Quand la SNCF ferme la porte au nez des voyageurs…. la CLCV réagit
"Tout voyageur doit impérativement monter à bord au plus tard 2 minutes avant l’heure de départ du train...."
C'est en ces termes que commencent le communiqué de Presse de la CLCV sur la nouvelle politique commerciale de la SNCF ou il ne fera pas bon d'être retardataire...
Reste à savoir si cette nouvelle politique s'appliquera également à la SNCF dont les trains connaissent fréquemment des retards ... Car enfin pointer du doigt les retardataires voyageurs mais oublier de parler de ceux récurent de l'entreprise cela ressemble étrangement à un joli escamotage...
Communiqué de Presse
du 23 mai 2012
Quand la SNCF ferme la porte au nez des voyageurs….
« Pour assurer le départ à l’heure des TGV, Téoz et Lunéa, tout voyageur doit impérativement monter à bord au plus tard 2 minutes avant l’heure de départ. Au-delà de ce délai, l’accès au train n’est plus garanti ».
Tel est le message imprimé au dos des billets. Mais la mise en œuvre systématique de ces dispositions ne se fait pas toujours sans désagrément pour les voyageurs.
Ainsi, les cas se multiplient de voyageurs qui arrivent sur le quai, portières de leur train fermées avec impossibilité de monter à bord. Et lorsqu’ils interpellent les agents de la SNCF présents sur les quais, ils s’entendent dire, pas toujours aimablement « adressez-vous à l’accueil ».
Nous pouvons tout à fait comprendre qu’une des conditions pour arriver à l’heure est … de partir à l’heure. Afin d’éviter ces incidents navrants, et pour habituer les voyageurs à ces dispositions, nous demandons que l’heure limite d’embarquement soit indiquée de façon visible sur le recto du billet, ou au minimum, l’obligation de monter à bord deux minutes avant le départ, et qu’une information soit délivrée aux guichets.
Par ailleurs, au verso sont précisées les sanctions applicables aux voyageurs ayant un billet à régulariser à bord des trains (d’un montant pouvant aller de 10 € en se présentant spontanément au contrôleur, à 128 € en cas de fraude). Alors que de plus en plus de gares ferment ou sont fermées à certains horaires, que souvent les automates dysfonctionnent et que l’émission des billets avec une machine portable par le contrôleur ne doit pas très onéreuse, le montant demandé pour l’édition d’un billet par le contrôleur, ne nous parait pas justifié.
Thierry Saniez