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Publié par Fnaut Pays de la Loire

Grève nationale

En raison d'une grève nationale interprofessionnelle, le trafic TER sera perturbé le mardi 12 octobre. Vous pouvez consultez les programmes de circulations sur les sites régionaux.

 

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Tous les syndicats favorable à une grève reconductible.


Les quatre fédérations de cheminots représentatives à la SNCF se sont accordées pour lancer une grève reconductible à partir du 12 octobre pour protester contre la réforme des retraites.

Déjà la veille, les trois autres organisations syndicales présentes dans l’entreprise – FO, CFTC et CFE-CGC – s’étaient prononcées en faveur de cette forme d’action, plus radicale que les journées de grève de 24 heures (voir) .

 

Sarkosy t'est foutu les cheminots sont dans la rue ? 

 

Depuis  le 4 octobre, la CGT de la RATP avait donné la mesure en déposant un préavis de grève illimitée. En cela, elle s'alignait,  sur la position comme FO et Sud qui préconisaient ce moyen  depuis septembre.  La CFDT se décidait  à rejoindre le mouvement le lendemain.


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La journée et celles qui suivront seront difficiles pour les usagers de la SNCF et de la RATP. D'autant  que la Grève SNCF sera vreconductible dès le 11 octobre 22h30 et aux mêmes horaires pour la RATP. 

 

La grêve jusqu'à quand ?


Le suspens reste entier sur la date de fin des grèves SNCF - RATP.  Elle dépendra de la conduite du gouvernement à faire ou pas machine arrière. La seule chose dont on soit sure, c'est que les usagers vivront encore une journée de galère dans les transports.

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En cas de situation perturbée ...

"Retrouvez toutes les informations essentielles pour vous déplacer en cas de situation perturbée
Horaires, trafic, retards : consultez l’état du trafic pour tout savoir en cas de perturbation.

Restez informé où que vous soyez :


+ sur Internet avec votre site TER national et régional 
+ par téléphone 36 35 (0,34€/min) 
+ aux guichets, aux points d’informations ou sur les affiches de votre gare 
+ avec vos quotidiens régionaux selon le type de perturbation"

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D
<br /> <br /> "Est-ce que le blocage des raffineries a empêcher les gens de rouler?" : pas complètement, mais les stations<br /> services très nombreuses à sec, les queues monstrueuses à celles qui ont encore du carburant et une baisse de la fréquentation des routes pour les départs en vacances (ce qui ne signifie pas<br /> qu'il n'y ait pas eu de départs du tout) sont une réalité, et le conflit n'est pas fini.<br /> <br /> <br /> "Les camions ne<br /> circulant plus" : à la rigueur je peux comprendre que par "patriotisme ferroviaire" vous craigniez les conséquences en terme de fret d'une grève du seul secteur ferroviaire, mais là que c'est<br /> aussi le secteur routier qui est aussi touché je ne vois pas en quoi cela vous gêne pour l'avenir du rail... Que vous soyez hostile aux grèves en général, c'est une opinion que je ne partage<br /> absolument pas, mais ce blog consacré aux transports n'est pas le lieu d'en discuter (j'y suis bien sûr ouvert par ailleurs : vous avez mes coordonnées), en revanche j'aimerais bien qu'on<br /> m'explique en quoi des blocages du transport routier menacent les TC.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "Autre chose qui  m'inquièterait à votre place c'est le conservatisme de toutes les revendications qui sont apparus<br /> pendant ce conflit : je veux garder le même régime de retraite et je veux mon pétrole pour rouler avec ma voiture..." Où avez-vous vu que l'immense majorité de la population française qui rejette<br /> la contre-réforme des retraites mélange cela avec la dépendance envers la bagnole que nous sommes d'accord pour condamner ? <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Quant au conservatisme, je ne sais pas si vous avez examiné en détail les arguments et propositions des<br /> contestataires de la casse des retraites par répartition, mais dire que vouloir conserver quelque chose est forcément conservateur est un peu court.<br /> <br /> <br /> En reprenant vos arguments,<br /> on pourrait dire : qu'attendent les défenseurs du rail pour renoncer au conservatisme, eux qui veulent à tout prix conserver des milliers de kilomètres de réseau ferré hors d'âge au lieu<br /> d'accepter de tenir compte de l'évolution des modes de transport, qui n'ont rien d'immuable, et ont consacré l'essor général de la route ? Pire, nous sommes non seulement conservateurs mais<br /> réactionnaires, en poursuivant ce genre de raisonnement, puisque nous voudrions revenir sur la fermeture de milliers de kilomètres d'autres voies ferrées anciennes : oui je veux (et je pense que<br /> nous voulons tous ici) revenir à la situation où le rail était dominant et comptait des dizaines de lignes supplémentaires par rapport à aujourd'hui. <br /> <br /> <br /> Vouloir revenir à une situation antérieure peut être progressiste et non réactionnaire, si on a régressé entre temps. Comme pour les retraites et l'assurance<br /> maladie : les pseudo-modernistes qui veulent faire la peau à toute la sécurité sociale veulent peut-être nous empêcher de revenir sur plusieurs années de déremboursements de médicaments et de<br /> baisse du niveau des pensions, mais pour cela ils nous proposent en fait de revenir au 19ème siècle, quand les travailleurs crevaient dans la misère quand ils étaient trop malades ou vieux pour<br /> continuer à être productifs.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "C'est encore plus flagrant avec les manifs des lycéens : dans 50<br /> ans il n'y aura plus de pétrole" certes, mais je n'ai pas vraiment vu que les lycéens manifestent pour dilapider les ressources pétrolières ! En revanche, pétrole ou pas, si on ne fait rien, dans<br /> 50 ans les vieux risquent de mourir massivement dans la misère.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "Ce monde n'a<br /> pas besoin de chaos" je suis d'accord avec vous, mais qui en est responsable ? <br /> <br /> <br /> Quand quelqu'un vous fait la guerre, est-ce que vous pensez que la bonne réaction est de se laisser massacrer<br /> pour éviter le désordre et le chaos ? La guerre que mènent le patronat et le gouvernement qui le sert contre les salaires directs et indirects est une réalité, ce ne sont pas les travailleurs qui<br /> en sont à l'initiative, il faudrait qu'ils se laissent faire jusqu'à vivre tous dans la misère et la précarité les plus extrêmes ? En situation de légitime défense, on utilise les moyens qu'on a<br /> à disposition, même si ce ne sont pas ceux dont on peut rêver abstraitement (oui bien sûr la guerre est toujours hideuse, je vous l'accorde), et même si on ne gagne pas toujours, il n'y a qu'en<br /> refusant de combattre qu'on est sûr de perdre. Et se défendre est peut-être conservateur (si quelqu'un m'agresse, je vais chercher à conserver mon intégrité physique) mais c'est un peu court pour<br /> en déduire que c'est illégitime.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il y a pourtant une situation sur laquelle on est tous à peu près d'accord qui devrait vous amener à vous<br /> poser des questions sur les moyens à disposition pour se défendre : la lutte contre l'aéroport de Notre-Dame des Landes. Comment sinon en manifestant, en bloquant des forages qui sont sur la<br /> forme tout ce qu'il y a de plus légal, et en menant d'autres actions potentiellement bloquantes se faire entendre ? Vous savez bien que la démocratie pure, on n'a une chance de faire accepter au<br /> pouvoir local et national de considérer honnêtement les contre-propositions à l'Ayrault-port qu'en instaurant un rapport de force avec les moyens du bord.<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> Pour le dernier point, tous les moyens n'ont pas été utilisé. Il reste les outils basiques : information à la population (sérieusement sur l'ensemble de la population des Pays de la Loire, quelle<br /> est la proportion de la population qui soit au courant des incidences financières d'un tel équipement ?) car un citoyen bien informé c'est un électeur qui vote... Je n'évoquais pas la guerre quand<br /> je parlais du chaos. Le chaos c'est le climat actuel. Regardez Marseille qui est en train de saborder son économie et son image. Le port pétrolier est bloqué ... avec comme perspective une baisse<br /> de son attractivité qui aura des incidences sur ... l'emploi.Les ports français stagnent par rapport aux concurrents nordiques; C'est un fait économique qui devrait aussi alerter les syndicalistes.<br /> Mais les ordures dans la rue est -ce bien nécessaire pour faire avancer le débat sur les retraites ? En effet on frise le roman feuilleton du 19 ème siècle sans aucun bénéfice pour tous et sans<br /> rapport avec les retraites. Les jeunes ne manifestent pas pour dilapider le pétrole certes mais pour garder une société de consommation et des avantages que le travail des générations passées a<br /> permis. Ils sont de plus en plus tôt motorisés (et pas avec des vélomoteurs) mais avec leur voiture et pourtant ils n'ont pas commencé à avoir une activité professionnelle régulière. Le futur ne<br /> sera pas une période faste et pensez que le progrès technique résoudra tout c'est illusoire... Le conservatisme c'est refuser de faire des choix. "En conservant des milliers de kilomètres de réseau<br /> ferré hors d'âge au lieu d'accepter de tenir compte de l'évolution des modes de transport" on fait un choix pour la collectivité contre l'individualisme. On choisit l'économie à long terme et la<br /> protection de la planète. Ce qui n'empêche pas que pour les gérer il faudra aussi être innovant et envisager une gestion économique à agent unique même si cela doit heurter la sensibilité des<br /> syndicats sur la question.L'abondance n'est pas systématiquement un indicateur de bonne santé de la société (la surmédicalisation se traduit aussi en france par le record de la consommation de<br /> calmant et de somnifères par exemple . Ce qui traduit bien des conditions de vie et de travail qui se dégradent pour certaines populations).La croissance est un indicateur économique pour lequel on<br /> a sacrifié trop souvent le facteur humain... La grêve des transporteurs routiers met encore plus en évidence l'hyperdépendance de notre socièté par la logistique routière. Le rail est "hors<br /> compétition" car personne ne mesure son efficacité sociètale... Qu'il soit en grève cela ne gêne que les professionnels mais la encore il joue contre son avenir car il est incapable de servir la<br /> collectivité et de montrer son utilité ... "mais là que c'est aussi le secteur routier qui est aussi touché je ne vois pas en quoi cela vous gêne pour l'avenir du rail": Pour deux raisons le rail<br /> ne peut remplacer la route car il est en grève et pour l'opinion c'est la route qui livre les marchandises...<br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> Ce qui commence à devenir intéressant, c'est que la grève des cheminots se conjugue à une grève, beaucoup plus "dure", des travailleurs des raffineries : perturbations dans les trains et pénurie<br /> d'essence qui devient perceptible, enfin un rapport de forces qui peut faire "réfléchir" le gouvernement... La grande majorité des travailleurs, des transports et d'ailleurs, étant confrontée à<br /> des problèmes globaux plus que sectorielle, la solution est plus que jamais "tous ensemble". Y compris pour le développement des TC. Quand le gouvernement et le patronat seront contraints de<br /> constater qu'il existe des freins sérieux à ce qu'ils accaparent une partie considérable des richesses de ce pays au profit de la ploutocratie, on pourra peut-être les obliger à voir qu'avec<br /> quelques pour-cent en moins de PIB dans leurs poches il y a de quoi payer les retraites, l'assurance maladie, entretenir les voies ferrées, développer les transports urbains...<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Je ne partage pas votre point de vue en ce qui concerne les TC:<br /> <br /> <br /> Constat : alors que les TC pouvaient apparaître comme un mode de transport de substitution : il n'y avait pas de trains. Pour le fret c'est plutôt catastrophique les très très très rares trains<br /> qui ont circulé, ont sans doute satisfait les industriels concernés ... mais les autres...<br /> <br /> <br /> Est-ce que le blocage des raffineries a empêcher les gens de rouler?  Il suffit d'entendre les reportages sur les routes. Vendredi soir , jour de départ des vacances il y avait 200 km de<br /> bouchons au lieu des 250 km habituel. J e crois que le pétrole n'est pas encore trop rare au point d'empêcher les gens dee rouler...<br /> <br /> <br /> Par contre, dans les moyennes et grandes surfaces les rayons alimentaires et des produits frais en particulier étaient claicemés du fait de la rupture des chaines de logistique. Les camions ne<br /> circulant plus...<br /> <br /> <br /> Mais cela n'a pas gênés les particuliers que les trains de fret ne circulent pas et que les tc ne roulent pas. D'ailleurs certains dépôts étaient bloqués (ex les TUL a Laval...).  Les<br /> scolaires ne sont pas allés à l'école... de toute manière certains établissements étaient bloqués...   <br /> <br /> <br /> Au final, les transports collectifs et le rail ne vont pas profiter de la situation car il faut quand même rappeler que l'utilité d'un service se mesure par la reconnaissance pour la collectivité<br /> et les particuliers de ce même service ...<br /> <br /> <br /> Cette période a mis en évidence par contre la fragilité et l'hyperdépendance de notre système économique envers le pétrole chose qui n'a pas été mis en évidence dans les analyses.<br /> <br /> <br /> Autre chose qui  m'inquièterait à votre place c'est le conservatisme de toutes les revendications qui sont apparus pendant ce conflit : je veux garder le même régime de retraite et je veux<br /> mon pétrole pour rouler avec ma voiture... même si je ne suis pas favorable au débat sur les retraites tel qu'il est mené je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a un décallage inquiètant entre<br /> les revendications et le potentiel de notre socièté. Et C'est encore plus flagrant avec les manifs des lycéens : dans 50 ans il n'y aura plus de pétrole, la planête aura entre 8 et 10 milliards<br /> d'habitants, les ressources actuelles seront épuisées ou en cours... Il est illusoire de faire croire que la socièté sera immuable. C'est vrai c'est dérangeant de penser à cela mais c'est plus<br /> constructif que de bercer les gens dans des illusions ou d'avoir recours à la révolution permanente par la grève dans la rue...<br /> <br /> <br /> Ce monde n'a pas besoin de chaos ... il a besoin de se construire en batissant contre les conservatismes (à l'Elysée où dans la rue)...<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> <br /> Je suis entièrement d'acorrd avec vous concernant les grèves de 1995.<br /> <br /> <br /> Je ne prends pas position mais constate simplement. Aujourd'hui, on ballade uniquement des captifs dans les TC. La flambée du pétrole avait commencé à faire venir une autre catégorie d'usagers,<br /> ceux qui ont le choix. Si l'alternative qu'on leur propose n'est pas crédible, ils fuiront.<br /> <br /> <br /> A force de grèves, on pourrait aussi ne plus avoir que des bus et trains vides. Et là, même plus besoin de faire grève.<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> "Le problème des grèves dans les transports est qu'elles ont des conséquences sur la fréquentation. En cas de<br /> grève dure dans les réseaux urbains par exemple, il faut de 2 à 3 années pour retrouver les niveaux de fréquentation d'avant-grève."<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et vous n'imaginez pas que les grèves puissent aussi avoir pour effet de mettre en échec des mesures nocives<br /> pour les TC ? Ex. en 1995, trois semaines de grèves dures, mais un plan de fermeture de 4000 km de "petites" lignes abandonné. On pourrait multiplier les exemples.<br /> <br /> <br /> "Le problème n'est pas tant la grève en soit mais leur répétition. Difficile de vouloir attirer des actifs<br /> dans les TC quand ils savent qu'il y aura 5 ou 10 jours dans l'année où ils devront poser leur congé, faute de transport. La plupart préfèrent dans ce cas prendre la voiture.<br /> <br /> <br /> En outre, les grèves, de par leur caractère répétitif, commencent à ne plus avoir de signification."<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Les grèves se répètent parce que les problèmes ne sont pas réglés et la situation des travailleurs du secteur mauvaise. Au contraire, la répétition des grèves est un symptôme très significatif.<br /> D'ailleurs, il n'y a que dans les transports qu'il y a des grèves : entre 2008 et 2009, le nombre de jours de grève en France s'est accru de 10%, ce qui est tout sauf négligeable, notamment pour<br /> motifs salariaux. Même si les médias le cachent souvent, c'est une réalité, qui n'affecte pas que les transports. Le problème c'est plutôt que la part des TC est tellement faible qu'un blocage<br /> par fait de grève, hors région parisienne, n'a pas une pression assez forte sur l'économie...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "Il faudrait réfléchir à d'autres formes d'action."<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'attends avec impatience vos propositions, et des illustrations de leur efficacité !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Qu'on me donne un seul exemple de conquête sociale d'importance qui ait été acquise sans grèves (la situation de 1945 est un peu particulière, mais elle résulte d'une forme d'action encore plus<br /> violente, celle de la Résistance où la CGT et le PCF jouaient un rôle considérable...), je suis preneur. Quant à la démocratie, c'est aussi le droit de grève et c'est un simple constat que les<br /> grands partis politiques ne représentent pas l'opinion du peuple (cf. le référendum sur la constitution européenne - ce n'est pas sans rapport avec les transports puisque les injonctions<br /> d'ouverture à la concurrence, de démembrement de la SNCF etc. viennent toutes textes européens), et il serait grotesque de penser que tous les citoyens sont égaux pour s'investir dans le<br /> militantisme politique, quand on voit le coût et le nombre d'heures que cela représente : un peu plus facile pour un milliardaire que pour quelqu'un qui trime dur pour le SMIC toute la semaine<br /> sans liberté dans ses horaires... La démocratie, c'est aussi pouvoir se battre avec les armes dont on dispose, et pour les cheminots comme tous les salariés, si on leur ôte le droit de grève, ils<br /> n'en ont plus beaucoup.<br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> Je précise également que les retraités ont un niveau de vie supérieur à celui des actifs...<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> Certaines catégories de retraités seulement ...<br /> <br /> <br />
T
<br /> <br /> Je ne pense pas qu'on puisse comparer l'occupation nazie à la réforme des retraites...<br /> <br /> <br /> Le problème des grèves dans les transports est qu'elles ont des conséquences sur la fréquentation. En cas de grève dure dans les réseaux urbains par exemple, il faut de 2 à 3 années pour<br /> retrouver les niveaux de fréquentation d'avant-grève.<br /> <br /> <br /> Le problème n'est pas tant la grève en soit mais leur répétition. Difficile de vouloir attirer des actifs dans les TC quand ils savent qu'il y aura 5 ou 10 jours dans l'année où ils devront poser<br /> leur congé, faute de transport. La plupart préfèrent dans ce cas prendre la voiture.<br /> <br /> <br /> En outre, les grèves, de par leur caractère répétitif, commencent à ne plus avoir de signification.<br /> <br /> <br /> Il faudrait réfléchir à d'autres formes d'action.<br /> <br /> <br /> Par ailleurs, les retraités de la SNCF ne sont pas les plus à plaindre...<br /> <br /> <br /> Enfin, la démiocratie, c'est aussi le droit de vote et le respect des décisions d'une assemblée élue, qu'on approuve ou non ces décisions. Sinon, c'est l'anarchie.<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Votre réponse décrit certes une partie de la réalité, mais :<br /> <br /> <br /> 1° les jeunes sont les PLUS concernés par la contre-réforme des retraites : les salariés qui ont une bonne cinquantaine peuvent encore espérer limiter la casse (les réformes sont toujours<br /> progressives), mais si on continue à laisser passer ces mesures qui ont déjà diminué considérablement le montant des pensions (le nombre de retraités pauvres est très élevé, bien que les<br /> travailleurs modestes aient une espérance de vie moindre), d'ici deux ou trois "réformes" du même style, les jeunes ne pourront vraiment plus rien espérer pour leur retraite. De plus, vous<br /> soulignez les difficultés de certains salariés à faire grève : pour les jeunes c'est beaucoup plus facile, ils ne perdent pas d'argent, et leur mobilisation massive inquiète les pouvoirs publics.<br /> Donc espérons que les jeunes (qu'ils soient étudiants, lycéens, précaires, chômeurs ou salariés) soient très nombreux dans la rue plutôt que d'essayer d'aller suivre des cours (que, soit dit en<br /> passant, les pouvoirs publics sabotent de plus en plus au nom de la même logique qui supprime les postes d'enseignants par dizaines de milliers alors que la population scolaire augmente depuis<br /> plusieurs années dans le primaire etc.) ;<br /> <br /> <br /> 2° Sachons assumer les contradictions ! Bien sûr qu'une grève ne gênera rarement que ceux qu'on veut  ceux contre qui elle se bat, mais peut-on faire autrement, quels que soient les<br /> moyens de lutte d'ailleurs ?<br /> <br /> <br />   Un des épisodes les plus glorieux des luttes des cheminots français est leur participation importante à la résistance armée contre l'occupation nazie : les sabotages de lignes et<br /> convois ferroviaires, pour destructeurs qu'ils soient, malgré leurs conséquences immédiates pour le réseau ferré, n'étaient assurément pas des mesures de sabotage du rail, je pense que nous en<br /> conviendrons tous ! Pour défendre à moyen et long terme l'outil de travail, il faut savoir parfois l'arrêter provisoirement, c'est la seule arme réellement puissante dont disposent les<br /> travailleurs. Croyez-vous qu'il y ait beaucoup de délocalisations qui soient empêchés avec des travailleurs qui ne débrayent jamais ? Personnellement, je crois qu'il faut lutter contre les<br /> pratiques issues de l'anarcho-syndicalisme qui consistent à utiliser la destruction des machines pour se faire entendre, mais les grèves sur le tas, avec occupation et PROTECTION de l'outil de<br /> travail par ceux qui le font fonctionner, sont souvent le seul moyen d'empêcher le patronat de le détruire pour l'envoyer dans un pays à bas coût de main d'oeuvre ou se désengager d'un secteur<br /> pas assez rentable. <br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> Il y a un autre moyen... c'est le vote et puis toutes les instances démocratiques, de débats, les réunions de toutes sortes. Je suis soufflé quand je constate le peu d'engouement pour les instances<br /> démocratiques mises en place et peu utilisées ou fréquentées. Les syndicats qui ne recrutent pas, les associations citoyennes (dont la FNAUT) qui galèrent pour trouver des militants, les<br /> permanences d'élus désertes, les conseils municipaux peu suivis, les délégués parents dans les conseils d'écoles qui ont du mal à mobiliser (toujours les mêmes) quand il s'agit de l'avenir de<br /> l'école de leurs enfants... Le ponpon c'est dans les lycées actuellement ce sont les élections dans des instances lycéennes (le CVL) mis en place après les grandes manifs des années 90. Alors<br /> qu'elles ont de réels pouvoirs, les lycéens ne s'en emparent pas... Avant de changer le monde, il faut peut être s'occuper de son environnement immédiat... C'est déjà un puissant levier de<br /> contestation de l'organisation des établissements... Je reste convaincu que la grève n'est pas la panacée. Ce gouvernement est sourd et il développe un faux dialogue social. Une réforme cela se<br /> fait avec mais pas contre...mais pour cela il faudrait s'attaquer aux causes des inégalités (traitement homme/ femme, régimes spéciaux, le poids des revenus du capital par rapport à celui du<br /> travail...) .<br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> "La seule chose dont on soit sure, c'est que les usagers vivront encore une journée de galère dans les<br /> transports."<br /> <br /> <br /> Encore et toujours cette prétendue galère, comme si c'était les cheminots qui cassaient le fret ferroviaire,<br /> assassinaient les petites lignes et laissaient les conditions de transport se dégrader...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Les usagers peuvent faire grève demain aussi, cela concerne tout le monde, cela leur évitera non seulement cette<br /> "galère" de transport, mais peut-être aussi de travailler jusqu'à épuisement pour des salaires de misère pendant que les capitalistes accaparent 40% de la richesse produite en France.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et si le mouvement sur les retraites est victorieux, les cheminots bénéficieront d'un rapport de forces<br /> autrement favorable pour faire cesser la vraie galère du rail, celle imposée par le gouvernement au nom de la rentabilité du capital et sous la pression des groupes de pression routiers.<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> Vous savez que c'est plus facile à dire qu'à faire car les usagers ne sont pas tous salariés... il y a les scolaires également... Et je ne pense pas que cela soit une bonne chose d'envoyer les<br /> jeunes manifester dans la rue contre une réforme qui sera dépassée quand ils seront salariés... Il y a les salariés du privée qui n'ont pas la même facilité pour manifester (c'est une réalité du<br /> monde de travail). Que dire de ceux qui perdent leur prime pour cause d'absence...<br /> <br /> <br />