Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Fnaut Pays de la Loire

Le portefeuille des trains Corail intercités, produit de l’histoire (« ni TGV ni TER ») est hétéroclite, il comporte des liaisons courtes, intrarégionales ou entre régions adjacentes, et des liaisons à longue distance (Lyon-Nantes). Les volumes de clientèles (massifs dans le bassin parisien, parfois très faibles ailleurs), les fréquences et les déficits varient fortement d’une ligne à l’autre. Cette organisation (de transition ?) n’est pas lisible pour le public et les responsables politiques : Nantes-Orléans, Nantes-Rennes sont des TER ; Caen-Tours et Nantes Bordeaux sont des Corails ; la répartition confuse des trains entre TER et Corails ne favorise pas une gestion efficace.

Un Corail Nantes Bordeaux en gare de La Roche sur Yon (Vendée)

Les propositions de la FNAUT :

- Créer des comités de lignes comprenant la SNCF, RFF, le ministère des Transports, les régions, les usagers, les syndicats pour observer l’évolution de la fréquentation et des recettes ligne par ligne et étudier des améliorations.

- Ne serait-il pas plus logique que les liaisons courtes (régionales et entre deux régions adjacentes) soient confiées aux régions (avec une participation financière de l’Etat), et les liaisons longues (traversant deux ou plusieurs régions) soient gérées par la SNCF en même temps que les TEOZ et les TGV qui dégagent des bénéfices ? On aurait alors une répartition claire des responsabilités : un réseau grandes lignes structurant (radiales et transversales) placé sous la responsabilité de l’Etat, autorité organisatrice, et de la SNCF exploitant, et un réseau TER géré par les régions.

- L’arrivée de nouveaux exploitants dépend sans doute de l’état des infrastructures.

D'après une note de la FNAUT

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Seules les liaisons courtes auraient dû être gérées par les régions. La Loi d\\\'Orientation sur les Transports Interieurs de 1982 (LOTI) laissait aux régions le soin de définir la consistance du service régional. Mais certains élus ont dévoyé ce rôle en allant plus loin que l\\\'esprit de la loi. En effet, seul le transport de proximité répond à la notion de service public. Certaines régions ont outrepassé leur mission en créant des liaisons GL telles qu\\\' Interloire ou Metralsace. La région PDL est allé jusqu\\\'à subventionnr un TGV "tracté" sur ligne non électrifiée. Que dire de certains TER-GV sinon qu\\\'il s\\\'agit de mégalomanie. Tout cela est fort coûteux pour les dépense publiques.  Il est temps de recadrer chaque mission: à l\\\'Etat les liaisons à grand parcours qui sont d\\\'intérêt national, aux régions les transports locaux !
Répondre