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Publié par Fnaut Pays de la Loire

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Communiqué de Presse du 3 novembre  2014 

 


La FNAUT rappelle son opposition au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

 

 

Au barrage de Sivens, on retrouve des causes de blocage bien connues : absence d’études « neutres » permettant de comparer différentes solutions, prise en compte insuffisante de l’environnement, etc….

C’est l’occasion pour la FNAUT de réaffirmer son opposition au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes (NDDL) bâti sur des arguments fallacieux, des rêveries et des risques financiers.

 

Des arguments fallacieux


L'aéroport existant de Nantes-Atlantique n'est ni dangereux, ni incapable d’accueillir nettement plus de trafic, et pour des coûts sans commune mesure avec un aéroport nouveau, pourvu que l’on compare à égalité de service ; et il est possible d'en réduire les nuisances sonores.


Les conséquences environnementales de la construction du nouvel aéroport « écologique» seraient graves malgré une soi-disant « intégration dans la trame bocagère » : artificialisation de terres agricoles, induction de trafic routier, encouragement à l'urbanisation diffuse, malgré les périmètres de protection annoncés. 


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Des rêveries


Ce n’est pas l’équipement qui crée les liaisons aériennes, mais le choix des compagnies et la proximité de la clientèle. Nantes, qui n’est que le 9 ème aéroport français, ne changera pas de rôle, car les aéroports voisins seront maintenus ; inutile de rêver à de nombreuses liaisons transocéaniques. Le trafic pourrait même évoluer plus favorablement en restant à Nantes Atlantique, aux taxes à priori plus réduites du fait d’installations existantes.

 

Des risques financiers sous-estimés

 

La réalisation du nouvel aéroport implique des coûts non comptabilisés (entretien et gestion de l’aéroport actuel maintenu, accès routiers nouveaux, coût d'investissement et d'exploitation d'une éventuelle desserte ferroviaire) et, à plus long terme des risques financiers pour les collectivités.

 


Le projet est contradictoire avec la « transition écologique », la nécessité de préserver le climat et d'économiser l'argent public. Le projet doit être abandonné, comme a été abandonné un nouvel aéroport à Toulouse.


Les investissements sont à orienter vers des transports au service de tous et qui ne dégradent pas l’environnement : transports régionaux TER et amélioration des liaisons ferroviaires à moyenne distance vers Roissy et Orly, Bordeaux, et l’Est (Clermont, Lyon), qui auront l’intérêt de réduire les déplacements par auto ou avion,  gros producteurs de Gaz à Effet de Serre.

 

FNAUT Pays de la Loire

 

Fresque 2006 06 25 07

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