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Publié par Fnaut Pays de la Loire

La cinquième et dernière partie du dossier que Jean Sivardière au nom de la FNAUT, a remis à la Commission de Dialogue... Alors que la Fédération Régionale des Pays de la Loire faisait de même de son coté...

 

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Le point de vue de la FNAUT

Conclusion

 

La FNAUT confirme son opposition déterminée au projet de nouvel aéroport à NDDL, dont le maintien lui semble incompréhensible malgré des critiques de plus en plus nombreuses et convergentes issues de milieux très divers : environnementalistes, écologistes, professionnels de l’aviation civile, anciens hauts fonctionnaires, économistes (Alain Grandjean), chefs d’entreprises de Vendée, et plus généralement citoyens soucieux de l’avenir de la planète et d’une gestion rigoureuse de l’argent public.

 

L'aéroport existant de Nantes-Atlantique, dont la qualité est reconnue par tous les professionnels de l’aviation civile, n'est ni dangereux ni saturé, et il est possible d'en maîtriser et d’en réduire les nuisances sonores. Son accessibilité peut être aisément améliorée, pour un coût modeste, par une desserte par transport collectif ferré.


Les conséquences environnementales de la construction du nouvel aéroport seraient graves malgré une soi-disant "intégration dans la trame bocagère" : artificialisation de terres agricoles, induction d'un trafic routier important démontrée par la vaste surface prévue pour les parkings, encouragement à l'urbanisation périphérique diffuse (présence de l’aéroport, nouvelles infrastructures routières). 

 

Les prévisions de trafic ne sont pas réalistes et il est illusoire d'espérer que le nouvel aéroport offre des relations intercontinentales permettant d'  « ouvrir le Grand Ouest sur le monde ».

 

Enfin sa réalisation implique des coûts immédiats non comptabilisés (accès routiers, coût d'investissement et d'exploitation d'une éventuelle desserte ferroviaire) et, à plus long terme, des risques financiers pour la collectivité.

 

Le projet est contradictoire avec la « transition écologique vers le facteur 4 » et la préservation de la biodiversité souhaitées par le gouvernement. Un tel gaspillage n’est pas compatible avec la nécessité impérieuse d'économiser l'argent public et de prioriser l'amélioration des transports de la vie quotidienne.

 

Il doit être abandonné au profit d'une amélioration de l'accès ferroviaire aux aéroports de Roissy et Orly (une proposition déjà avancée par la FNAUT en 2001), et d’un développement des liaisons ferroviaires rapides permettant de réduire le nombre des vols à courte et moyenne distance tout en desservant les territoires intermédiaires. 

 

Fin....

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