L'expo consiste en une vidéo d'un trajet virtuel du futur tram, avec arguments distillés au fil des images.

Association régionale des usagers des transports des Pays de la Loire -
FNAUT Pays de la Loire
Les régions acceptent donc de participer à des travaux de modernisation du réseau ferré dans le cadre des futurs contrats de projets (rectification de tracé, signalisation plus moderne) ou la création de lignes nouvelles : elles en ont les moyens (elles ont largement financé les routes dans le cadre des contrats de plan et continuent d’aider les départements à faire des routes). Mais elles estiment que l’entretien et la régénération du réseau ferré (objectif : empêcher le vieillissement) sont du ressort de l’Etat (RVB = renouvellement voie-ballast, remise en état d’ouvrages d’art).
Selon RFF, les lignes UIC 7 à 9 bénéficient d’une péréquation des péages avec les lignes plus circulées. Le gouvernement a lancé un programme intéressant de régénération, mais très étalé dans le temps, faute d'argent devant l'ampleur de la tâche délaissée de l'entretien du réseau "non TGV".
Une voie ferrée antédiluvienne, où circulent des TER (Auvergne) : si la région en paie
la rénovation, il lui faudra continuer de louer l'usage. Les élus commencent à réagir. Il y a de quoi !
Alors que les agglomérations sont naturellement propriétaires des infrastructures ferroviaires qu'elles paient de leur poche, comme le réseau de tramway de Nantes et bientôt ceux du Mans et d'Angers, c'est l'Etat, via Réseau Ferré de France (RFF) qui reste propriétaire des infrastructures ferroviaires rénovées à coup de fonds européens et régionaux, comme sur Angers Cholet. Avec, en punition supplémentaire pour les régions, une facturation par RFF à la région de la location de l'infrastructure rénovée, pour chaque TER qui y circule. Un comble !
Quand le locataire paie le ravalement !
Question : RFF doit-il conserver la propriété de la totalité du réseau ? Est-il souhaitable, au contraire, que les régions puissent devenir propriétaires de certaines lignes "d’intérêt local" (voyageurs, fret ou mixtes), telles que des antennes utilisées uniquement pour des trafics intrarégionaux, comme Nantes Pornic, La Possonnière Cholet, ou Nantes Châteaubriant, lorsqu'elle sera remise en service ? La Collectivité Territoriale Corse est ainsi propriétaire de son réseau et, par ailleurs, elle peut lancer des appels d’offres pour l’exploitation (l’exploitant actuel est une filiale de la SNCF). Certains départements sont également propriétaires d’infrastructures ferroviaires.
L’avantage attendu d’une propriété régionale est l’espoir d’un entretien moins coûteux que celui effectué par la SNCF (actuellement en situation de monopole) grâce au jeu de la concurrence avec des entreprises privées locales, et effectué plus régulièrement, et une disparition des péages.
Difficultés : le manque de compétences techniques des régions, la perte d’économies d’échelle pour les grands travaux.
D'après une note du Conseil national de la FNAUT
Le portefeuille des trains Corail intercités, produit de l’histoire (« ni TGV ni TER ») est hétéroclite, il comporte des liaisons courtes, intrarégionales ou entre régions adjacentes, et des liaisons à longue distance (Lyon-Nantes). Les volumes de clientèles (massifs dans le bassin parisien, parfois très faibles ailleurs), les fréquences et les déficits varient fortement d’une ligne à l’autre. Cette organisation (de transition ?) n’est pas lisible pour le public et les responsables politiques : Nantes-Orléans, Nantes-Rennes sont des TER ; Caen-Tours et Nantes Bordeaux sont des Corails ; la répartition confuse des trains entre TER et Corails ne favorise pas une gestion efficace.
Un Corail Nantes Bordeaux en gare de La Roche sur Yon (Vendée)
Les propositions de la FNAUT :
- Créer des comités de lignes comprenant la SNCF, RFF, le ministère des Transports, les régions, les usagers, les syndicats pour observer l’évolution de la fréquentation et des recettes ligne par ligne et étudier des améliorations.
- Ne serait-il pas plus logique que les liaisons courtes (régionales et entre deux régions adjacentes) soient confiées aux régions (avec une participation financière de l’Etat), et les liaisons longues (traversant deux ou plusieurs régions) soient gérées par la SNCF en même temps que les TEOZ et les TGV qui dégagent des bénéfices ? On aurait alors une répartition claire des responsabilités : un réseau grandes lignes structurant (radiales et transversales) placé sous la responsabilité de l’Etat, autorité organisatrice, et de la SNCF exploitant, et un réseau TER géré par les régions.
- L’arrivée de nouveaux exploitants dépend sans doute de l’état des infrastructures.
D'après une note de la FNAUT
A Château-Gontier, même s'il n'y a plus de circulation de trains de voyageurs, les infrastructures
demeurent pour les accueillir comme ce pont rail sur la Nationale 162.
(commune de St Fort, sortie sud de Château-Gontier)
Quelques élèments qui permettront d'apprécier l'importance des TER pour le département des Pays de la Loire qui a le moins bénéficié de la Régionalisation des Transports.
FNAUT Mayenne
Des crédits pour la "virgule" de Sablé