Rocade sud à Angers : grogne des élus
Réunis en conseil d'agglomération jeudi 8 juin 2006, les élus angevins ont abordé la question épineuse de la rocade sud d'Angers.
Jean Claude Antonini (PS) a annoncé que l'échéance de ce projet routier est fixée à 2015, suite à la signature d'une convention cadre avec le département de Maine et Loire (UMP). Le projet est estimé à 160 millions d'Euros (soit... le coût de la seconde ligne de tramway angevin ...).
la commune coupée en deux se rebiffe
C'est alors qu' Yves-Heni Martin, maire de Ste Gemmes sur Loire, a fait part de son mécontentement concernant cette décision, argumentant que cette rocade va concurrencer le tramway (bien vu !).
Le sang de Raymond Perron, adjoint angevin chargé des transports s'est alors mis à bouillir, donnant lieu à un débat très classique dès qu'il s'agit d'un projet d'intérêt public : d'accord, mais pas chez mon voisin ! Angers ne veut plus de voitures en transit chez elle, et cherche à les refiler à la périphérie, ce que les élus concernés refusent, sous la pression de leur administrés, armés d'un bulletin de vote.
Traitement "qualitatif"
Pour faire avaler la pilule de cette liaison sud, l'un des arguments invoqués a été la garantie d'un "traitement qualitatif" de cette rocade. Mais curieusement, personnne n'a proposé d'aller entendre le témoignage d'habitants d'autres agglomérations de France qui ont eu droit à un tel traitement "qualitatif". Trop dur à dénicher, ce genre d'oiseaux rares ? Quand il s'agit de tro*uver des témoignages positifs sur le tramway, pas de problème, les candidats affluent... La maire de Sainte Gemme sur Loire aurait-il le tort d'avoir raison ?
Sortir de l'argumentaire routier
Il va bien falloir tôt ou tard de l'équipe municipale d'Angers se décide à réellement mettre en place une politique volontariste de réduction de la place accordée à la voiture, non en développant les projet routiers périphériques, mais en "mettant le paquet" sur les bus, tramway, et déplacements doux (piéton, vélo).
Jean Claude Antonini (PS) a annoncé que l'échéance de ce projet routier est fixée à 2015, suite à la signature d'une convention cadre avec le département de Maine et Loire (UMP). Le projet est estimé à 160 millions d'Euros (soit... le coût de la seconde ligne de tramway angevin ...).
la commune coupée en deux se rebiffe
C'est alors qu' Yves-Heni Martin, maire de Ste Gemmes sur Loire, a fait part de son mécontentement concernant cette décision, argumentant que cette rocade va concurrencer le tramway (bien vu !).
Le sang de Raymond Perron, adjoint angevin chargé des transports s'est alors mis à bouillir, donnant lieu à un débat très classique dès qu'il s'agit d'un projet d'intérêt public : d'accord, mais pas chez mon voisin ! Angers ne veut plus de voitures en transit chez elle, et cherche à les refiler à la périphérie, ce que les élus concernés refusent, sous la pression de leur administrés, armés d'un bulletin de vote.
Traitement "qualitatif"
Pour faire avaler la pilule de cette liaison sud, l'un des arguments invoqués a été la garantie d'un "traitement qualitatif" de cette rocade. Mais curieusement, personnne n'a proposé d'aller entendre le témoignage d'habitants d'autres agglomérations de France qui ont eu droit à un tel traitement "qualitatif". Trop dur à dénicher, ce genre d'oiseaux rares ? Quand il s'agit de tro*uver des témoignages positifs sur le tramway, pas de problème, les candidats affluent... La maire de Sainte Gemme sur Loire aurait-il le tort d'avoir raison ?
Seule une réelle priorité donnée aux trasnports en commun et modes de déplacements
doux permettra de limiter l'usage de l'automobile à son domaine de pertinence,
et limitera de facto le besoin en infrastructures routières
doux permettra de limiter l'usage de l'automobile à son domaine de pertinence,
et limitera de facto le besoin en infrastructures routières
Sortir de l'argumentaire routier
Il va bien falloir tôt ou tard de l'équipe municipale d'Angers se décide à réellement mettre en place une politique volontariste de réduction de la place accordée à la voiture, non en développant les projet routiers périphériques, mais en "mettant le paquet" sur les bus, tramway, et déplacements doux (piéton, vélo).
Frédéric Guimier - FNAUT 49