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Publié par Fnaut Pays de la Loire

Trains Corail : résumé des améliorations proposées

 

La hausse des tarifs TGV ne doit pas monopolyser l'attention car voyager en train n'est pas synonyme d'un usage exclusif du Train à Grande Vitesse. Le corail existe encore et c'est peut être le moment de les redynamiser. La FNAUT propose des aménagements à la politique préconisée pour les Corails à ce jour...


On peut améliorer le service en travaillant dans deux grands domaines : la qualité et les prix.

L’expérience montre en effet – voir l’exemple des TER – que l’accroissement des recettes est souvent supérieur à celui des charges.


• Les 5 grands axes de l’augmentation de la qualité de service sont simples à mettre en oeuvre :


+ L’augmentation des fréquences (baisse du déficit sur Paris – Granville en passant de 3 à 4 puis 5 A/R).

Les études détaillées faites par la FNAUT montrent qu’il faut :

- 10 à 15 relations/jour/sens pour les courtes distances ; c’est souvent déjà fait : Rouen / Troyes – Paris… ;

- au moins 6 A/R pour les distances moyennes de 300 à 600/700 km ; on en est souvent très loin : Bordeaux – Nantes, mais aussi Lyon – Dijon – Metz – Nancy (3 A/R), Montpellier –Marseille – Toulon – Nice (2 A/R) ;

- pour les longues distances : 2 relations diurnes et un train de nuit.

 

2005-la-roche-sur-yon-corail-1v.jpg

Avant l'électrification le Nantes / Bordeaux à La Roche Sur Yon.


+ La création de relations directes.

Elles ne coûtent pas de km x trains. Très bien perçues par la clientèle (comme un gain de temps du voyage de 1h30), leur suppression fait fortement baisser le trafic. A titre d’exemple, relations intéressantes à rendre (ou rétablir) directes :

- « grandes lignes » : Bayonne – Toulouse (Corail Intercités) + Toulouse – Nice (Corail Téoz) ou Toulouse – Lyon (TGV),

- « cabotage » moyenne distance TER + TER : Paris – Bar-le-Duc + Bar-le-Duc – Nancy, comme commencent à le faire certaines régions : Dijon – Lyon – Grenoble.


+ La gestion en qualité des correspondances :

quai à quai, temps d’attente réduit, garantie d’attente ou de report dans un autre train dans un délai maximum. (En cas de retard un dédommagement Paris – Gap est différent d’un Gap – Paris ! Le client peut ne pas avoir de place assise garantie, malgré la réservation obligatoire !).


+ Les prestations annexes :

transport de vélos (facile et généralisé), restauration de niveau correct (plats chauds) qui valorise le train (équivalent à un gain de temps) ; la SNCF annonce 130 M€ pour la modernisation du matériel, mais réforme simultanément les bar-Corail en excellent état.


2005-corail-tag-2v.jpg

Des prestations à la hauteur du service demandé (Dans Le Nantes / Bordeaux , il y a quelques années)


+ La lisibilité de l’offre.

L’offre actuelle, unique en Europe, est cloisonnée et n’a aucun sens :

- Lunéa, Téoz : réservation obligatoire (Nevers – Clermont-Ferrand : 1h30), Corail : facultative ou impossible (Bayonne – Toulouse 3h30 : impossible), TER interrégionaux : impossible.

- Un label unique : des trains « Intercités » à réservation facultative pour les trains de jour, comme en Allemagne et en Suisse.

- Adaptation de la tarification, avec pour objectif l’incitation au report modal.


+ Prix spécifiques pour :

- les déplacements de courte durée (gain de temps du TGV et du train de nuit), pas seulement en week-end,

- les mini groupes (2 à 8 personnes : berline et monospace),

- les groupes (50 personnes : autocar, voyages scolaires).


+ Billets accessibles par tous les canaux de vente ;

échanges et remboursements faciles et gratuits, sauf « Prem’s », pour répondre à la souplesse de l’automobile.


+ Retour à l’ancien calendrier voyageur,

celui mis en place le 6 juillet 2008 est très défavorable aux Corail Intercités province - province.

 

 

Suite du communiqué de Presse du  29 12 2009

 de la FNAUT Nationale

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