Pour l'AUT 85 : rien de concret pour les usagers des transports ...
Le Président de l'AUT, Jean-Paul Juillet répond aux questions d'une journaliste de Ouest France.
Alors qu'en Sarthe et en Mayenne, des associations et des collectifs militent pour la réouverture de lignes ferroviaires au trafic fer en Vendée, l'AUT continue son action pour faire aboutir une promesse électorale... non tenue.
Pour les usagers du transport : il n'y a rien de concret ...
L'association vendéenne demande toujours la réouverture de la ligne SNCF Fontenay-Niort ...
Et souhaite un arrêt à Velluire.
Deux questions à ... Jean-Paul Juillet, Président de l'Association des Usagers du Transport de la Vendée.
Où en est-on de la réouverture de la ligne Fontenay-Niort ?
C'est toujours au point mort. On est passé d'une convention État-Région, qui estimait la réouverture à 8 millions d'euros en 2007, à une étude réalisée ensuite par Réseau ferré de France (RFF), qui estimait les travaux nécessaires à 43 millions d'euros. Le vice-président de la Région chargé des transports dit que le projet n'est pas enterré à condition que toutes les collectivités participent financièrement. Mais ni le Département de Vendée ni la ville ou l'agglomération de Niort ne veulent y participer.
Et les travaux sur la ligne Bordeaux-Nantes, entre La Roche-sur-Yon et La Rochelle ?
Cet hiver, 6 000 traverses ont été remplacées, soit une sur 40. Ces travaux étaient faits seulement pour éviter une plus grande détérioration. Nous aurons, en octobre, le résultat de l'étude globale d'Inexia, la filiale de RFF, sur ces travaux de modernisation et une précision du coût en fin d'année. RFF ne va pas engager des travaux, pour une ligne peu utilisée, si les collectivités ne paient pas.
Nous continuons à défendre un arrêt du TER à Velluire car il n'existe pas de halte entre Luçon et La Rochelle. Nous sommes satisfaits que le conseil de développement de Fontenay-le-Comte ait adressé un courrier aux élus des régions Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Aquitaine demandant le maintien de la double voie, sa modernisation et la création d'un arrêt à Velluire.
La gare de Velluire
Enfin, concernant le guichet SNCF de la ville, il ne reste plus qu'un seul employé depuis mars. L'autre a été mutée. Au 31 décembre 2014, la SNCF arrêtera de financer ces bureaux de ville, c'est dans le projet SNCF vision 2015. Nous continuons à nous battre pour le maintien du guichet avec une présence humaine.
Propos recueilli par Sophie CAPELLE