Passages routiers à risques
Ces dernières semaines, on a dénombré plusieurs accidents sur les passages à niveau. Ces derniers apparaissent pour certains journalistes comme "des embûches mortelles que le chemin de fer dresse sur la route".
Militant de Fnaut Pays de la Loire et de la Ligue contre la violence routière, j’affirme qu’il s’agit "d’embûches que la route dresse sur la voie ferrée".
Les statistiques sont formelles. 99% des accidents de passage à niveau sont imputables à la route et à ses usagers.
On peut distinguer quatre scénarios principaux :
- habitués à trouver un passage à niveau toujours ouvert le conducteur peut être surpris par sa fermeture ( 30% des cas surtout sur des lignes ferroviaires à faible trafic)
- le défaut de maîtrise du véhicule routier concerne 28% des cas
- la tentative de franchir en chicane les demi-barrières fermées est un comportement imbécile au demeurant mais concerne 16% des cas
- enfin le véhicule routier peut être arrêté sur les voies soit parce qu’il circule en file soit plus rarement parce que son moteur cale.
Pour le reste il est difficile de comptabiliser : l’état du véhicule, la vigilance du chauffeur.
Pour éviter ces accidents routiers, répétons-le il faut un programme prioritaire et massif de suppression des passages à niveau les plus dangereux.
On ne peut cependant envisager de supprimer tous les passages à niveau cela reviendrait à des dépenses considérables. Il est possible de réduire les collisions par des mesures moins coûteuses :
- aménagements routiers d’approche (ralentisseurs, limitations de vitesse)
- contrôles routiers plus fréquents (avec des radars)
- sanctions importantes à tout comportement in fractionnel
- campagnes de communication de Réseau Ferré de France et du Ministère des Transports.
Les Français méritent d’être informés des risques lié aux passages à niveau autrement que par la seule mise en cause des trains.
Militant de Fnaut Pays de la Loire et de la Ligue contre la violence routière, j’affirme qu’il s’agit "d’embûches que la route dresse sur la voie ferrée".
Les statistiques sont formelles. 99% des accidents de passage à niveau sont imputables à la route et à ses usagers.
On peut distinguer quatre scénarios principaux :
- habitués à trouver un passage à niveau toujours ouvert le conducteur peut être surpris par sa fermeture ( 30% des cas surtout sur des lignes ferroviaires à faible trafic)
- le défaut de maîtrise du véhicule routier concerne 28% des cas
- la tentative de franchir en chicane les demi-barrières fermées est un comportement imbécile au demeurant mais concerne 16% des cas
- enfin le véhicule routier peut être arrêté sur les voies soit parce qu’il circule en file soit plus rarement parce que son moteur cale.
Pour le reste il est difficile de comptabiliser : l’état du véhicule, la vigilance du chauffeur.
Pour éviter ces accidents routiers, répétons-le il faut un programme prioritaire et massif de suppression des passages à niveau les plus dangereux.
On ne peut cependant envisager de supprimer tous les passages à niveau cela reviendrait à des dépenses considérables. Il est possible de réduire les collisions par des mesures moins coûteuses :
- aménagements routiers d’approche (ralentisseurs, limitations de vitesse)
- contrôles routiers plus fréquents (avec des radars)
- sanctions importantes à tout comportement in fractionnel
- campagnes de communication de Réseau Ferré de France et du Ministère des Transports.
Les Français méritent d’être informés des risques lié aux passages à niveau autrement que par la seule mise en cause des trains.
Jean François DENOYER (Nantes)