Notre Dame des Landes, la fuite en avant continue !
Mai juin 2013
Notre Dame des Landes, la fuite en avant continue : l’exemple des accès
Desservir par un réseau lourd un aéroport isolé, au trafic moyen, relève de la gageure. Les Collectivités, faisant leurs comptes, étalaient leurs divergences : le Département proposait une ligne de bus, la Région rechignant à un tram train coûteux et à faible fréquentation envisagé pendant longtemps, s’orientait vers un arrêt sur une future ligne rapide Nantes Rennes.
Plus d’hésitations maintenant que des élus tentent de faire le forcing pour sauver un projet mal conçu. Tout est promis !
Dans un deuxième temps le tram train via la Chapelle sur Erdre Treillières
Dans un premier temps le bus, qui serait évidemment à « haut niveau de service ».
Dans un deuxième temps le tram train via la Chapelle sur Erdre Treillières, annoncé sans étude de faisabilité connue : quel coût (on annonce près de 200 millions €), quelle fréquence ?, quel prix du billet ? quelle subvention de fonctionnement ? Le tracé pour desservir NDlL a déjà soulevé des oppositions fortes de riverains, si bien que plusieurs tracés ont été évoqués. En 2006, après diverses tentatives en 1995 et 1997, l’ouverture de Nantes Chateaubriant sur un tracé existant non remis en cause, était promise en 2010 ; on espère maintenant 2014, soit le double du délai initial !
Autant dire qu’un tram train, qui devrait être très subventionné serait un éléphant blanc de plus, avec peu de voyageurs par rame, les voyageurs arrivant de tous côtés.
Dans un troisième temps, un arrêt sur une ligne rapide nouvelle Nantes Rennes, qui coûterait dans les 10 fois le montant du tram train.
Actuellement tous les projets de financement de ligne nouvelle, au-delà des projets engagés (le Mans Sablé Rennes, Tours Bordeaux, prolongement LGV Est, ….) sont bloqués pour longtemps vu la situation financière de Réseau Ferré de France, le Maître d’Ouvrage, et de l’Etat. Et il y aura ensuite des priorités nationales plus évidentes que Rennes Nantes, tronçon isolé entre Nantes Bordeaux et Rennes Caen, voies lentes pour lesquelles aucun projet d’avenir n’est actuellement étudié.
Dans cette avalanche de centaines de millions €, on ne trouve évidemment nulle mention d’un nouveau pont à construire sur l’Estuaire et ses raccordements (500 millions en plus ?) fortement demandé par les « Sudistes », mais toujours aussi peu compatible avec un projet « vert » exemplaire, décidément très tourné vers l’automobile et les hydrocarbures.
La démarche des collectivités est toujours aussi opaque pour le citoyen et aussi peu justifiée. Les collectivités veulent par des effets d’annonce, tenter de sauver un projet mal conçu et mal géré. C’est l’ensemble du dossier qui doit être annulé.
N D d L et de sa desserte viendraient se substituer à la modernisation de Nantes Bordeaux,
Les projets de Notre Dame des Landes et de sa desserte viendraient se substituer à, ou retarder des projets locaux ou nationaux dont les remises en état des axes ferroviaires Nantes Pornic St Gilles, de Saumur la Roche sur Yon, la modernisation de Nantes Bordeaux, l’amélioration des étoiles ferroviaires des grandes villes, etc…..qui eux sont exemplaires pour amorcer la transition énergétique et écologique.
La modernisation de l’aéroport actuel, Nantes Atlantique, a un bien meilleur bilan économique et écologique que la construction d’un nouvel aéroport en pleine zone agricole.