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Publié par Fnaut Pays de la Loire

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Communiqué de presse du

Collectif d'élus Doutant de la pertinence de l'aéroport
de Notre-Dame-des-Landes

du 17 décembre 2012 

 

 

Reconstruire l'aéroport sur lui-même


Le CéDpa vient d’écrire à la Direction Générale de l’Aviation Civile pour demander communication de sa note qui, d’après Presse-Océan du 8 décembre 2012, «démonte les conclusions » de l’étude CE Delft.

 

En effet, l’article ne répond précisément à aucune des critiques émises par le bureau d’études européen ; celui-ci avait en effet à la demande du CéDpa expertisé l’étude économique initiale de l’enquête publique de  2006 (faite par la DGAC ?) et avait conclu que les bénéfices de l’opération avaient été largement majorés pour prononcer l’utilité publique du projet.

Un an après la sortie de cette expertise, il était effectivement temps qu’il y ait une réponse ; mais elle paraît pour l’instant sans consistance aucune !


Les élus du CéDpa du sud-Loire de l’agglomération s’inquiètent aussi des conséquences d’un transfert de Nantes-Atlantique, sur l’emploi, les équilibres territoriaux, et les déplacements des habitants. Le Sud-Loire doit regagner des emplois.Comment cela pourrait-il se faire en déplaçant l’aéroport et en fragilisant sa zone d’activités associée ?


De même, ils s’étonnent que les porteurs de projet annoncent 15 000 nouveaux habitants au cœur de l’agglomération en cas de transfert de l’aéroport. Les zones actuellement gelées à cause du Plan d’Exposition au Bruit sur les PLU de Bouguenais et Rezé pourraient accueillir environ 3500 à 4000 nouveaux habitants, pas beaucoup plus.

Où met-on les autres ? A St-Aignan ? Ce n’est pas le cœur de l’agglomération, on en conviendra. Aux Couëts, dans une vaste opération de densification de l’existant ?

Si oui, les habitants en sont-ils informés et d’accord ? Sur la zone actuelle de l’aéroport, à  côté d’Airbus et  de la piste, qui restera ? Curieuse idée et même question : qu’en dit la population ? Quelle forme prendrait la ville dans ce secteur ? Bref, où sont les 600 ha désignés  comme formidable réserve d’urbanisation libérée par le transfert ?


Enfin, les élus du CéDpa affirment que si la ville doit se reconstruire sur elle-même en économisant l’espace, comme l’affirment désormais en cœur urbanistes et élus, elle n’a pas à sacrifier des milliers d’hectares naturels sur d’autres territoires mais doit aussi « reconstruire son aéroport sur lui-même »

 

 

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