Le collectif transport évalue le PDU de Nantes Métropole (4 et fin ... presque)
Notre texte peut être consulté dans son intégralité sur le site du Conseil de développement http://www.nantes-citoyennete.com/
Les lignes d’action et les têtes de chapitres sont celles du texte voté à l’époque par le conseil de l’équivalent de notre Communauté urbaine.
Bonne lecture. Dans l'attente de vos réactions
5ème Ligne d’action
ORGANISER LE TRANSPORT DES MARCHANDISES EN VILLE
26) Harmoniser les règlements en matière de livraisons et se donner les moyens de les faire respecter :
L’harmonisation a été réalisée, reste à faire respecter la réglementation. Tout comme pour l’incivisme fréquent des l’automobilistes qui pénalise régulièrement les transports en commun ou la sécurité des cyclistes et des piétons.
27) Maintenir des fonctions de transport et logistique à proximité de l’hypercentre pour assurer sa desserte dans l’avenir :
L’idée de réaliser une plateforme de distribution avec des véhicules propres, silencieux et de petits gabarits est restée au stade du concept… On continue donc de voir des poids lourds venir livrer des petits paquets en polluant et en encombrant la ville.
28) Accompagner l’évolution des grands équipements logistiques de l’agglomération :
Ce projet est en cours dans le cadre du projet Chemetov d’aménagement de l’île de Nantes avec le déménagement du centre de tri de wagons SNCF vers le Grand Blottereau. Il semble acquis, comme le demandait le collectif transport, que dans ce cadre, deux voies de chemin de fer soient préservées, avec des raccordements sur toutes les lignes en circulation sur l’île, afin de préparer le tissage de l’étoile ferroviaire.
6ème Ligne d’action
29) Elaborer un schéma de circulation des poids lourds
Objectif non réalisé à notre connaissance.
30) Mener des actions de sensibilisation des communes et des professionnels sur les enjeux du transport de marchandises en ville :
Si ces actions ont été menées elles n’ont semble t-il pas abouti à des résultats spectaculaires…
31) Développer une offre nouvelle de stationnement dans les pôles d’échanges en direction notamment des migrants domicile-travail :
L’extension des P+R s’est poursuivie avec des succès divers. Pris d’assaut à Neustrie ou à Vertou, délaissé à Morlière, ils contribuent à la multi modalité des déplacements. Encore que, par rapport aux objectifs de départ, les utilisateurs de deux roues aient été laissés pour compte. Sauf dans les derniers aménagements aux abords des gares (Vertou et Pont Rousseau) ou de véritables stationnements protégés ont été réalisés.
32) Engager une démarche concertée de modulation des normes de stationnement imposée par les articles 12 des POS pour ce qui concerne les activités de bureaux :
Voir notre analyse sur le stationnement au chap. « retour sur le diagnostic et les enjeux »
33) Mettre en place de nouvelles modalités pour développer le «stationnement résidants» dans les centres urbains :
Réalisé avec un nouveau déploiement cet été.
34) Adopter des mesures de gestion du stationnement adaptées aux besoins des visiteurs dans les centres urbains :
Entre les bornes rétractables dans le secteur historique, les parkings silos, les horodateurs, les équipes SVP, cet objectif est atteint sans grands heurts (et avec beaucoup de tolérance, la nuit dans les rues piétonnes…) puisque l’enquête montre qu’une majorité de concitoyens trouvent le stationnement plutôt aisé dans l’agglomération (même à l’intérieur des 1ers boulevards de ceinture).
Il s’agit de trouver le juste équilibre entre la facilité de stationnement pour ne pas brider l’activité dépendante de l’utilisation nécessaire d’un véhicule et la dissuasion pour les véhicules non indispensables dans la ville. Quoiqu’il en soit, quitte à se répéter, il existe une marge de manœuvre sur la politique de stationnement de surface, qui reste indispensable pour un partage de la voirie en faveur des transports en commun, des vélos et des piétons.