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Publié par Fnaut Pays de la Loire

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Suite de l'information concernant les idées fausses sur les déplacements à l 'occasion de la journée du transport public et de la semaine de la mobilité.

 

"Une idée simple et fausse aura toujours plus de poids qu’une idée vraie et complexe" (Montesquieu)

 

De nombreuses idées fausses concernant les déplacements de la vie quotidienne dans les zones urbaines ou périurbaines sont acceptées sans esprit critique par les décideurs politiques. Nous en présentons ici une sélection.

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2 - Le vélo


Le vélo, c’est bon pour les loisirs

FAUX - De nombreux citadins se déplacent en vélo, en particulier pour aller travailler. Le vélo leur permet de faire de l’exercice physique, de réduire leurs dépenses de déplacement et, très souvent, de gagner du temps.


Le développement rapide du trafic vélo suite à l’aménagement d’itinéraires cyclables, de parkings vélos, de vélostations, de location de vélo en libre service,… montre bien que le vélo répond à un besoin de déplacement quotidien.

 

L’usage du vélo restera marginal en ville

FAUX - Le vélo peut devenir un transport quotidien de masse. Le véhicule lui-même s’est adapté aux besoins (vélo de ville, vélo pliant, vélo à assistance électrique) et son créneau de pertinence s’est ainsi élargi à de nouveaux utilisateurs (personnes âgées ou réticentes à l’effort physique) et à de nouveaux usages (trajets longs, trajets intermodaux vélo + train, déplacements dans des villes à relief accentué).


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V'eol les vélos en libre service de la ville de Caen 

 

Un cycliste n’est pas nécessairement, comme autrefois, un sportif, un original, un pauvre ou un bricoleur.

L’expérience montre que l’usage du vélo en ville est peu dangereux (contrairement à celui des deux-roues motorisés). Les investissements cyclables sont peu coûteux et à la portée des collectivités locales.

 

On surestime par ailleurs les distances à parcourir : les enquêtes ménages montrent que plus de la moitié des déplacements automobiles en milieu urbain se font sur moins de 3 km. Le créneau du vélo est encore plus important dans les petites villes que dans les grandes, car les distances à parcourir sont encore plus faibles.

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La part modale du vélo est importante dans de nombreuses villes à l'étranger comme ici à Fribourg (Freiburg im Breisgau)


Pour toutes ces raisons, il est réaliste d’imaginer que la part modale du vélo dans les villes françaises pourra se rapprocher de celle qui est observée à Amsterdam, Copenhague, Münster et dans certaines villes italiennes, soit plus de 30%, lorsque les investissements nécessaires auront été faits. La ville de Copenhague a même pour objectif une part modale du vélo de 55%.

 

A suivre

 

 

 

 

 

 

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D
<br /> <br /> Tout à fait d'accord avec ce sujet, mais n'oublions pas non plus la marche à pieds (certes un peu plus lente et peut-être fatigante, mais offrant encore plus de flexibilité) qui est aussi très<br /> compétitive pour les trajets de moins de 3 km : pour un bon marcheur, on peut se déplacer dans Nantes entre le centre-ville  ou la gare et la plupart des points névralgiques (excepté ceux,<br /> minoritaires, qui sont excentrés dans la ville - je ne parle évidemment pas de l'agglomération entière) en moins d'une demie-heure. C'est de plus un complément indispensable aux TC, hélas<br /> insuffisamment maillés, si l'on veut gagner du temps (par ex. pour se rendre à la gare hors trajet sur la ligne 1 : venant du nord par la ligne 2, descendre à la station St-Mihiel et cheminer par<br /> les petites rues est à la fois plus rapide, sûr et beaucoup plus agréable que de passer par Commerce et s'entasser dans les rames de la ligne 1 !), et c'est le moyen le plus efficace et agréable<br /> de découvrir ou d'approfondir sa connaissance d'une ville. Mais il semble que beaucoup de gens ne puissent même pas envisager de marcher pour une distance supérieure à 500 m : il y a là, à mon<br /> avis, des changements de mentalité au moins aussi importants, sinon plus, à promouvoir que pour le vélo (qui bénéficie de plus de publicité).<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> Il faut également que les collectivités organisent et flèchent des cheminements piétonniers (avec indications de temps et de distances) pour permettre aux piétons de rédécouvrir les itinéraires<br /> alternatifs ou les raccourcis pédestres. A l'ére de la voiture et des balises GPS et autres ordinateurs embarqués c'est le minimum qu'une collectivité puisse faire pour la mobilité "durable". Et<br /> peut être également un renforcement de l'information par la présence de cartes de localisation plus nombreuses dans nos villes.<br /> <br /> <br />