Nantes / Poitiers : pour une liaison ferroviaire de bout en bout (3)
3 / Un contexte plus favorable au fer
La population s'est concentrée dans les villes, particulièrement dans les grandes, renforcées par la régionalisation.
+ La demande de transport croît régulièrement (3%/an), ce qui est le cas entre les aires urbaines de Nantes (674 000 h) et Poitiers (188 000 h).
+ Le Futuroscope draine 2 millions de visiteurs/an, soit près de 6 000/jour
+ La population dans les villes intermédiaires (Cholet, Bressuire, Parthenay) se maintient
La partie nord de la carte TER
Les grandes villes favorisent le transport en commun, seul remède pour éviter l'asphyxie. On a intérêt à pénétrer les grandes villes "en site propre".
Les trafics sur le réseau ferré augmentent de nouveau, sur le réseau TGV, mais aussi sur tous les réseaux régionaux où des efforts ont été faits.
+ Les réouvertures de ligne se multiplient. La Région Centre va réouvrir Orléans Chartres ; PACA, Cannes Grasse ; la Région Pays de la Loire a réactivé Nantes Pornic, va réouvrir Nantes Châteaubriant.
Les liaisons interrégionales sont un succès ; Nantes Orléans ou Nantes Rennes voient leur trafic augmenter avec l’offre de service, malgré la concurrence d’autoroutes. Nantes Poitiers reste à l’écart, bien que se situant dans le prolongement des axes :
+ allant de Nantes vers l'Estuaire de la Loire et la Bretagne d'une part,
+ reliant Poitiers à Limoges (aire urbaine : 231 000 hab), qui donne accès au Sud Ouest et au Massif Central.
A suivre...