L'APNB veut sauver Nantes / Bordeaux
L'association pour la promotion de la ligne Nantes-Bordeaux souhaite que des travaux de modernisation soient engagés pour sauver la ligne.
Une délégation des représentants de l'association APNB composée de Jacques Ottaviani, président, Benoit Groussin et Mauricette Ringuet, vice-présidents de Poitou-Charentes et des Pays de la Loire ont été reçus par RFF.
À l'issue de la réunion avec Johan Martin, le délégué de Réseau Ferré de France, (RFF), le président de l'association pour la promotion de la ligne Nantes-Bordeaux, Jacques Ottaviani, avait le sentiment que l'étude commencée depuis deux ans par les collectivités et l'État avait avancé.
Car les points noirs sur cette ligne inter-cités qui relie Nantes à Bordeaux ne manquent pas, à commencé par la partie sud où toute la ligne, du côté de La Rochelle, devrait être remise en état pour proposer une offre de transport descente et fidéliser ainsi les voyageurs. Le tracès sinueux est handicapé par une voie en trop mauvais qui oblige les trains à ralentir.
Autre exemple préoccupant au point de faire ralentir les trains à la vitesse de 40 km/h c'est le pont de La Bretonnière qui est dans son état d'origine. Mais sur ce point, il semble que les associations ont eu "des garanties" et que « On nous a assuré que le pont sur le Lay, à La Bretonnière, construit en 1869, et à bout de souffle, allait être reconstruit pour 2015. ».
Le pont sur le Lay, à La Bretonnière : une antiquité puisqu'il date de 1869 !
Un élèment plutôt positif, même si il n'y a pas de quoi se réjouir totalement après la suppression du train de nuit Nantes-Bordeaux et le passage à trois rotations par jour.
Et L'état du matériel : les motrices diesel sont vieillissantes, entrainant de moins bonnes performances de traction. « On a perdu ainsi une demi-heure sur le trajet de 376 km », a calculé le vice-président Benoit Groussin, alors qu'on pourrait en gagner presque autant avec des aménagements estimés à 220 millions d'euros.
« Mais ce n'est pas la priorité de la SNCF », déplore Jacques Ottaviani. Ce qui n'est pas le point de vue des usagers attachés au train et qui réclament un aménagement équilibré des territoires avec «des transports moins polluants».
L'étude en est à sa deuxième phase. « Rien n'est encore décidé, car les co-financeurs sont les trois régions, les six départements, les onze collectivités, avec l'Etat via la SNCF et RFF. » mais le nombre d'intervenants n'est pas gage de rapidité décisionnelle surtout s'il n'existe pas une réelle volonté politique pour sauver la ligne.
L'association peut néanmoins dire son mot maintenant d'autant qu'« en tant qu'usagers, on a des arguments et des compétences techniques », comme le dit si bien son président : Jacques Ottaviani.
Pour l'APNB d'après un article de Ouest France
Le matériel est ancien (vue de l'intercité à la Roche sur Yon, avant l'électrification)