Février 2013
Après St Nazaire, Nantes utilise son bulletin municipal de janvier 2013 pour assurer le marketing et faire la promotion du projet de Notre Dame des Landes : entre désinformation et demi vérités, la FNAUT se lance dans une séance décryptage afin d’y voir clair...
Le bruit : pas de miracle à attendre avec l’aéroport actuel, mais le bruit doit continuer à diminuer
Deuxième argument qui fait beaucoup de bruit pour rien ?
L’argument de la mise en danger des nantais survolés par les avions est pour une fois mis de côté.
Le bruit est à relativiser, par rapport au bruit des voitures, plus répandu, et a plutôt tendance à diminuer : le nombre de vols bouge peu et les avions sont de plus en plus silencieux.
De nombreuses questions sans réponses ...
Le bruit serait-il le seul argument relatif, mais réel ?
Doit-on déplacer un aéroport, condamner 40 exploitations, essaimer la circulation routière dans le Nord-Ouest de Nantes, augmenter les surfaces imperméabilisées, faire disparaître une zone de grand intérêt écologique (malgré tout l’intérêt des «compensations» avec des jets qui passent à proximité !) pour le confort acoustique d’une partie du centre de Nantes ?
Doit-on faire payer toute la région et les usagers du futur aéroport pour 1% des habitants de la région qui sont exposés ?
Pourquoi les nombreux autres aéroports français qui ont une population exposée plus importante n’ont –ils pas de projet de transfert ?
N’y a-t-il pas des priorités plus sérieuses, comme dans le domaine de la santé et des transports, les particules diesel sur lesquels nos responsables sont beaucoup plus discrets ?
D’autre part, la réorientation de la piste pour diminuer le nombre de personnes concernées n’a pas été sérieusement comparée avec les autres scénarii.
A suivre