Angers : un réseau de bus en hibernation jusqu'en 2009
Dans sa nouvelle livraison de mars avril 2006, "Métropole", le journal d'Angers Loire Métropole annonce et justifie une bien mauvaise nouvelle : "il n'est pas question de refondre le réseau avant la mise en service de la première ligne de tramway", déclare notamment André Despagnet, vice-président chargé des transports en commun à l'agglo.
Alors que que la FNAUT Pays de la Loire réclame depuis plusieurs années des mesures et des offres pour inciter les angevins à laisser leur voiture au garage, les élus choisissent de ne rien faire et de tout miser sur le futur tramway, qui ne desservira qu'un axe de l'agglomération.
Pour le campus, il faudra attendre 2020 ?
Pourtant , les besoins immédiats ne manquent pas, notamment entre la faculté de Belle Beille et la gare, sites entre lesquels où les étudiants ne disposent toujours pas, les matins et soirs, de services directs et performants. Pas besoin d'attendre le tram (dont la première ligne ne desservira pas ce campus), pour améliorer l'offre à destination des étudiants. Ils ont sans doute le défaut de ne pas voter, pour la plupart d'entre eux, dans l'agglomération angevine...
En vrac...
Pour un meilleur service le dimanche, les angevins sont priés d'attendre (encore) 4 ans
Pour la desserte améliorée du pôle hospitalier St Léonard, en plein développement, prenez votre voiture, c'est plus rapide !
Les bus embouteillés Place du Ralliement, vous en avez encore là aussi pour 4 ans...
Etc, etc.
Un mot d'ordre révélateur de Raymond Perron
Raymond Perron, adjoint au maire d'Angers, résume bien l'esprit de la majorité municipale : "il est indispensable d'organiser les déplacements à long terme". Bien vu ! Pour ceux qui, en 2001, espéraient un fléchissement marqué de la politique des transports sur Angers et sa région, il faudra 10 années pour, peut-être, voir les élus mettre en oeuvre des mesures concrètes au delà du seul tramway.
Pendant ce temps, les usagers des transports publics rament et subissent les bouchons, les couloirs où stationnent des voitures "j'en ai pour une minute", les horaires inadaptés et non respectés... Les piétons marchent sur la chaussée des rues du centre ville, faute de zones piétonnes élargies, et les vélos butent sur les "point noirs" qui empêchent une bonne continuité cyclable entre les morceaux de pistes...
Alors que que la FNAUT Pays de la Loire réclame depuis plusieurs années des mesures et des offres pour inciter les angevins à laisser leur voiture au garage, les élus choisissent de ne rien faire et de tout miser sur le futur tramway, qui ne desservira qu'un axe de l'agglomération.
Pour le campus, il faudra attendre 2020 ?
Pourtant , les besoins immédiats ne manquent pas, notamment entre la faculté de Belle Beille et la gare, sites entre lesquels où les étudiants ne disposent toujours pas, les matins et soirs, de services directs et performants. Pas besoin d'attendre le tram (dont la première ligne ne desservira pas ce campus), pour améliorer l'offre à destination des étudiants. Ils ont sans doute le défaut de ne pas voter, pour la plupart d'entre eux, dans l'agglomération angevine...
A Angers en 2006, mieux vaut traverrser le centre ville à pied qu'en bus : c'est plus rapide.
En vrac...
Pour un meilleur service le dimanche, les angevins sont priés d'attendre (encore) 4 ans
Pour la desserte améliorée du pôle hospitalier St Léonard, en plein développement, prenez votre voiture, c'est plus rapide !
Les bus embouteillés Place du Ralliement, vous en avez encore là aussi pour 4 ans...
Etc, etc.
Un mot d'ordre révélateur de Raymond Perron
Raymond Perron, adjoint au maire d'Angers, résume bien l'esprit de la majorité municipale : "il est indispensable d'organiser les déplacements à long terme". Bien vu ! Pour ceux qui, en 2001, espéraient un fléchissement marqué de la politique des transports sur Angers et sa région, il faudra 10 années pour, peut-être, voir les élus mettre en oeuvre des mesures concrètes au delà du seul tramway.
Pendant ce temps, les usagers des transports publics rament et subissent les bouchons, les couloirs où stationnent des voitures "j'en ai pour une minute", les horaires inadaptés et non respectés... Les piétons marchent sur la chaussée des rues du centre ville, faute de zones piétonnes élargies, et les vélos butent sur les "point noirs" qui empêchent une bonne continuité cyclable entre les morceaux de pistes...
Parisiens, bienvenue à Angers, vous ne serez pas dépaysés !