L'Assemblée Générale de la FNAUT a été l'occasion d'échanges constructifs (3)
Pour terminer : un point de vue sur les positions générales de la FNAUT :
L’ouverture à la concurrence :
Je rappelle mon opposition totale à cette pratique qui, dans tous les services publics, n'a causé que dégradation du service, aggravation des conditions de travail des employés, suppressions de postes massives sans faire baisser les tarifs.
Surtout que la concurrence dans les transports, on connaît hélas depuis longtemps, et c'est l'une des causes du déclin du rail, le "dumping" social étant beaucoup plus facile et développé pour les travailleurs de la route:
+ introduire ces mêmes principes néfastes qui tirent tout ce qui est utile vers le bas et ne tirent vers le haut que les revenus des actionnaires qui touchent les dividendes (ce qu'on commence à voir d'ailleurs avec la SNCF qui donne à l'État des dividendes, alors que la situation est loin d'être brillante à tous points de vue) au sein même du rail ne fera que lui nuire (l'exemple du fret, où la concurrence est effective depuis plusieurs années, est édifiant), qu'il s'agisse du TER, des grandes lignes ou autres.
+ "Encadrer" la concurrence et ne pas la mettre en place sur toutes les lignes comme le propose la direction nationale de la FNAUT permettrait peut-être de limiter les dégâts, mais c'est le principe même de la concurrence qui est nuisible pour l'exploitation du chemin de fer qui a au contraire grand besoin de redevenir ce sans quoi il ne peut pas bien fonctionner, un système hautement socialisé et intégré à tous niveaux, aux antipodes de la balkanisation que l'ouverture à la concurrence, même limitée à certaines lignes TER, ne ferait qu'aggraver.
Les trains de nuit :
Là nous sommes tous d'accord sur le diagnostic, mais je crois qu'il faudrait appuyer plus fort (et si possible de manière globale, pour ne pas s'épuiser ligne par ligne séparément) y compris pour demander le rétablissement des liaisons supprimées - Nantes/Nice devant être une des priorités de l'APNB à mon avis, par exemple.