Nantes / Poitiers : pour une liaison ferroviaire de bout en bout (6)
6 / Une infrastructure peu nuisante, aux effets secondaires positifs
Sécurité et santé
+ Allègement du trafic routier, dont une partie est dangereux. Les accidents impliquant des poids lourds sont fréquents et graves.
+ Diminution du nombre de morts et de blessés, à nombre égal de déplacements.
+ Limitation d’émission de gaz à effet de serre et d’autres polluants (divisé plusieurs dizaines de fois en comparant avec la voiture). Le faible impact environnemental laidera à répondre à nos engagements internationaux.
Budget
La voie ne nécessite pas d'emprise nouvelle. La remise en service peut être rapide. Le coût de la réouverture de la ligne sera plusieurs fois inférieure à la construction d’une infrastructure nouvelle (autoroute ou Ligne à Grande Vitesse) sans doute 5 fois moins que la construction d’une LGV, en se basant sur des estimations de réouverture de ligne, d’autant plus qu’une partie de la ligne fonctionne encore.
La remise en service des anciennes voies ferrées coûte moins que la construction d’une LGV, en se basant sur des estimations de réouverture de ligne
La remise en état de la ligne permettrait la croissance du trafic et une cohérence d’actions avec :
+ la liaison envisagée de Bressuire Thouars avec le TGV de Saumur
+ les investissements programmés sur Poitiers Limoges.
Cette infrastructure serait adaptée au matériel roulant dont s’équipent les régions. Les coûts externes (pollution, accidents) à charge de la collectivité seront réduits
Services à la population et aux activités
+ Nouvelles possibilités de déplacement, pour les actifs et pour ceux qui sont peu mobiles (personnes âgées, scolaires, étudiants).
+ Déplacements sans fatigue, permettant des allers et retours journaliers entre villes.
Désenclavement et Développement économique
+ Elargissement du marché du travail .
+ Atout supplémentaire pour l’accueil (ou le maintien) d’activités.
+ Relations améliorées avec les ports du Nord du Golfe de Gascogne, dont Nantes Saint Nazaire.
+ Limoges à 3h 30 de Nantes.
+ Desserte du centre de toutes les villes, Cholet rapprochée de Nantes et à une heure et demie de Poitiers, Bressuire à 1h de Poitiers et Nantes, Parthenay à une demie heure de Poitiers à 1 h 30 de Nantes.
Financement
Les 175 km de voie unique à améliorer ou à rouvrir se répartissent sur deux régions : les trois quarts en Poitou-Charentes, un quart en Pays de la Loire, et peuvent se faire par phase.
Ceci rend l’investissement plus à portée des régions, en particulier si l’on remarque que la Région Poitou Charente a un potentiel d’accroissement de ses financements : c’est une des régions qui consacre le plus faible budget aux transports (11% en 2003, à comparer avec les 25% du Limousin, les 29% du Languedoc Roussillon, les 20% de Rhône Alpes et même les 16% des Pays de la Loire).
La contrainte "développement durable" sera de plus en plus présente, pour limiter l’émission des gaz à effet de serre, ce qui devrait accélérer la priorité au fer. De plus en plus de voies s’élèvent pour mobiliser de nouvelles ressources, en taxant par exemple les camions. Des pays voisins ont déjà mis cela en pratique.
A suivre