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Publié par Fnaut Pays de la Loire

Les horaires 2007 sur  Angers / Le Mans : l'analyse et les propositions de la FNAUT Pays de la Loire

La ligne
Cette ligne à double voie, électrifiée, relie les agglomérations angevines et mancelles, fortes chacunes de plus de 200 000 habitants et distantes de 100 km,  en 40 minutes. De quoi s'attendre à une offre TER de qualité ? Voire...

Comme vous allez le constater, cette ligne dispose de TER en ... rafales !

La desserte : Aller travailler à Angers depuis Le Mans :
- Le matin : Avec seulement 4 TER quittant Le Mans entre 6h18 et 8h38, l'offre est ridiculement faible pour un bassin de population de 500 000 habitants. Mais au moins, ces 4 TER sont à peu près espacés régulièrement.
- Le soir : Après le très précoce départ angevin à 16h06, seuls 4 TER quittent Angers pour Le Mans entre 17h03 et 19h18 (plus un TER limité à Sablé). C'est maigre. Et c'est d'autant plus mùaigre que le dernier TER est origine Angers et non Nantes. Un manceau qui souhaite passer la journée à Nantes avec un billet TER doit quitter Nantes sur le coup de 17h30, s'il veut éviter un trajet à rallonge avec correspondance à Angers. Inacceptable ! (mais compréhensible : le SNCF veut remplir ses TGV de contre-pointe vers Paris, le soir)
- Possibilité d'utiliser le train pour travailler le samedi à Angers :
non, non et non ! Le premier TER pour Angers quitte Le Mans à ... 11h04 (Non, ce n'est pas une coquille dans la fiche horaire, c'est la réalité ...).

TER et TGV en gare du Mans : pour disposer de bonnes fréquences de/sur Angers,
il faut sortir son chéquier pour l'abonnement "grandes lignes".


La desserte : Aller travailler au Mans depuis Angers :
- Le matin : sur une ligne de cette importance, on est surpris de ne constater "que" 4 TER entre 6h19 et 8h20 au départ d'Angers pour Le Mans. Il faut attendre plus de 4 heures pour disposer d'une autre liaison TER (avec du coup 2 TER qui se suivent à 15 minutes d'écart...). Inacceptable !.
- Le soir : 6 TER quittent Le Mans pour Angers à 17h06, 17h15, 18h00, 18h06, 19h06 et 20h20. Des TER supplémentaires complètent la desserte du Le Mans Sablé.
- Possibilité d'utiliser le train pour travailler le samedi au Mans : non, non et non ! Le premier TER pour Le Mans quitte Angers à ... 12h27 (Non, ce n'est toujours pas une coquille dans la fiche horaire, c'est une manie sur cette ligne).

Intervalle maximal entre deux trains (on n'a pas dit TER pour ne pas être méchants !) entre 7h00 et 20h00 (du lundi au vendredi) ;
- Sens Le Mans / Angers : 1h47 "seulement"  (rien entre 8h38 et 10h25 au départ du Mans) : merci aux TGV intersecteurs qui évitent le désert de desserte.
- Sens Angers / Le Mans : 2h41 (rien entre 9h46 et 12h27 au départ d'Angers) ; Impossible d'arriver au Mans pour midi, ce qui empêche les correspondances sur Chartres, Alençon, ...

Agréments et galères...
Difficile d'être un abonné TER sur cette ligne, sauf à avoir des horaires de bureau réguliers dans des cités administratives proches des gares. Du coup, de nombreux (anciens) abonnés ont conservé leur abonnement grandes lignes, qui permet l'utilisation des TGV. Pour les travailleurs du samedi, c'est obligatoire.

Avec une offre malgré tout en progression, et des temps de parcours attractifs, la clientèle répond présent, très présent même. Du coup, les TER sont de plus en plus bondés, notamment entre Le Mans et Sablé sur Sarthe. Une refonte de la desserte serait la bienvenue, car certains TER bondés (Le Mans - Nantes de 18h00) prédèdent de quelques minutes d'autres TER moins remplis, car omnibus et limités à Sablé.

Comme la ligne n'esty pas saturée, les horaires sont la plupart du temps tenus à quelques minutes près. Le problème, c'est qu'en ce moment au Mans ou à Angers, ces "quelques minutes de retard" entraînent souvent une longue attente du ... bus urbain. Vivement le tram !

Les propositions de la FNAUT Pays de la Loire
- Faire en sorte qu'un TER Direct (arrêt à Sablé uniquement) précède un TER terminus Sablé, en alternance à la demi--heure avec un semi direct parcourant l'ensemble de la ligne, contrairement à ce qui se pratique actuellement, sur Le Mans Angers en fin d'après midi.
- Permettre l'aller-retour en TER sur Angers ou Le Mans les samedi, pour les abonnés TER
- ou : permettre l'accès des abonnés TER aux TGV, quand aucun TER ne circule sur la ligne 30 minutes avant ou après un TGV.

A vos commentaires !
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M
La prochaine réunion du comité de ligne Angers-Le Mans a lieu le lundi 20 octobre à 18 h 00 à Sablé salle Théophile Pié.Le comité est désormais élargi à Le Mans-Nogent le Rotrou, on se demande bien pourquoi puisque la problématique de ces deux lignes est totalement différente.
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M
Horaires Angers-Le Mans N’y a-t-il pas une contradiction à prétendre que certains TER ne sont pas remplis parce qu’ils sont omnibus, et ensuite refuser de supprimer certains arrêts pratiquement pas utilisés pour d’autres TER qui seraient plus attractifs. Il serait plus judicieux de mettre en place une sorte de RER de province en sélectionnant des arrêts nettement plus judicieux. Et que dire de ces Z TER Nantes-Le Mans (et vice-versa) positionnés immédiatement avant ou après un TGV à Angers, réduisant d’autant les possibilités d’arrêts supplémentaires, sans parler de créer des correspondances avec le réseau GL au Mans ou à Angers. Exemple-type : création d’un TER départ de Nantes à 6h34 derrière un TGV vide de Nantes à Angers et en service commercial d’Angers à Paris. Sablé est desservi par des TER origine ou terminus qui gagneraient à être prolongés aux extrémités de la ligne. On peut également s’interroger sur le fait que Sablé a conservé ses arrêts TGV (sans doute subventionnés par la Région) alors qu’Ancenis a perdu les siens. Y aurait-il des villes plus soignées que d’autres ? Pour que les TER retrouvent une vocation véritablement régionale, il est nécessaire de satisfaire tous les types de clients bien au-delà des seuls abonnés.
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M
Je retiens surtout que ¨Palussiere" a bien analysé une partie du problème. Pour les liaisons interurbaines (que ce soit Angers-Nantes ou Angers-Le Mans), les TGV peuvent très bien assurer ce service, étant des circulations cadencées tout au long de la journée. La question des tarifs doit être négociée en parallèle. Pour les autres trajets, des TER performants doivent avoir quelques arrêts pour drainer une bonne partie de la clientèle potentielle. Le TER doit être un transport de proximité, c'est même sa seule raison d'être. Si ce service n'est pas mis en place, les gens iront habiter à côté des autoroutes et des voies express. Voyez ce qui se passe pour le Fret où toutes les nouvelles plateformes logistiques se construisent près des autoroutes.  
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M
Il ne s’agit pas d’opposer les différents types de trafic entre eux mais simplement d’être réaliste. Si les lignes ferroviaires comportaient quatre voies avec des IPCS partout, on pourrait envisager tous les scenarii et faire circuler tous les types de trains ensemble. Manifestement, cela relève du rêve. Il faut faire avec les moyens mis à disposition aujourd’hui. La situation telle qu’elle se présente ne permet pas ou difficilement de satisfaire tous les types de clientèle. Les contraintes financières, socio-environnementales, techniques, les péages, les sillons etc…, font qu’une solution intermédiaire doit être recherchée. Cela peut consister non pas à faire circuler des TER directs et des « omnibus » à peu d’intervalle d’où souvent un gaspillage de moyens, mais de ne garder qu’un nombre réduit de gares judicieusement choisies. Ce choix doit être fait selon des critères précis : position géographique, potentiel de clients possibilités de parkings. Exemple pour la ligne Angers-Le Mans ; Tiercé, Morannes, Sablé, Noyen et La Suze. Ces gares doivent être considérées comme desservant non pas une commune seule mais l’ensemble d’un bassin de vie. Les trains TER de cette ligne doivent avoir un arrêt systématique dans chacune d’elles. La même solution doit être mise en œuvre sur Nantes-Angers bien entendue. Cela impliquera sans doute des achats de trains, des embauches de personnel mais le jeu en vaut la chandelle. Pour Angers-Le Mans, plusieurs municipalités sont demanderesses. Nous verront ce qu’il en est après la réunion du 21 mai.
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F
La question n'est pas de supprimer les arrêts et les gares car cela revient aussi à l'idée qu'il faut garder un réseau ferré composé de grandes lignes desservant des grands bassins de vie. La question est comment fait-on pour réformer un système ferroviaire qui tend vers la concentration. Ce qui est incroyable c'est d'entendre dire qu'il faut  supprimer des arrêts ! On marche la tête à l'envers ! Moins d'arrêts , moins d'usagers ! sI cette méthode était appliquée  à l'urbain ou à l'interurbain les réseaux auraient du mal à tenir ! SI réforme il y a c'est celle de l'urbanisation. iL faut privilégier la construction le long des axes de TC  (urbanisation en doigt de gant) et non sous la forme du mitage (en tâche d'huile) qui  se développe grâce à l'usage de la voiture. Maintenant ces problèmes de circulation ne se pose qu'en France. En Allemagne, en Suisse, les exploitants savent faire de mettre sur la même ligne des trains ayants des vitesses différentes. Sur certains réseaux il y a même des trams-trains ! En france, on ne sait pas faire, ou plutôt  devrais -je dire on ne veut pas . C'est tellement vrai que plutôt de se poser la question, on a évacué la question en supprimant certains moyens. combien reste t-il de garages en ligne sur l'axe ferroviaire entre le Mans et Angers par exemple ?<br /> Il est possible de maintenir des trafics différents  sur une même ligne mais il ne faut surtout pas inverser la problématique .
P
Les avis sont très partagés sur le fait de mettre en place des trains directs, semi-directs ou "omnibus". La plupart des arguments me semblent recevables mais je pense qu\\\'il ne faut pas les opposer. Il faut voir la réalité en face. La péri-urbainisation notamment entre Nantes et Angers a créé de nouveaux besoins, dans les transports comme dans d\\\'autres domaines. Il est tout à fait possible de faire cohabiter 3 niveaux de dessertes sans mettre en péril les finances publiques : des trains directs entre Nantes et Angers, là les TGV remplissent ce rôle, avec un cadencement entre 1 et 2 h, des TERs semi-directs Nantes-Ancenis-Angers, avec un cadencement entre 2 et 3 h, des TERs "omnibus" Nantes-toutes les gares-Angers aux moments clés de la journée. Ce qui peut donner respectivement autour de 20 services pour les métropoles de Nantes et d\\\'Angers( plus de 200000 habitants), autour de 10 services pour Ancenis (potentiel de 20000 habitants), autour de 5 services pour les autres gares (ex: Varades-St Florent-le-Vieil potentiel de 10000 habitants). C\\\'est bien une affaire de volonté politique comme le dit la FNAUT dans sa réponse du 14/03 à 22:33. Merci à la FNAUT pour la mise en place d\\\'un espace d\\\'expression qui permet un vrai débat participatif. J\\\'espère qu\\\'un jour, il portera ses fruits.
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F
Notre blog est fait pour que les usagers puissent s'exprimer. Cela nous semble essentiel que les voyageurs puissent donner leur avis sur les dossiers qui les concernent. Merci à vous de l'avoir souligné.
M
Selon un courrier reçu de M.Antonini vice-président du Conseil Régional le comité de ligne Angers-Le Mans sera mis en place le 21 mai 2007. Par contre, l'approbation du Plan de Déplacement Régional de voyageurs n'aura lieu que fin 2007. Il faudra donc 18 mois depuis sa mise en chantier pour voir de quoi il retourne. Espérons que la montagne ne va pas accoucher d'une souris !
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F
C' est toujours le risque de ce type de documents. L'exécution des décisions et les orientations des mesures seront le test véritable de la volonté politique  de changer les choses car toutes les belles phrases et les bonnes intentions ne remplacecont pas le concret. Il en va de la défense des transports publics comme du développement durable. Il ne suffit pas d'être d'accord et d'être favorable pour être crédible.
M
La FNAUT a écrit : cette situation doit être fréquente dans votre commune... comme dans toutes les communes où les élus cèdent aux sirènes des bâtisseurs. La solution n'est pas simple. Souvent les élus ne peuvent que ralentir l'urbanisation. C'est le cas de ma commune où on ne construire que dans le cadre d'une opération d'aménagement d'ensemble. D'autre part la mise en route d'un ZAC permet de différer de 2 ans certaines constructions, en attendant l'extension de la station d'épuration (qui a 35 ans d'âge). Ceci dit, notre conseil municipal préfère obtenir des arrêts de trains (et non des trains, économie de sillons) supplémentaires, pour permettre aux habitants du secteur (10 communes, 15000 habitants) d'éviter de prendre leur voiture. Il s'agit avant tout de ne pas augmenter ainsi une circulation routière pléthorique. Ce n'est faire injure à personne que rappeler certaines vérités.
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M
Annie D. a écrit : Je prends le TER chaque jour de Nantes vers Angers. Ce commentaire frise l’égoïsme et mérite un débat en faveur de l’intérêt général. Fort bien. Vous avez la chance d’avoir le choix. Ce n’est pas le cas de tout le monde. L’existence même de ce blog, avec ses articles, ses commentaires et ses propositions, prouve qu’en matière de transports en commun, il y a un gros problème dans ce pays. Il ne sert à rien de se lamenter ou de reprocher à certains d’habiter à la campagne (ou à la ville), les faits sont là et résultent pour une bonne part des contraintes que la société nous impose. Maintenant il n’est pas interdit de réfléchir. Posons les bonnes questions. Tout le monde peut-il habiter en ville? Non. Tout le monde peut-il habiter en milieu rural ? Non. Tout le monde peut-il être locataire ou propriétaire ? C’est selon les possibilités financières de chacun. Pourquoi cherche-t-on à devenir propriétaire lorsqu’on est locataire ? Parce que les loyers sont trop chers (en particulier pour les jeunes). Pourquoi certains font-ils le choix d’habiter de plus en plus loin de leur lieu de travail ? A cause de la spéculation sur l’immobilier depuis 15 ans. Une chose est sûre, de plus en plus de gens viennent habiter en milieu rural, contraints et forcés. Dans ma commune 25 % d’habitants supplémentaires en 15 ans. Cela génère automatiquement des besoins, en particulier en transports. Devant ma maison (j’habite au bord d’une déviation), derniers comptages DDE : 10000 véhicules/jour dont 800 camions. Le choix ensuite : voiture ou transports en commun ? Je penche pour la deuxième solution car c’est là qu’il y a les plus gros besoins, mais ce n’est pas facile car le choix ne nous appartient pas. Ensuite, autocar ou train ? Là où existe une voie ferrée, et en cette période où on parle beaucoup d’écologie et de «développement durable», il semble logique de privilégier le second, l’autocar étant souvent pris dans la circulation automobile. Quel train, direct ou semi-direct (je n’aime pas le terme «omnibus» qui me semble péjoratif) ? Les possibilités de créations de trains directs étant forcément limitées (les TER ne constituent qu’une partie du trafic ferroviaire), il me semble que le choix de trains semi-directs, en permettant de satisfaire plusieurs types de clientèles, est le plus judicieux. Par la même occasion, je redis, une fois de plus, que je ne demande pas l’arrêt de tous les trains dans toutes les gares, car ce serait bien évidemment une erreur d’appréciation manifeste.
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F
Monsieur "Michou", merci pour votre commentaire, mais par pitié, ne traitez pas d'égoïste une nouvelle contributrice à notre blog.Un  : ce n'est pas galant.Deux : chaque opinion exprimée est digne d'intérêt. Concernant les arrêts des TER, dès qu'on en crée un , y en a qui râlent (ils perdent du temps) et d'autres qui applaudissent : ils ont un TER de plus). Quant à l'économie faite en achetant un pavillon à 20/30 km de l'agglomération, elle est bien illusoire, comme l'a montré notre association en calculant le coût des trajets domicile / travail pour un couple dont mari et femme font chacun 40 à 60 km par jour en voiture. Au bout de 10 ans, une maison plus proche du lieu de travail revient moins cher et le bien acquis a conservé sa valeur... Quant aux deux voitures, au bout de 10 ans, leur valeur s'est plus qu'amenuisée... D'autant qu'il faut acheter deux autres voitures pour le fils et la fille qui ont atteint leurs 18 ans...Cette situation doit être fréquente dans votre commune... Comme dans toutes les communes où les élus cèdent aux sirènes des bâtisseurs... Car ce sont les élus qui autorisent les lotissements...
A
Je prends le TER chaque jour de Nantes vers Angers...Dans le train, les 9/10 emes des gens montent à Nantes ou Ancenis, car c'est là que la population est concentrée.Qu'on desserve les petites gares, pourquoi pas, mais pas en arrêtant les quelques TER directs en faisant perdre 3 minutes à chaque arrêt.Quand on décide d'aller habiter à la campagne, il faut savoir en admettre les avantages (moi je vis dans un immeuble de 6 étages en ville). J'aurais pu acheter une maison de campagne et même pas près d'une gare... Quand on décide d'habiter en ville, on a quand même certains avantages... Laissez-les nous merci.Et bravo à ceux qui font ce site : c'est écrit en français, ça change des blogs idiots.
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F
Merci pour vos compliments (ça fait du bien de temps en temps ;-)Concernant les arrêts des TER, la FNAUT Pays de la Loire n'oppose pas les types de dessertes. Il faut d'une part des TER directs ou semi directs qui relient les pôles éloignés les uns des autres en un minimum de temps, car les usagers raisonnent en temps et non en kilomètres (c'est un fait, pas un jugement !). Sur un long trajet, un TER qui s'arrête à toutes les gares voit son temps de trajet s'allonger au point d'en devenir dissuasif.  Un exemple frappant : deux TER quittent Le Mans pour Angers à 18h00 et 18h06. Le premier est direct et archi bondé. Le second est peu rempli, et offre donc un confort bien agréable... Or, il n'est pas pris d'assaut par ceux qui se plaignent d'être serrés comme des sardines dans le TER de 18h00. Conclusion : on préfère voyager vite et serrés que lentement avec du confort...Pour les dessertes périurbaines, la FNAUT milite pour leur prise en compte à ce titre et non comme "le TER Le Mans Angers Nantes qui s'arrête à toutes les gares et ne satisfait personne".- Diamétralisation et non TER omnibus ville à ville- Cadencement à la demi heure à l'heure de pointe (voire aux 15 mn)- Gares rénovées, accessibles- Intégration tarifaire au Périmètre des transports urbains (Nantes le fait déjà : avec un ticket de bus, on prend le TER)- création de nouvelles gares proches des pôles générateurs de trafic (lycées, grands ensembles, CHU, croisement de ligne de tram...)
M
D’abord le même commentaire que pour les autres articles : une analyse très orientée en direction des parcours interurbains. Cela fausse le débat et cela évite de traiter les vrais problèmes. A savoir que, par rapport à l’ensemble des trajets effectués (tous modes de transport confondus), la clientèle «intervilles» utilise en grande majorité le train, la clientèle «rurale» utilise en grande majorité la voiture individuelle, faute de trains en nombre suffisant (l’autocar est hors course et de loin). Il s’agit donc d’un jugement subjectif qui ne prend pas suffisamment en compte des besoins de déplacements aujourd’hui non satisfaits, à savoir les déplacements périurbains que beaucoup considèrent comme les plus importants et qui expliquent en grande partie la saturation des cœurs d’agglomérations. Le moyen de remédier à cette situation pourrait consister à mettre en place un véritable RER de province en densifiant les dessertes (et en tenant compte de la présence des TGV sur cette ligne en attendant une ligne nouvelle). Préconisations possibles : 1°) départ chaque TER Nantes-Le Mans derrière un TGV, dépassement à Angers par le TGV suivant. 2°) création de 2 ou 3 arrêts entre Nantes et Angers, idem entre Angers et Le Mans, par exemple Mauves, Varades, La Possonnière, Tiercé et La Suze. Cette situation nouvelle permettrait de satisfaire tous les types de clientèles, salariés, scolaires, loisirs, sans trop péjorer les temps de parcours. Aujourd’hui, les TER, qui devraient être complémentaires avec les trains GL, ne le sont que trop peu et n’offrent qu’un nombre limité de correspondances en particulier à Angers et Le Mans. Cela n’incite évidemment pas à emprunter le train, mode de transport écologique par excellence.
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