Dans la synthèse de la Conférence Régionale sur la Transition energétique en Pays de la Loire ...
Il est question des transports...
Conférence Régionale sur la Transition energétique en Pays de la Loire
Consciente de cette situation, la Région Pays de la Loire en partenariat avec les services de l’Etat a lancé la préparation de sa transition énergétique il y a plus d’un an maintenant et a inauguré publiquement le processus de concertation le 1er octobre 2012.
Ce processus a été nourri par de nombreuses contributions : des débats dans chacun des départements, des débats citoyens réalisés dans le cadre de la Chaire de développement humain durable et territoires de l’Ecole des Mines de Nantes, un panel citoyen dédié à l’énergie, des débats organisés par des acteurs régionaux, cinq groupes de travail thématiques sur les thèmes de la gouvernance, consommation et comportements, bâtiments, transports, activités économiques et industries… Ce sont dans l’ensemble près de 4.500 personnes qui y ont contribué.
En outre, ce débat sur la transition énergétique s’inscrit dans le cadre plus large d’une prospective économique et sociétale régionale à l’horizon 2040 également portée par la Région des Pays de la Loire.
4.3 Les éléments qui ont émergé des travaux des ateliers thématiques
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Les options concernant les transports
La question des transports est primordiale, car ceux-ci absorbent l’essentiel des consommations de pétrole et prennent une responsabilité croissante dans les émissions de gaz à effet de serre et la pollution de l’air.
Les scénarios ont été construits sur la base de flux de trafics un peu supérieurs à ceux du SRCAE et de Virage Energie du fait surtout de l’extension géographique des réseaux relationnels (familiaux, professionnels ou amicaux) que l’on peut constater. Les scénarios prennent en compte une mutation plus forte des transports inspirés par les scénarios nationaux de l’Ademe 2030-2050.
Les débats ont dégagé les orientations suivantes :
+ La priorité aux modes doux (vélo, marche) sur les très courtes distances;
+ La diffusion des alternatives à la voiture individuelle par les transports collectifs urbains (tramway, bus), les transports interurbains (train);
+ La priorité aux voitures électriques pour les courtes distances;
+ Le développement de systèmes d’offre de services surtout pour les courtes distances en zone dense : covoiturage, auto-partage;
+ Une généralisation des véhicules hybrides rechargeables pour les déplacements routiers sur longue distance ou pour usage intensif (voitures en ville à ville, camionnettes de livraison, taxis…);
+ Le développement prioritaire du rail sur longue distance (TGV, fret ferroviaire);
+ Le passage à des véhicules à gaz pour les véhicules lourds (camions, autobus et autocars);
+ La maîtrise de l’aérien (priorité au TGV sur moyenne distance, développement des technologies de communication pour les réunions, orientation du tourisme vers de longs séjours);
+ L’affectation exclusive des agro-carburants à l’aérien, à la pêche et au transport maritime,
+ Le développement ciblé de l’hydrogène, par exemple pour la motorisation des transports fluviaux.