maires des villes concernées (Sablé-sur-Sarthe, Laval, Angers, Nantes, Rennes) et les Régions Bretagne et Pays de la Loire.
Une expertise indépendante pour évaluer finement les causes du dysfonctionnement afin que les éventuelles responsabilités de chacun soient assumées
Des gestes forts vis-à-vis des usagers à négocier avec la SNCF: indemnisations des usagers, et dès la remise en fonctionnement de la virgule, une offre de commercialisation attractive avec la montée en charge progressive prévue de 8 A/R journaliers dans un délai raisonnable.