La FNAUT ne tombe pas dans le panneau ... de la démagogie !
La FNAUT tient à réagir vivement aux réactions suscitées par la suppression prochaine des panneaux annonce des radars.
La FNAUT considère que les réactions de la part des automobilistes indignés après l'information de la suppression des panneaux annonçant les radars est scandaleuse.
En effet, la FNAUT ne voit pas en quoi ces mesures posent problèmes.
Ne pas dépasser une vitesse qui est limitée est une règle. Chaque citoyen doit savoir la respecter qu'il soit d'accord ou non. Les personnes qui respectent les règles n'ont aucun problème à l'évidence !
En outre, la FNAUT doit rappeler que les limitations de vitesses font parties du code la route depuis 40 ans et que ce délai a été suffisant pour que les français puissent les intégrer comme norme de référence.
Ce n'est pas les prendre à revers que d'installer des radars automatiques et qu'ils ne soient plus signalés.
De plus ce n'est pas l'État qu'il faut blâmer pour la mise en place de ces mesures coûteuses, ce sont ces personnes qui ne respectent pas la loi et elles sont les premières responsables car elles mettent en danger les autres usagers puisqu'elles ne se sentent pas concernés par ces règles qui s'appliquent pourtant à tout le monde.
Dans beaucoup de pays les radars n'ont jamais été signalés, ce qui paraît logique pour une mesure visant à faire respecter la loi sur l'ensemble d'un territoire.
Dans certains pays européens, les radars sont invisibles car minuscules et intégrés dans l'épaisseur des glissières de sécurité sur le bord des routes.
Qui n'a jamais constaté la vitesse excessive de certains conducteurs au volant d'une grosse cyllindrée roulant à tombeau ouvert dans les rues étroites d'un centre-ville pourtant limitées à 50 km/h ?
L'argument qui consiste à dire que les automobilistes risquent de dépasser la limitation de vitesse de quelques km/h et d'être interpellé ne tient pas pour la bonne et simple raison que le panneau dit de limitation de vitesse porte clairement son nom : il s'agit de la vitesse limite MAXIMALE autorisée ce qui signifie que pour ne pas être inquiété il suffit de rouler en dessous de cette vitesse et il n'y aura pas de risque de dépassement.
L'argument qui consiste à comparer l'exemple des autoroutes en France et en Allemagne n'est pas recevable:
+ d'une part parce que l'infrastructure autoroutière allemande est différente de celle en France, la vitesse y est certes illimitée mais sur certaine portions seulement,
+ et que d'autre part les allemands sont plus disciplinés : ils respectent scrupuleusement les règles et la limitation de vitesse en dehors des voies rapides ce qui est loin d'être le cas des français.
Enfin, pour les contrevenants qui protestent contre l'augmentation du prix et du nombre de procès verbaux pour le non paiement du stationnement, il s'agit là d'un manque de civisme et surtout d'un comportement indigne d'un vrai citoyen car ceux qui payent leur stationnement ne sont pas verbalisés!
S'ils ne veulent pas payer, ils peuvent toujours aller à pieds, prendre les transports en commun ou même utiliser une bicyclette, c'est bon pour la santé !
Les transports en commun peuvent être moins rapides que l'usage d'un véhicule personnel certes, mais les automobilistes oublient souvent de prendre en compte dans leur temps de déplacement les temps annexes (recherche d'une place stationnement...) temps en général qui compensent largement la vitesse inférieure des transports collectifs.
Le prix du trajet aller-retour est également beaucoup moins cher que le prix du stationnement, auquel il est possible également de rajouter le coût du carburant, de l'assurance, des frais d'entretien qui ne sont pas comptabilisés non plus ...
Enfin avec moins de véhicules, les transports en communs seront plus rapides et plus nombreux, donc plus performants. L'usage de la bicyclette sera également plus sûr. A vélo on va même parfois plus vite que les autos!
En France il est dommage qu'il soit nécessaire de mettre en place des mesures coercitives pénalisantes pour tout le monde afin de pouvoir responsabiliser un certain nombre de personnes.
Aymeric GILLAIZEAU