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Publié par Fnaut Pays de la Loire

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octobre 2014

 

 

 

La fréquentation du TER Pays de la Loire en baisse sensible en 2013

 

 

La fréquentation a baissé de 2,4%, avec a priori plusieurs causes : activité économique stagnante, et des ménages en  difficulté, recours croissant au covoiturage, travaux sur le réseau, carburant à un niveau tel qu’il ne pousse pas à la recherche systématique du recours au transport public.


Le nombre de cartes de réduction délivrées aux jeunes pour leurs déplacements non scolaires baisse depuis 2011, ce qui pourrait venir du covoiturage.


Cette baisse de fréquentation est inégalement répartie. Elle touche très faiblement  les 3 plus importantes liaisons, soit Nantes vers Angers, St Nazaire et la Roche sur Yon, avec des pertes au pire de 0,5%. Le poids des trajets domicile travail effectués à tarif très subventionné, la difficulté d’accéder en voiture au centre de Nantes, de bonnes fréquences peuvent expliquer ces résultats.


Ces arguments devraient pouvoir encore s’appliquer aux 2  liaisons suivantes, Angers Saumur et Angers le Mans, même si la baisse y est un peu plus sérieuse.

pays de la loire

Ces 5 liaisons (toutes à plus de 1200000 voyages par an ou 3350 voyages/jour) qui assurent un peu plus de la moitié du trafic régional, ne baissent que globalement de 1%.


La fréquentation des liaisons ferroviaires moins fréquentées, et trois fois plus nombreuses,  baisse par contre de 4% en moyenne. La faible fréquence des trains, et  donc un plus faible pourcentage de déplacements domicile travail, des vitesses pas toujours élevées, les rendraient plus sensibles à la concurrence de la voiture et du covoiturage.


Les recettes directes (billets) ont baissé de 7% et couvriraient encore 30 % des charges.


En 2014, la Région table sur une poursuite de ces tendances avec une prévision de près de 5% de baisse des recettes, et une augmentation des charges d’autant, dues à Nantes Châteaubriant, et à la croissance des versements à RFF. Le taux de recouvrement descendrait à moins de 29%.


La crise et le covoiturage mettent les TER sous pression. Des solutions sont connues :


  • le cadencement en 2017, qui devrait attirer de nouveaux usagers, à condition de réduire les « trous  horaires » de desserte
  • une meilleure coordination entre les différentes AOT, sous pilotage région
  • des liaisons mutualisées et plus longues dépassant les frontières régionales, entre agglomérations principales (exemple récent de Saumur / la Roche sur Yon / les Sables d’Olonne) 
  • Un service meilleur et plus fiable
  • L’amélioration des infrastructures, pour plus de rapidité et de fiabilité
  • Une tarification plus adaptée aux nouvelles demandes
  • La taxation accrue du gas-oil, pour qu’il couvre mieux ses effets externes

 

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rame TER en gare d'Angers

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M
<br /> "Des liaisons plus longues dépassant les limites régionales ": dans ce cas ce ne sont plus des trains régionaux mais des TAT qui ont une mission d'aménagement national du territoire. L'exemple<br /> des Interloire le prouve: ils sont bien fréquentés parce qu'ils assurent des liaisons longues distances non assurées par TGV. Ce sont des trains qui mériteraient d'être prolongés jusqu'à Paris<br /> Austerlitz, qui ne feraient pas concurrence au TGV passant par le Mans, et assureraient un service de cabotage bien utile pour concurrencer la voiture.<br />
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