Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Fnaut Pays de la Loire

LOGO-FNAUT192.jpg

 

Communiqué de presse de la FNAUT Nationale du 25/06/2010

 

Hausse supérieure à l’inflation et des évolutions de services très variables.

 

 

Attention les augmentations SNCF du 1er juillet arrivent...!

L’augmentation générale des tarifs au 1er juillet des trains Corail, Inter-cités et TER de +2,5 %, est supérieure de 0,9 points par rapport à l’inflation (+1,6 % de mai 2009 à mai 2010).


Une hausse ... trois hausses ...bonjours les dégâts...

Elle n’est « relativement modérée » qu’en apparence car elle fait suite à une très forte hausse au 1er juillet 2009 : + 3,4 %.


Du donnant... donnant !

Cette variation importante n’est donc acceptable que si elle s’accompagne d’une amélioration très significative de la qualité et du niveau de service offert, mais aussi et surtout si elle contribue à pérenniser l’activité de ces trains sur l’ensemble du territoire national et pas seulement ceux qui desservent le Grand Bassin Parisien.


Les progrès ...

Les progrès constatés en matière de régularité et d’information en cas de situation perturbée méritent d’être soulignés.

Il en est de même de l’amélioration de la carte Escapade et de la stabilité des prix des cartes commerciales bien que, sur les trains à réservation obligatoire, les quotas de places offertes aux tarifs les plus réduits baissent.


... qui ne suffisent plus à masquer les insuffisances de l'offre de la SNCF

Il est plus inquiétant de constater qu’aucune mesure concrète n’est annoncée pour améliorer le volume des services sur les relations transversales, aujourd’hui « squelettique », même sur les lignes à trafic potentiel moyen, alors qu’il est reconnu que, dans le domaine des transports, l’offre doit précéder la demande pour améliorer le trafic, les recettes et les bilan économiques.


 

2005-saumur-interloire-v.jpg

L'interloire en gare de Saumur

 

Un calendrier voyageur « bleu-blanc » très défavorable aux usagers

A noter enfin que sur ces lignes nationales, hors Grand Bassin Parisien, la SNCF maintient toujours un calendrier voyageur « bleu-blanc » mis en service en juillet 2008, inadapté et très défavorable, car il conduit à des augmentations de prix très importantes pour les juniors, les familles et les seniors en particulier.


La FNAUT demande à l’Etat de mettre fin à cette aberration commerciale dans la convention de service public en cours d’élaboration entre l’Etat et la SNCF.

 

Elle demande enfin que l’usage de la carte Enfant-Famille, mesure sociale décidée par l’Etat, cesse d’être discriminatoire et soit étendu à l’ensemble des trains circulant sur le territoire national.

 

Jean SIVARDIERE

Jean LENOIR

 

 

NB : les interlignes en italiques sont de la FNAUT Pays de la Loire (Webmaster)

 

Voir le communiqué de presse : ici

 


Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
<br /> <br /> Donc le voyageur occasionnel sera toujours le dindon de la farce. Mais ne sommes-nous pas en permanence pris au piège de la voiture individuelle avec ce type de raisonnement.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> <br /> Tant que les décideurs ne feront pas  payer  les coûts véritables de son usage ...<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> "La réservation obligatoire a l'avantage d'augmenter le taux de remplisage des trains et donc d'améliorer sa performance CO2 par passager." Pas d'accord : je ne vois pas en quoi la réservation<br /> obligatoire augmenterait globalement le taux de remplissage des trains. Elle permet, combinée à la politique de tarifs variables selon le remplissage, de mieux répartir les passagers sur les<br /> trains d'une même ligne. Mais pouvez-vous m'expliquer en quoi cela augmente globalement la fréquentation ?<br /> <br /> <br />  Au contraire, je vois plusieurs raisons à ce que cela la fasse baisser : d'une part, c'est un prétexte à augmenter les tarifs (cf. Téoz en lieu et place des bons vieux Corail), d'autre part<br /> et surtout parce que cela diminue considérablement la flexibilité d'utilisation (y compris pour les tarifs "plein pot", où l'on n'a plus que flexibilité à 2h près au lieu d'une période<br /> d'utilisation de 2 mois). Rien de tel pour rabattre sur la voiture, ou sur l'avion pour les longues distances (quitte à avoir besoin de réserver très tôt et de renoncer à toute flexibilité pour<br /> avoir de bons prix, un certain nombre de voyageurs préfèrent l'avion).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Quant à l'argument que la réservation obligatoire éviterait d'avoir des voyageurs debout : partiellement vrai, mais pas tellement. Elle permet certes d'éviter  (relativement, à cause des<br /> voyageurs en surréservation et des tarifs flexibles qui interdisent de prévoir exactement la fréquentation même quand la réservation est close car le train plein) les voyageurs debout, mais il y<br /> aurait d'autres manières d'y parvenir, comme de mieux répartir le matériel roulant (supposant d'en avoir plus pour faire face aux hyperpointes), ce qui nécessiterait certes une gestion plus fine,<br /> peu compatible avec les suppressions de postes permanents à la SNCF. Éviter les voyageurs debout simplement en interdisant aux voyageurs qui veulent éviter les tarifs démentiels (150 euros, en<br /> gros, le plein tarif, même loisir, en période de pointe pour un aller simple Nantes/Paris en période de pointe !) ou qui s'y prennent un peu tard d'emprunter le train qu'ils veulent n'est pas la<br /> meilleure solution. Développer largement les lignes transversales et "secondaires", notamment en hyper-pointe, serait aussi de salubrité publique : les trains les plus chargés, ceux qui passent<br /> par Paris en général, seraient délestés de nombre de provinciaux obligés ou fortement incités à y transiter pour cause de sous-développement ferroviaire de nos campagnes (et les sillons ne sont<br /> en général pas tous pris sur ces lignes transversales, même en hyper-pointe !).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Autre point à ce sujet : je ne suis systématiquement contre la réservation obligatoire, je pense effectivement que sur certains trajets très fréquentés, à certaines périodes d'hyper-pointe (par<br /> ex. Paris/Lyon ou Paris/Marseille un samedi matin de début de vacances scolaires d'été), la réservation obligatoire restera de toute façon nécessaire. Je pense aussi que les voyageurs ne sont pas<br /> stupides, ils savent qu'aux périodes chargées il vaut mieux une réservation : sur Paris/Nantes, par exemple, en excluant les périodes de grand départ, la réservation facultative serait un très<br /> bon système.<br /> <br /> <br /> Un autre point enfin : le problème des passagers debout est bien réel pour les TER : c'est pourquoi la réservation facultative, pour les distances longues (pour du TER), devrait en revanche y<br /> être développée. Un exemple caractéristique est l'Interloire (qui devrait être un Corail...), régulièrement bondé en période de pointe, mais où on ne peut pas réserver... Néanmoins, là encore, la<br /> première mesure à prendre serait de mieux gérer le parc existant : il arrive souvent de noter des aberrations dans l'utilisation des rames simples et doubles. Sur Nantes/Rennes (utilisation<br /> occasionnelle en ce qui me concerne) j'observe une utilisation en unité double sur le train du matin 7h25/8h43, alors qu'une seule rame suffirait largement pour la fréquentation habituelle,<br /> tandis que sur l'Interloire, même en hyperpointe, il n'y a que cinq voitures, d'où les passagers debout (j'ai observé le même phénomène récemment un vendredi soir de grand départ sur un TER<br /> Tours/Le Croisic, exploité en unité simple à trois voitures : pas difficile de prévoir la surcharge !). Comme quoi le principal problème n'est pas celui de la réservation, en la matière...<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
T
<br /> <br /> La réservation obligatoire a l'avantage d'augmenter le taux de remplisage des trains et donc d'améliorer sa performance CO2 par passager. En outre, les tarifs de type Prem's permettent de lisser<br /> un peu la pointe.<br /> <br /> <br /> Il est contradictoire de vouloir une tarification kilométrique pure, pas de résevation obligatoire, une bonne performance CO2 des TC et se plaindre le jour où on doit rester debout en heure de<br /> pointe. Sinon, on peut surdimensionner largements les capacités, juste pour répondre la pointe. Mais l'écart avec le voiture en termes de CO2 se réduira.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> <br /> C'est toujours la même chose: le tarif de base est beaucoup trop cher ce qui dissuade un grand nombre de gens de prendre le train. Ce n'est pas un hasard. Dans le même temps l'Etat subventionne<br /> l'achat d'automobiles par les particuliers, modifie les normes techniques pour les camions (44 tonnes, 60 m de long), alors cessons de rêver.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> Avons nous un comparatif des tarifs pratiqués en Belgique, Italie, Allemagne et Espagne ?<br /> <br /> <br /> Quoique soient ces nouveaux tarifs SNCF, il est effectivement essentiel qu'ils correspondent à un service de qualité. Je suis prêt à payer un prix qu'il représente quelquechose. Premiere exigence<br /> à formuler: le remboursement des trajets et temps perdus par les vistimes des grèves à répétition.<br /> <br /> <br /> Combien de jeunes gens rencontrés récemment décident de louer sur la capitale plutot que de risquer de déplaire à leur nouvel employeur par des retards "SNCF" en leur début de carrière. Quel est<br /> l'impact financier sur leur budget ?<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> La SNCF doit respecter le contrat de transport qu'elle a signé avec les usagers (cf :le billet)...Et le respect des horaires en est une clause...<br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> Cela fait plaisir de trouver un communiqué national de la FNAUT qui, en matière de tarifs, dénonce enfin clairement les hausses scandaleuses plutôt que de se focaliser sur un imaginaire danger de<br /> quasi-gratuité, dont les effets pervers pourraient être bien réels (sans investissements parallèles) mais dont on ne risque guère d'avoir à se plaindre, tandis que le rançonnement des usagers de<br /> tous types, notamment fragiles ou fidèles (mais excepté les bobos spécialistes des Prem'S qui prennent la bagnole ou l'avion quand ils n'en trouvent pas !) constituent une nuisance persistante et<br /> bien réelle. Néanmoins, je regrette la concession "Cette variation importante n’est donc acceptable que si<br /> elle s’accompagne..." qui laisse supposer qu'une hausse supérieure à l'inflation serait acceptable avec des investissements adaptés : non, après toutes ces années de hausses scandaleuses et en<br /> décalage complet avec les évolutions de service, plus souvent défavorables aux usagers que l'inverse (c'est un doux euphémisme pour ce qui concerne les services Corail...), la seule revendication<br /> raisonnable est au moins un gel tarifaire total (Prem'S exclus - pour le reste une baisse progressive pour les tarifs flexibles - vers le retour à une tarification kilométrique à prix fixe,<br /> modéré, avec la réservation facultative comme règle générale -  les usagers fréquents, et la mise en place d'une dégressivité pour les voyages en groupe) pour plusieurs années, tout en<br /> réclamant les investissements indispensables sur l'infrastructure réseau et roulante etc. Les deux vont ensemble et sont indispensables à un développement de la part ferroviaire dans les<br /> transports. À comparer à la politique routière où, si l'on regarde les choses sur une longue durée, les prix de revient sont très loin d'avoir augmenté considérablement (alors que les nuisances<br /> croissent avec le trafic), tandis que le réseau entièrement dédié aux déplacements individuels polluants, dangereux, énergivores et destructeurs de terres explosait (et continue malheureusement à<br /> le faire).<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre