Une grève de la faim pour faire (ré)fléchir les porteurs du projet de ND des Landes
Communiqué de presse
Mercredi 25 avril 2012
Notre Dame des Landes : une grève de la faim qui doit faire (ré)fléchir les porteurs du projet !
Depuis maintenant 15 jours, deux paysans ont commencé une grève de la faim pour exprimer leur refus de se voir exproprier de leur exploitation agricole. Ils ont été rejoints dans cette action par une élue conseillère générale de Loire Atlantique. France Nature Environnement et FNE Pays de la Loire apportent leur soutien à cette action et réaffirment leur opposition au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes.
FNE et FNE Pays de la Loire soutiennent cette action non-violente
FNE et FNE Pays de la Loire tiennent à transmettre toute leur sympathie aux trois personnes, Michel Tarin, Marcel Thébault et Françoise Verchère, engagées dans une action non violente afin de s’opposer aux expropriations. Elles soutiennent cette action qui marque un engagement vrai et profond de la part de ces personnes et qui ne peut qu’appeler les porteurs du projet d’aéroport et ses plus fidèles soutiens à remettre en question leur choix.
FNE et FNE Pays de la Loire rappellent que le monde a changé et que ce projet n’est plus à l’ordre du jour
Force est de constater que, malgré les conclusions du Grenelle de l’environnement sur la nouvelle démocratie écologique et le développement du ferroviaire, malgré les conclusions de la conférence internationale de Bali sur la nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre, malgré la flambée du prix du pétrole, malgré la mobilisation citoyenne, le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes n’est pas remis en cause. Il s’agit d’un projet d’un autre siècle.
Yves Lepage, président de FNE Pays de la Loire, indique que « devant le courage des trois personnes engagées dans ce combat contre les expropriations, les porteurs du projet, concessionnaires, financiers et politiques, doivent accepter de remettre à plat l’étude du projet et prendre en compte la situation économique, sociale et environnementale actuelle, ce qui conduirait sans aucun doute à annuler la création d’un nouvel aéroport ».