Billets introuvables pour les Intercités de nuit Strasbourg – Port-Bou/Nice : normal la SNCF ne les a pas mis en vente !
Communiqué de Presse
Paris, le 23 avril 2012
Un scandale ferroviaire
Les billets pour les Intercités de nuit Strasbourg – Port-Bou/Nice devant circuler les vendredi 20, samedi 21 et dimanche 22 avril, trains faisant partie du service public conventionné, n’étaient toujours pas mis en vente sur le site voyages-sncf.com de la SNCF le 20 avril au matin.
Les voyageurs se sont vu proposer sur ce site des voyages à près de 200 euros avec des TGV jusqu’à Paris puis les Intercités de nuit pour Port-Bou ou Nice sans la moindre information ou explication.
Des affiches dans les gares avaient certes annoncé la suppression de ces trains les 20, 21 et 22 avril… dates qui se situent au début des vacances scolaires de l’Académie de Strasbourg, période où la demande est importante !
La FNAUT a déjà constaté de nombreuses difficultés de commercialisation des Intercités de jour comme de nuit, par exemple à l’été 2011 pour les trains de nuit vers l’Espagne et en décembre pour les trains de nuit vers les Alpes. L’été dernier, les trains de jour pour Royan ont circulé à vide car ils ont été mis en vente 24 h seulement avant leur départ…
Train Corail en gare de Luçon en 2010
A plusieurs reprises, la FNAUT a fait état de ces problèmes à la SNCF et par écrit à RFF en juillet 2011. Si la situation actuelle est moins pire qu'il y a quelques mois, elle reste inacceptable. Allié à l’absence d’information sur voyages-sncf.com, le choix, dans ce cas particulier du Strasbourg – Port-Bou/Nice, de supprimer ces trains en période de fort trafic est scandaleux et relève de la provocation. Il est impératif que RFF, avec la contribution de la SNCF, améliore fortement et rapidement le processus et la logique d’attribution des sillons.
La FNAUT demande la création immédiate d’une commission d’enquête pour que toute la lumière soit faite sur ce dysfonctionnement.
Elle demande également que la nouvelle gouvernance ferroviaire en cours d’étude attribue un rôle fort à l’Etat et veille à transformer en actes la priorité décidée pour le redressement des dessertes ferroviaires, particulièrement sur les transversales et le réseau classique, avant même de s’investir dans le développement des services routiers.
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