Un TGV tracté sur Paris Le Mans...
Grosse frayeur dans le dernier TGV Paris Nantes du mercredi 15 février 2006. Parti à 22h00 de Paris Montparnasse, son chemin s'est brutalement arrêté à 22h41. A cet instant précis, de grands bruits métalliques ont parcouru la rame, lancée à 300 km/h.
Freinage d'urgence, arrêt du TGV, puis de la clim, des lumières, ... Mise en route de l'éclairage de secours (sur batteries).
Plongés dans le noir à 50 km du Mans
Tout le monde a très vite compris que nous avions rencontré quelque chose. Après quelques minutes, le conducteur, avec le personnel d'accompagnement, a parcouru les voitures de la rame TGV atlantique (rame simple), et expliqué la situation. Un support de caténaire (structure métallique qui porte le fil d'alimentation électrique aérienne) a percuté de plein fouet l'un des deux pare-brise du TGV... Heureusement, pas celui derrière lequel il se trouvait. Très légèrement blessé, avec un sang froid remarquable, il a incité les passagers à "prendre leur mal en patience", le temps qu'une rame de secours vienne à nous pour nous prendre en charge. Son passage en rame et la description précise de la situation ont contribué à apaiser les voyageurs. Bravo !
Les deux voies HS
Après examen des voies à l'arrière de notre rame, il est apparu que la voie contigüe était impraticable, pour une rame de secours, l'alimentation électrique étant touchée par les projections de cables et autres morceaux métalliques. Il fallait donc passer au plan B : le remorquage de notre rame par des locomotives diesel, en provenance du Mans.
Un couplage de BB67200 vient tracter le TGV en perditition
Pendant 4 heures et demi, les voyageurs vont alors être plongés dans le noir complet, les téléphones mobiles servant d'éclairage de secours... De l'eau est distribuée gratuitement, et dans les voitures de seconde, c'est la bonne humeur qui règne. Pendant ce temps en première, quelques esprits s'échauffent.
C'est finalement à 3h10 que le convoi s'ébranle de nouveau, dans une légère odeur de fuel, vers Le Mans. Durant 45 minutes, voyage surréaliste, sans chauffage ni éclairage, dans la campagne sarthoise. Circulation sur IPCS(*) entre Connerré et Le Mans (étonnant !).
Une Z2 du Mans à Nantes
Peu avant 4 heures du matin, un premier lot de voyageurs est libéré au Mans, et les angevins et nantais sont invités à changer de train. Une Z2 (TER), éclairée, chauffée, et avec eau à volonté, nous attendait. A 160 km/h, le trajet Le Mans Angers a été avalé en un peu plus 40 minutes seulement...
Merci au personnel de la SNCF, qui a été parfait dans sa communication avec les voyageurs. N'en déplaise aux quelques grincheux de première...
Freinage d'urgence, arrêt du TGV, puis de la clim, des lumières, ... Mise en route de l'éclairage de secours (sur batteries).
Plongés dans le noir à 50 km du Mans
Tout le monde a très vite compris que nous avions rencontré quelque chose. Après quelques minutes, le conducteur, avec le personnel d'accompagnement, a parcouru les voitures de la rame TGV atlantique (rame simple), et expliqué la situation. Un support de caténaire (structure métallique qui porte le fil d'alimentation électrique aérienne) a percuté de plein fouet l'un des deux pare-brise du TGV... Heureusement, pas celui derrière lequel il se trouvait. Très légèrement blessé, avec un sang froid remarquable, il a incité les passagers à "prendre leur mal en patience", le temps qu'une rame de secours vienne à nous pour nous prendre en charge. Son passage en rame et la description précise de la situation ont contribué à apaiser les voyageurs. Bravo !
Les deux voies HS
Après examen des voies à l'arrière de notre rame, il est apparu que la voie contigüe était impraticable, pour une rame de secours, l'alimentation électrique étant touchée par les projections de cables et autres morceaux métalliques. Il fallait donc passer au plan B : le remorquage de notre rame par des locomotives diesel, en provenance du Mans.
Un couplage de BB67200 vient tracter le TGV en perditition
Pendant 4 heures et demi, les voyageurs vont alors être plongés dans le noir complet, les téléphones mobiles servant d'éclairage de secours... De l'eau est distribuée gratuitement, et dans les voitures de seconde, c'est la bonne humeur qui règne. Pendant ce temps en première, quelques esprits s'échauffent.
C'est finalement à 3h10 que le convoi s'ébranle de nouveau, dans une légère odeur de fuel, vers Le Mans. Durant 45 minutes, voyage surréaliste, sans chauffage ni éclairage, dans la campagne sarthoise. Circulation sur IPCS(*) entre Connerré et Le Mans (étonnant !).
Une Z2 du Mans à Nantes
Peu avant 4 heures du matin, un premier lot de voyageurs est libéré au Mans, et les angevins et nantais sont invités à changer de train. Une Z2 (TER), éclairée, chauffée, et avec eau à volonté, nous attendait. A 160 km/h, le trajet Le Mans Angers a été avalé en un peu plus 40 minutes seulement...
Merci au personnel de la SNCF, qui a été parfait dans sa communication avec les voyageurs. N'en déplaise aux quelques grincheux de première...
Frédéric Guimier, FNAUT Pays de la Loire et témoin occulaire...