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Publié par Fnaut Pays de la Loire

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Communiqué de Presse

 


La FNAUT demande que la concurrence entre opérateurs ferroviaires sur les lignes internationales soit encadrée par l’Etat.

 

La prochaine disparition du monopole d’exploitation de la SNCF sur les grandes lignes internationales va se faire sur le modèle aérien : plusieurs opérateurs ferroviaires pourront coexister sur un même itinéraire.

 

Un bénéfice ... et des nouveaux usagers pour le rail...

Les voyageurs pourront en tirer un bénéfice si les nouveaux opérateurs (Trenitalia, Veolia, …) proposent une offre différente de celle de la SNCF (relations nouvelles de jour et de nuit, dessertes directes, accès sans réservation obligatoire, fréquences élevées, aménagement intérieur du matériel roulant, restauration et autres services à bord, transport des bagages et des vélos, structure et niveau de la tarification, information) et attirent ainsi au rail une clientèle nouvelle.

 

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Trains à grande vitesse Italien bientôt sur le réseau Français  (Rome, Eté 2008) ETR 450 et ETR 500  de la socièté TRENITALIA

 

Concurrence = Risques

Cependant la concurrence sur le modèle aérien présente aussi des risques : complexité de l’information sur les horaires et les prix, dispersion des guichets dans les gares, correspondances, difficultés d’échanges des billets. Les voyageurs ferroviaires réclament de la clarté et de la simplicité.

 

L’Etat doit assurer un contrôle

Dans ces conditions, la FNAUT demande que l’Etat élabore un cahier des charges qui s’impose à tous les exploitants en matière de validité des tarifs sociaux, de qualité minimale des services, de respect des droits des voyageurs (respect des horaires, dédommagements en cas de retards importants, traitement des litiges).


 

2002-angers-duplex-v1.jpgLa SNCF sera-t-elle sur le même pied d'égalité que les nouveaux transporteurs...?

 

Tous sur le même pied d'égalité...

Afin de limiter le risque d’écrémage des relations les plus rentables par les nouveaux opérateurs, la FNAUT demande que, par analogie avec le système aérien (fonds de péréquation du transport aérien intérieur), tous les opérateurs soient placés sur pied d’égalité et contribuent au financement des relations d’aménagement du territoire comme le fait actuellement la SNCF.

 

En 2017 une ouverture plus large à la concurrence...

La concurrence entre opérateurs pourra être introduite à partir de 2017 sur les grandes lignes intérieures. La FNAUT estime que, dans ce cas, le modèle aérien n’est pas adapté : le modèle des franchises en vigueur en Grande Bretagne (allotissement du réseau) est plus à même de garantir les intérêts des voyageurs.

 

 

Communiqué de Presse de la FNAUT Nationale

15/02/2010

Jean Sivardière, président
Jean-François Troin, vice-président
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J
<br /> Une précision de taille: ce n'est pas la SNCF qui a vendu le concept TER aux régions.C'est la Loi sur les Transports Intérieurs (LOTI) qui leur a donné cette compétence .<br /> Celles-ci ont maintenu les quelques dessertes omnibus survivantes, mais elles ont surtout créé des dessertes rapides entre grandes villes du territoire.<br /> Ainsi la desserte fine que tous les candidats aux régionales nous promettent a été oubliée par toutes les majorités qui se sont succédées.<br /> L'augmentation faramineuse du nombre de voyageurs TER est dûe en grande partie au report du TGV sur le TER , et grâce à l'adaptation inhérente de certains tarifs sociaux: distance maxi 75 km portée<br /> à 120 km, ce qui permet de laisser l'abonnement TGV au vestiaire.<br /> De même certains prétendent qu'ils ont sauvé les dessertes Corail.<br /> Il n'en est rien: elles ont été tronçonnées ou réduites dans de nombreux cas dans le but évident de faire subventionner des dessertes d'aménagement national par les régions. <br /> <br /> <br />
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F
<br /> Concernant le TER : la LOTI est une loi d'orientation et elle n'a aucun caractère contraignant: certains Décret d'application n'ont pas été publiés ou sont sortis tardivement.Commercialement la<br /> SNCF a vendu les TER dans les années 80 aux régions; C'est tellement vrai que c'est une marque déposée qui ne s'applique qu'au train; Les autocars ne sont pas TER mais sont des services régionaux.<br /> La Région a récupéré cette compétence c'est vrai. L'exploitant reste la SNCF avec "sa compétence " technique. La suppression des services est dû à la SNCF. C'est elle qui jusqu'à très récemment<br /> proposait la desserte des TER . D'ailleurs les associations étaient informées avant la mise en service il y a quelques années encore sans pouvoir faire grand chose d'ailleurs. Depuis la<br /> Régionalisation et le changement de majorité ce n'est plus le cas... Les réunions de consommateurs / sncf avaient même disparu... L'idée des Taxi TER est une idée de la SNCF par exemple et la<br /> fermeture des gares également...repris par la Région il est vrai ou entériné par elle si vous préférez. Concernant le transfert TGV / TER / il n'en est rien ; Le trafic TER est passé de 6,8<br /> millions de v . en 1997 à 15 millions en 2008 sans que le trafic TGV ait baissé. La mobilité a explosé mais c'est la même chose pour la route avec un tassement c'est dernier temps à cause du prix<br /> du pétrole...<br /> <br /> <br />
D
<br /> "Par ailleurs, contrairement à ce qui a pu être dit dans notre blogue dans le passé, la concurrence ne signifie pas dégradation de la sécurité! Bien au contraire même."<br /> Ah bon ?<br /> Avez-vous lu l'article du Monde diplomatique de décembre dernier sur la situation de la S-Bahn en Allemagne (pays qui nous est pourtant souvent montré en exemple en matière ferroviaire... peut-être<br /> parce que ses tarifs très élevés donnent un prétexte pour prendre encore plus les usagers français pour des vaches à lait ?) ?<br /> Cela donne matière à réflexion sur ce sujet...<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Le problème de la sécurité est lié au matériel, à la formation, à l'entretien des voies et aux causes extérieures (PN). Si l'on prend l'Angleterre, la sécurité c'est améliorée dès que<br /> l'infrastructure a été re-nationalisée car la privatisation tout azimut de M. Thatcher a été une catastrophe... Mais il faudrait prendre l'exemple de la Suisse ou du Japon qui ont développé la<br /> concurrence. Je pense qu'il est inutile de focaliser sur les "cas excessifs". Il faut en tirer les leçons. Mais je le dis franchement le système actuel me sort par les yeux et la SNCF est la<br /> première a créer les conditions et les salariées aussi dans certains cas ne sont pas étrangers à cette situation. Je crois qu'il faut repenser un nouveau système ferroviaire avec des gardes fous<br /> évidemment où chacun à sa place car " le chemin de fer est le mode de transport du XXI ème siècle s'il survit au xx ème..."<br /> <br /> <br />
V
<br /> Opérateurs privés en Bretagne : deux courtes lignes GUINPAMP PAIMPOL<br /> et CARHAIX et le moignon SALBRIS VALENCAIS de l'ex Le Blanc à Argent.<br /> Vous auriez du ajouter: Nice Digne et les gare RFF desservies par des réseaux<br /> étranger : Delle par les CFF, Audn le Tiche par les CFL.................<br /> La SNCF exploite les sillons juteux, sur la LGV SE, les FS vont essayer  de farie<br /> circuler des trains sur cette ligne encombrée.....................<br /> Vous voyez un privé faire circuler un train de nuit de Paris Atz à Millau via<br /> Limoges et Rodez...................<br /> Quant on pense que trois régions sont incapables de créer des relations rapides<br /> Bordeaux Clermont-Ferrand, les ASF propose des bus rapides sur A89.<br /> <br /> <br />
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F
<br /> La SNCF a abandonné beaucoup d'itinéraires. Son offre de train de nuit est squelettique.Le privée peut-il suppléer à la carence d'une entreprise publique dont le principal actionnaire est l'Etat<br /> qui ne remplie pas ses missions régaliennes ? Il faut que l'Etat définisse les missions et précise ce qu'il attend de ses exploitants dans le cadre d'une Délégation de Service Public pour les<br /> privées et dans le cadre de l'EPIC SNCF.<br /> <br /> <br />
J
<br /> Je pensais que l'ouverture à la concurrence pour les services voyageurs était effective depuis le 13 décembre 2009. Me trompais-je ?<br /> <br /> Par ailleurs, contrairement à ce qui a pu être dit dans notre blogue dans le passé, la concurrence ne signifie pas dégradation de la sécurité! Bien au contraire même. Les conditions juridiques et<br /> les responsabilités impliquées au civil pour certains des dirigeants des compagnies d'exploitants sont telles en cas d'accident grave que le premier objectif d'un nouvel exploitant sera de garantir<br /> la sécurité des voyageurs.<br /> Des audits des systèmes de gestion de la sécurité ("Safety Mangement Systems" ou SMS) tels que prévus par l'agence européenne de sécurité ferroviaire et l'EPSF, seront là pour en donner la mesure<br /> et faire connaître si besoin au public le niveau d'engagement de ces nouveaux exploitants.<br /> <br /> <br />
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F
<br /> oui en effet mais le temps que les opérateurs arrivent...<br /> <br /> <br />
D
<br /> Je ne partage pas l'opinion que c'est la régionalisation qui aurait sauvé les trains régionaux. Le développement relatif (bien contradictoire et extrêmement insuffisant, mais certes réel) des TER<br /> est le résultat d'un rapport de force qui a débouché sur un compromis, favorisé par l'indifférence que je regrette d'un certain nombre d'usagers au type d'exploitation.  L'État a vu <br /> qu'il ne pourrait pas complètement lâcher les omnibus sans que cela ne crée des remous un peu trop gênants. Mais le rapport de forces n'a pas été suffisant pour obtenir un vrai développement global<br /> et cohérent du rail, encore moins pour que la SNCF redevienne un vrai service public présent sur tout le territoire et assurant toutes les dessertes utiles aux usagers. D'où ce "donnant-donnant" :<br /> on accepte de développer un petit peu les TER, au moins dans un premier temps (pensez au rapport de la cour des comptes : si on ne les arrête pas, les régressions graves sont loin d'être finies,<br /> même pour les TER), mais en échange vous nous laissez démanteler la SNCF. Et quand tout est bien tronçonné, pas vraiment facile de s'y retrouver de lutter efficacement pour une vraie politique du<br /> rail au niveau national, sans parler des dégâts pour les cheminots...<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Et pourtant la régionalisation a été essentielle et en tout cas les conventions signées avec les Régions a préservé "les omnibus" car dans les cartons figuraient bien un plan pour se débarasser du<br /> réseau non TGV ou performant. Et la SNCF n'y était pas étrangère.Tous les niveaux de la SNCF ne souscrivaient pas à ce plan mais certains s'en accommodaient... L'Etat a piloté cette politique avec<br /> ces orientations générales. Il y a eu 1982 avec un léger sursaut et l'arrêt des fermetures de certaines lignes (je pense à Tours / Chinon et à quelques mois près Nantes / Châteaubriant et La Suze /<br /> La Flèche auraient pu être sauvé...). Il faut se rappeler comment certaines lignes ont été sabordés (par la SNCF)en désorganisant les correspondances des trains... Les "anciens" de la FNAUT<br /> pourrait mieux l'écrire que moi... Mais il faut se rappeler de l'état d'esprit de certains parlementaires souvent de droite tirant sur la SNCF et dénonçant le "coût" des trains pour la<br /> collectivité... J'ai encore quelques noms d'élus en tête... C'était dans les années 70 -80. La Régionalisation (le conventionnement TER dans un premier temps) a opéré un changement d'état d'esprit<br /> chez les élus qui ont dû s'immerger dans un domaine de compétence qu'ils ne connaissaient pas, secondés aussi par des techniciens au service de la collectivité... Les omnibus, sans cette<br /> modification des compétences n'auraient pas survécu surtout qu'il y avait aussi l'indifférence des usagers lambdas à une époque des 30 glorieuses et de la voiture "reine". A l'époque les tramways<br /> et trolleybus disparaissaient de nos réseaux urbains...<br /> <br /> <br />
D
<br /> "Dans ces conditions, la FNAUT demande que l’Etat élabore un cahier des charges qui s’impose à tous les<br /> exploitants en matière de validité des tarifs sociaux, de qualité minimale des services, de respect des droits des voyageurs (respect des horaires, dédommagements en cas de retards importants,<br /> traitement des litiges)." Si on veut être sûr que les horaires et dessertes soient coordonnés, que les voyageurs ne perdent pas leur billet en cas de correspondance ratée par retard d'un premier<br /> train, etc., le plus simple et le plus sûr ne serait-il pas de dénoncer l'ouverture à la concurrence elle-même ?!?<br /> <br /> On a un peu l'impression, en lisant ce communiqué, que la FNAUT nationale se rend compte qu'on introduit un loup dans la bergerie (certes hélas déjà largement menacée), mais qu'au lieu de le<br /> dénoncer en tant que tel, elle demande de limer les dents, museler ou apporter de la viande extérieure à cet aimable carnassier pour avoir des garanties qu'il ne dévore les herbivores<br /> présents...<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Absolument pas, la FNAUT a toujours été favorable aux possibilités des nouveaux exploitants. Dois-je rappeler qu'elle a contribuer à sauver les trains régionaux anciennement appelé "omnibus" que la<br /> SNCF lâchait... La SNCF a vendu dans les années 80 le concept TER aux régions et personne ne poussait la SNCF à le faire. En région il y a déjà des exploitants privés (En Bretagne, En région<br /> Centre...)pour le compte de la SNCF... Et dans l'urbain les Suisses de Car Postal apportent de "l'air frais" dans l'exploitation... Les garanties que demandent la FNAUT sont normales pour défendre<br /> les usagers car il faut le souligner si une chose ne marche pas chez nous c'est bien le droit des consommateurs qui est bien souvent bafoué... Alors que dans les Pays Anglo saxons les consommateurs<br /> sont un vrai lobby puissant ...<br /> <br /> <br />