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Publié par Fnaut Pays de la Loire


La synthèse de l’étude INSEE (voir ci-dessous)  sur les déplacements à Nantes Métropole présente les grandes évolutions de la mobilité sur le territoire de la métropole régionale. 

 


 

L’INSEE vient de publier une note sur les déplacements de personnes à Nantes Métropole, qui s’appuie sur des enquêtes effectuées de mai 2007 à avril 2008, donc avant que le pic pétrolier n’ait fait sentir toute sa force.

 


Une comparaison systématique est faite avec la moyenne des 14 plus grandes agglomérations françaises disposant de transports guidés, échantillon assez hétérogène. Dans les grandes agglomérations, le poids des transports en commun est ainsi plus élevé.


Les 580 000 habitants ont effectué une moyenne de 3,5 déplacements par jour, chiffre peu différent de celui de 2002. Ceci confirmerait l’arrêt de la croissance du nombre de déplacements.

 

 

Mode de transport principal

14 grandes agglomérations à transport public guidé

Nantes métropole

2002

Nantes Métropole 2007

N M  2007

Intérieur périphérique

N M  2007

Extérieur périphérique

Transports collectifs

11


13,9

15

17

11

Véhicules automobiles

53

61,6

57

49

71

Marche à pied

31

20,6

24

30

13

Cyclomoteur, motocycles

3

1,5

2



Bicyclette

2

2,4

2



Ensemble

100 %

100 %

100 %



 

Le recours à la voiture est en baisse, grâce aux habitants de l’intérieur du périphérique, tandis que la part voiture est stable à l’extérieur.



La part du transport collectif progresse légèrement, grâce à une ensemble de mesures : développement des abonnements, extension du stationnement payant, réduction des voies d’accès routières, etc, mais la voiture est de loin le principal moyen de transport pour le domicile travail. Les gains sur le  réseau TAN ont été complétés par de forts accroissements sur les bus départementaux (mise en place de la tarification unique) et les trains régionaux qui desservent aussi l’agglomération.


Le recours à la marche à pied se développe, mais reste inférieur à celui constaté ailleurs. La bicyclette « piétine », mais l’enquête précédait la mise en place du « bicloo ».

 

L'enquête précédait la mise en place du « bicloo ».

 


La répartition modale  à l’extérieur du périphérique a peu bougé en 6 ans. Les évolutions constatées sont l’usage croissant du deux roues motorisés et le développement de l’intermodalité, avec plus de parkings relais en extrémité de tram et de bus way.


A noter aussi que les déplacements contraints (motif travail ou étude) ne représentent plus que  37% des déplacements. Ce sont les déplacements pour lesquels on recoure le plus aux transports en commun.


On se déplace presque autant le samedi (3 déplacements) qu’en semaine, ce qui n’est pas vrai pour le dimanche (2 déplacements seulement), mais pour ces 2 jours, le recours à la voiture est plus important, avec cependant une fréquentation croissante du TC le samedi.

 

 

Un usage croissant des transorts publics

 


Chaque habitant effectue en moyenne 7 voyages par an à plus de 80 km, dont 4,5 se répartissant à peu près également entre la Région, la Bretagne, la région parisienne. La voiture est utilisée pour les ¾ des déplacements longue distance. Viennent ensuite le fer (18%), l’aérien (6%).

A suivre
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D
<br /> Quand on voit que même à l'intérieur du périphérique il y a presque trois fois plus de déplacements automobiles qu'en TC, on mesure la marge de manoeuvre... et les aberrations de la politique de la<br /> municipalité, dont les récentes orientations réactionnaires en matière de transport urbain (explosion indécente des tarifs et gel des mesures lourdes pour les TC) risquent de remettre en cause la<br /> lente progression de la part des TC. L'étude montre la marge de manoeuvre qui existe : même avec des mesures qui s'apparentent plus à des mesurettes qu'à une vraie politique volontaristes pour les<br /> TC (qui même avant l'augmentation de tarifs étaient déjà chers par rapport à un véhicule particulier, compte-tenu de l'offre, avec une part toujours considérable de la voirie gaspillée pour le<br /> stationnement au détriment des couloirs de bus, avec des lignes performantes très loin de couvrir tous les besoins élémentaires et dont les plus rapides sont quand même bien lentes quand on les<br /> prend de bout en bout, avec une offre indigente le dimanche ou le soir...), leur part augmente. De quoi donner des arguments pour exiger une politique qui permette un saut qualitatif, i.e. mène de<br /> front plusieurs opérations majeures (à la fois multiplication des couloirs bus avec renforcement des fréquences à la clef, développement digne de ce nom du tramway et trafic TER dans l'agglo<br /> permettant d'en faire un TC structurant, etc.) sans augmenter les tarifs : les résultats seraient forcément au rendez-vous. Mais malheureusement, ce n'est guère l'orientation actuelle de la<br /> municipalité : il faudra l'"aider" un peu à s'engager dans la bonne voie... Par exemple en suggérant, par exemple, d'abandonner l'aéroport de Notre-Dame des Landes et de réaffecter les crédits<br /> prévus aux TC, si on nous bassine avec l'argument des gros sous.<br /> <br /> <br />
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F
<br /> La FNAUT dans le cadre du collectif transport, a critiqué la hausse des tarifs disproportionnée des transports collectifs à Nantes. De même la place de la voiture ou la sous-utilisation de l'étoile<br /> ferroviaire font partie des critiques formulées.L'abandon de l'extension du réseau des tramways a contribué également à faire plonger Nantes dans le classement des villes où l'usage des TC est<br /> important. Il y a donc régression et cela devrait être un signe pour les politiques. Nantes vit un peu sur ses acquis... Et la création d'un aéroport à ND L, projet "climaticide" s'il en est ne va<br /> pas arranger la situation du point de vu des finances locales et de la répartitions des budgets. Les collectivités ayant la bourse plus large quand il s'agit des routes et des aéroports que<br /> lorsqu'il s'agit des transports collectifs.<br /> <br /> <br />