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Publié par Fnaut Pays de la Loire

 

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Communiqué de Presse

jeudi 10 mai 2012

 

 

 

Grève du lundi à la SNCF, la FNAUT Pays de la Loire réclame la fin de l’état de grâce...

 

 

L’état de grâce est passé… Il est temps que les différents acteurs de la grève reconductible du lundi à la SNCF cessent leur « mascarade »…

 

Il est temps que chacun prennent ses responsabilités :

+  L’Etat qui a depuis trop longtemps laissé se dégrader la situation du ferroviaire en France.


+ Les autorités de tutelle doivent arrêter de faire la politique de l’autruche alors que les syndicats mettent en avant un risque de pénurie de mécaniciens faute d’une politique d’embauche et de formation conséquente dans l’entreprise ferroviaire.


+ La SNCF doit cesser d’ignorer que depuis maintenant sept lundis les usagers subissent des préjudices financiers, des désorganisations dans leur vie quotidienne et des contraintes supplémentaires qu’ils encaissent « sans broncher ».


+ Les syndicats Sud et CGT doivent cesser d’utiliser la grève, avec comme conséquence la suppression des trains, comme moyen de pression sur la direction de la SNCF pour faire avancer leurs revendications si justes soient-elles.

 

La FNAUT dénonce cette situation qui n’a que trop duré…


Qu’attendent les protagonistes ? Le pourrissement de la situation ? Que les « grandes vacances » arrivent ?

Alors que cette grève est annoncée pour durer jusqu’en 2013, la FNAUT réclame qu’un médiateur soit nommé de toute urgence et que dans l’attente de sa mise en place et qu’un vrai dialogue s’instaure, les syndicats renoncent à poursuivre la grève qui est contre-productive.

Il est plus que temps qu’un dialogue constructif se mette en place au sein de la SNCF entre les partenaires sociaux (Direction, syndicats), les représentants des associations d’usagers et de consommateurs et les autorités organisatrices des transports concernées (la Région).

 

Le changement dans le déroulement des grèves : c’est maintenant !


La FNAUT ne remet en cause d’aucune façon le droit de grève mais elle ne peut rester « sourde » plus longtemps devant les légitimes réclamations des usagers qui sont les premiers pénalisés.

La SNCF ne peut continuer indéfiniment comme si rien ne se passait car cette grève donne une image déplorable « du chemin de fer à la française ».

 

Les moyens humains d’abord plutôt que les carences après …

 

La situation que dénoncent les syndicats est préoccupante pour la FNAUT. Comment la SNCF va-t-elle faire face pour répondre d’une part à l’évolution démographique au sein de l’entreprise ferroviaire (nombreux départs en retraites de mécaniciens) et d’autre part à l’augmentation future des circulations TER liée au cadencement si elle maintient la situation des embauches à un niveau insuffisant pour faire face à la situation future.

Va-t-on connaître de nouveau un épisode de carence dans le transport TER ? Après la carence du matériel TER par manque d’investissement dans des « autorails » neufs que la Région a connu il y a quelques années, serait-ce au tour des « roulants » ?

 

La FNAUT réclame des compensations pour les usagers


La FNAUT réclame des indemnités pour service non rendu aux usagers dans le cadre de leur abonnement. Cette mesure a été adoptée en région Centre ou les abonnés ont droit à une remise sur leur abonnement d'avril de 30% accordé par la SNCF suite à l’intervention de la Région, pour carence de l'entretien du matériel et manque de personnel.

La grève du lundi perturbe l'entretien du matériel et désorganise le personnel qui n'est jamais à son poste le lendemain. De même qu’un certain nombre de trains circulent à vide entre le dimanche soir et le mardi matin.

 

Pour suivre l’évolution de la situation la FNAUT demande l’application de la loi qui stipule également qu’une information complète doit être affichée dans les gares afin que les voyageurs puissent avoir les données du conflit et que les points de désaccord soient listés pour que les usagers puissent « apprécier » en toute connaissance de cause.

 

Pour la FNAUT

F. EYMON

 

 

 

 

FNAUT Pays de la Loire : Association Régionale des Usagers des Transports

Contact: F. Eymon : 02 43 53 15 54 /  Aymeric Gillaizeau :                                 / J.B Lugadet : 06 20 54 10 57

Courriel : fnautpl@gmail.com

Siège social : Maison des Associations 8 rue d’Auvours 44000 NANTES

Site : http://www.fnaut-paysdelaloire.org/

 

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D
<br /> "Il y aura du choix et de la transparence" Excusez-moi, cela prête un peu à rire de prétendre que l'ouverture<br /> à la concurrence favorise la transparence. Pour un service public disposant du monopole, c'est dans la logique de la mission de service public d'exposer en toute transparence les différentes<br /> facettes de la mission : il n'y a pas de secret industriel, pas de compétition où chacun doit trouver le moyen d'être le meilleur ou de faire croire qu'il l'est. C'est exactement l'inverse dans<br /> le cadre d'un service "concurrentiel" dérégulé. Il suffit de regarder l'industrie pharmaceutique (un peu pareil que le transport avec délégation de service public : le contribuable paye via la<br /> sécurité sociale qui rembourse les médicaments, assurant un profit sans risque aux industriels) ou n'importe quel secteur souci à la merveilleuse concurrence libre et non faussée : vous la voyez,<br /> la transparence ?<br /> <br /> <br />   Quant au "il y aura du choix", j'aimerais bien pouvoir vous prendre au sérieux, mais<br /> malheureusement la réalité montre le contraire. Le principal choix qu'il risque d'y avoir, ce sera la route ou la route, parce que la concurrence "libre et non faussée" ne fait objectivement que<br /> la favoriser au détriment du rail depuis des décennies. On en a déjà un exemple avec les liaisons nationales par autocar désormais autorisées sur longues distances : la SNCF aussi s'y met, y<br /> compris sur certaines de ces lignes phares à haut débit. Comment penser que cela n'aura pas de conséquence sur la fréquentation des trains ? Pour les lignes les plus fragiles, on peut deviner<br /> d'emblée la suite. Les autres exemples dans le secteur même du rail abondent : l'ouverture à la concurrence dans le fret a accéléré le déclin de la filière en France ; pour les LGV en cours de<br /> réalisation en concession PPP les trois principaux bétonneurs se partagent gentiment le gâteau... Mais pour toutes les lignes de nuit supprimées ou asséchées par la politique de la direction de<br /> la SNCF, vous croyez qu'il va y avoir pléthore de privés pour reprendre le flambeau ? Sauf changement de politique étatique qu'on réussira à imposer pour cesser d'assassiner ces lignes,<br /> impliquant une politique différente de RFF, notamment (et là ce n'est pas la supposées pléthore d'exploitants qui changera la donne), on peut encore hélas parier que la concurrence ne se pressera<br /> pas trop...<br />
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F
<br /> Mais toutes les entreprises y compris les publiques, même quand elles font du service public préservent le secret professionnel. Et la SNCF qui depuis des années doit présenter aux collectivités et<br /> AO une comptabilité analytique ne l'a toujours pas fait ... Quelle transparence ! Le service public est une mission, définie et encadrée et les entreprises privées assurent le service public dans<br /> bien des domaines. Le transport urbain en est un exemple... Et avec succès... Comparer l'industrie pharmaceutique et les transports c'est un peu excessif... D'une part parce que produire des<br /> médicaments n'a jamais été du domaine du service public. On se situe dans le domaine de l'industrie. Ce qui est du domaine public, c'est la médecine et l'acte médical ... Et que les médicaments<br /> soient remboursés correspond à notre système de santé... D'ailleurs il n' y a pas de monopole puisque les entreprises sont multiples... Nous sommes dans un domaine concurentiel. Par contre le<br /> monopole public doit se faire dans la transparence... Si l'ouverture à la concurrence du fret a échoué c'est en grande partie à cause des syndicats et à l'absence de volonté politique ...Le système<br /> devrait être plus souple et il est plus complexe !<br /> <br /> <br />
M
<br /> Sauf que la convention est valable 10 ans. A l'échéance rien n'empêchera un appel d'offres "ouvert", que la SNCF perdra bien entendu, ensuite il ne sera plus possible de revenir en arrière. Il ne<br /> faut pas prendre en compte uniquement l'aspect financier, la sécurité et l'Environnement sont importants eux aussi. Quant aux activités de la SNCF à l'étranger c'est tout à fait dans l'optique<br /> des instances européennes qui, bizarrement ne voit rien à redire à l'acquisition d'entreprises privées par une entreprise publique d'Etat.<br />
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F
<br /> <br /> Mais n'importe quelle collectivité peut conventionner avec l'entreprise qu'elle veut et comme elle choisit en fonction des critères et du cahier des charges qu'elle a fixé elle même...<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> La réponse à toutes vos questions sont bien connues: La direction de la SNCF n'a qu'un objectif celui de diminuer son personnel pour des raisons à courte vue. le personnel étant la seule variable<br /> (valable pour le privé également). Je dirais même plus: la direction de la SNCF fait de manière délibérée le jeu de ses concurrents dans le but de se recentrer sur quelques activités les plus<br /> rentables. D'ailleurs regardons ce qui s'est passé pour le Fret: la SNCF positionne sa filiale VFLI (rachetée pour cela) sur les appels d'offres car elle sait bien qu'après avoir fermé la plupart<br /> des points de réception elle ne peut plus concurrencer le privé.<br /> <br /> <br /> Pour revenir à ce conflit du lundi, il fallait que cela se termine pour l'intérêt de tous, clients comme cheminots.L'ouverture à la concurrence qui va être mise en oeuvre prochainement va<br /> permettre à la SNCF de se désengager des TER dans certaines régions, c'est le but non avoué du jusqu'auboutisme de la direction. Il faut diviser pour règner. A méditer....  <br />
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F
<br /> Sauf que la SNCF a signé une convention et qu'elle ne peut pas faire ce qu'elle veut : ce serait d'ailleurs la même chose avec un privé ! La SNCF a mal vieilli : Elle ne sait pas ce remettre en<br /> cause. Et les syndicats ne sont pas les mieux placés . Ils sont trop occupés dans leur lutte syndicale pour obtenir la place de choix et flatter leurs égos sans voir que l'interêt de l'entreprise<br /> est primordial... Il faut arrêter d'agiter le chiffon rouge concernant "l'ouverture à la concurrence"... C'est la même démarche que dans le transport urbain. Par le biais des délégations de service<br /> publique (DSP) qui s'en plaindra ? Certainement pas les collectivités, pas les usagers... Il y aura du choix et de la transparence... Ce que la SNCF fait sans vergogne en Allemagne ou en Angleterre<br /> via ses filiales, les autres opérateurs pourront le proposer en France ... Ce serait bien de circuler dans un TER exploité par la DB ou Car Postal ... Ce serait résolument un choc psychologique et<br /> sallutaire pour que la SNCF sorte de sa léthargie...<br /> <br /> <br />
D
<br /> Effectivement, cette grève semble ne pas être reconduite lundi et il est possible que ce soit un échec (je ne suis pas informé en détail), mais était-ce pour autant écrit d'avance et en tout cas<br /> suffisant pour condamner l'action ?<br /> <br /> <br />  À ce compte-là, faut-il dire que les actions de la FNAUT ne servent à rien parce qu'elles se soldent rarement par des succès ? S'opposer au pouvoir n'est jamais chose facile, les échecs<br /> sont bien plus nombreux que les succès, en matière de luttes syndicales, pour une une politique de transport progressiste ou autre, c'est un constat, mais il n'y a en tout cas qu'en refusant de<br /> combattre qu'on est vraiment sûr de perdre.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Faut-il répéter que les grèves de 1995 - qui elles aussi se sont enlisées pendant des semaines et ont gêné, de façon immédiate du moins, les usagers - ont permis d'enterrer un plan de fermeture<br /> de milliers de lignes de chemin de fer "secondaires" ? Renvoyer dos-à-dos la direction de la SNCF, qui met en oeuvre une politique de régression au profit objectif de la route et de l'aviation,<br /> et les syndicats cheminots qui luttent pour qu'il y ait plus de moyens au service du rail, contre les suppressions de postes, les fermetures de lignes etc. est un peu fort quand on se prétend<br /> défenseur des transports collectifs !<br />
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F
<br /> <br /> L'objet de notre réaction n'est pas de renvoyer dos à dos direction et syndicats en refusant de prendre parti pour l'un et pour l'autre. Notre réaction "légitime" n'est pas celle d'un arbitre du<br /> match qui serait neutre ... La fnaut ne peut pas rester sourde aux réactions des usagers... qui sont suffisamment explicites et qui appellent notre soutien dans une situation où des usagers sont<br /> pénalisés "financièrement". Cette situation, trop fréquente, est ignorée par les différents protagonistes y compris les syndicats...<br /> <br /> <br /> La principale critique est pour moi sur le mode de réaction des syndicats qui ne communiquent pas... Ne parlons pas de la sncf qui fait son truc dans son coin... Si nous réagissons c'est bien<br /> pour critiquer un mode de contestation  et de réactivité dépassé, caricatural, archaïque, déconnecté de la situation réelle.<br /> <br /> <br /> Comparer 1995 et le mouvement actuel est incomparable car en 1995 il y avait un mouvement de protestation global et cela fait 17 ans... A l'époque il n'y avait ni internet, ni les réseaux sociaux<br /> et la régionalisation des transports n'était pas développée  comme actuellement... 1995 si le mouvement a bloqué une réforme cela n'a pas empêché 5 ans plus tard d'avoir des vagues de<br /> fermetures de lignes sans précedents ... La fnaut en sait quelque chose puisque dès mars 2000 les premiers contentieux commençaient...<br /> <br /> <br /> Les syndicats doivent aussi évoluer... On voit bien que le jusqu'au boutisme et la défense de sa chapelle n'a pas sauvé les petites gares dans les années 80 et n'a pas sauvé les petites postes<br /> dans les années 2000... Au final c'est bien l'usager qui trinque et qui ne peut pas participer pleinement car les infos sont biens cloisonnées...<br /> <br /> <br /> La fnaut ne peut pas être soupçonnée d'antisyndicalisme primaire car nous reprenons des actions syndicales  (sur le fret notamment et en pdl sur les carrières de Voutré) sans être sollicité<br /> directement...<br /> <br /> <br /> Je le dis et je ne suis pas le seul à le dire : le combat syndical ne se limite pas à cette seule arme et ce n'est pas la finalité des luttes... Le changement cela passe aussi par la rénovation<br /> des modes d'actions syndicales...<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> "Les syndicats Sud et CGT doivent cesser d’utiliser la grève, avec comme conséquence la suppression des trains, comme<br /> moyen de pression sur la direction de la SNCF pour faire avancer leurs revendications si justes soient-elles."<br /> <br /> <br /> Et quels autres moyens de pression ont-ils ?<br /> <br /> <br /> Il faudrait assumer ses responsabilités, soit dire ouvertement qu'on est contre le droit de grève, soit cesser de réclamer l'arrêt des grèves même quand les revendications sont légitimes et que<br /> la direction de la SNCF refuse de les entendre dans les négociations sans rapport de forces !<br />
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F
<br /> Je regrette nous avons attendu suffisamment longtemps avant de réagir mais quand au bout de x semaines aucune évolution n'est remarquée force est de constater que la grève elle fait "pschit" et que<br /> les usagers se retrouvent le "bec dans l'eau" sans aucune indémnité... La fnaut n'est pas là pour appuyer les syndicats qui ne nous demandent jamais notre avis avant de déclencher une grève... Tous<br /> les niveaux de responsabilité sont visés dans notre communiqué. A chaqu'un d'assumer sa part dans le gachis constaté... Je crois que les syndicats ont leur part tout comme les autres mais il ne<br /> faut venir nous accuser de "tirer sur le pianiste" je crois et cette grève le démontre qu'"ils" n'ont pas besoin de nous pour cela ... le "ils" : tous les niveaux cités dans notre communiqué...<br /> J'ai cru lire d'ailleurs qu'il n'y avait pas de reconduction de la grève lundi... Quels ont été les bénéfices ? les avancées ?<br /> <br /> <br />