Les dessertes Intercités concernées par le contrat de service public : Etat des lieux (1)
Des propositions concrêtes de la FNAUT pour l'exploitation des services intercités . Un contrat de service public Etat-SNCF pour sauver les services ferroviaires Intercités. Première Partie.
Les dessertes Intercités concernées par le contrat de service public : Etat des lieux
Les dessertes Intercités à moyenne et longue distance (hors TGV) sont organisées de manière très complexe. Elles sont en effet assurées :
+ par les trains Téoz et Corail de jour, les trains de nuit Lunéa et les auto-trains, gérés par la direction SNCF-Voyages, bénéficiaires ou déficitaires suivant les cas ;
+ par les trains Corail Inter-Cités (IC), gérés par la direction Proximités de la SNCF ;
+ par les trains TER interrégionaux (parcours de plus de 150 km), gérés par les régions (Lyon-Orléans, Dijon-Grenoble, Paris-Nancy, Interloire).
Les IC sont eux-mêmes de deux types :
+ les IC du bassin parisien qui assurent les déplacements domicile-travail des “grands navetteurs“ de Rouen, Chartres, Orléans, Amiens,… vers Paris ;
+ les IC d’aménagement du territoire, qui assurent des déplacements de natures très diverses, radiaux (Paris-Amiens-Boulogne, Paris-Granville) ou transversaux (Lyon-Bordeaux, Nantes-Bordeaux), à moyenne ou longue distance, et dont l’avenir n’est pas assuré.
Enfin certaines relations ont un statut mixte, par exemple Aqualys Tours-Orléans-Paris, à la fois TER et Corail Intercités, ou Bruxelles-Bâle, à la fois TER et international.
En gare de Tours
Propositions de la FNAUT
La FNAUT estime que, dans une première étape, le contrat de service public Etat- SNCF doit prendre en compte la quasi-totalité des services nationaux, hors TGV, gérés directement par la SNCF : Téoz, Corail, Lunéa, auto-trains province-province, Corail Intercités, Bruxelles-Bâle, et pas seulement les Corail Intercités et Lunéa comme cela semble avoir été prévu initialement.
Dans une deuxième étape, une clarification des rôles respectifs de l’Etat et des régions devra intervenir afin que les services Intercités puissent constituer un réseau cohérent, bien maillé et couvrant l’ensemble du territoire :
+ l’Etat devra reprendre aux régions la gestion des TER longue distance ; outre les services intrarégionaux, les régions ne conserveront que les services TER interrégionaux à courte distance (entre régions adjacentes), qui fonctionnent bien et doivent rester gérés de manière décentralisée ;
+ inversement, la gestion et le financement des Corail Intercités du bassin parisien assurant principalement des déplacements domicile-travail devront être pris en charge par les régions concernées, dont l’Ile-de-France.
A suivre ....
Conférence de presse du 7 mai 2010 sur
" Les services ferroviaires Intercités : propositions de la FNAUT pour un contrat de service public Etat-SNCF"