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Publié par Fnaut Pays de la Loire

Sujet d'actualité de la semaine, après avoir été au coeur de la campagne électorale, le dossier du service minimum ou garantie vient de faire l'objet d'une prise de position de l'association au niveau national.

 
La FNAUT favorable aux orientations du projet de loi-cadre sur la continuité du service public de transport.
 
Si les grèves ne sont pas le principal sujet de préoccupation des usagers des transports collectifs, elles représentent cependant pour eux une gêne considérable et doivent devenir moins fréquentes et moins pénalisantes. Les grèves ont par ailleurs un impact très négatif sur l’image du transport collectif auprès des automobilistes, qui en sont les usagers potentiels, et des responsables politiques, qui en sont les financeurs.
 
 La FNAUT souhaite donc que les droits des usagers soient mieux reconnus et qu’un compromis satisfaisant soit trouvé entre le droit de grève et le droit au transport. Abordant ce problème de manière pragmatique, elle estime qu’une législation nouvelle, réglementant autoritairement le droit de grève et introduisant une éventuelle réquisition des personnels grévistes, n’est pas nécessaire.
 
 2005-octobre-greve-sncf-v.jpg
La grève : la galère des usagers
 
Le projet de loi-cadre présenté par le Ministre du Travail répond, pour l’essentiel, aux demandes de la FNAUT, à savoir :
- prévenir les grèves par un dialogue plus efficace entre syndicats et directions des entreprises de transports ;
-    mettre en place des contrats entre autorités organisatrices et entreprises de transports permettant de définir un niveau minimum de service, en fonction des situations locales et en concertation avec les représentants des usagers, d’informer correctement les usagers sur les services maintenus en cas de grève et d’indemniser les usagers lésés par la grève.
 
La FNAUT souhaite que les autorités organisatrices, les directions des entreprises et les syndicats suivent les recommandations de la loi-cadre et parviennent rapidement à des accords analogues à ceux qui existent déjà au sein de la RATP (prévention des grèves par la procédure d’alerte sociale) ou entre certaines régions (Alsace, Ile de France) et la SNCF (contrats définissant un service minimum). Il est de l’intérêt de tous de systématiser les procédures qui ont fait la preuve de leur efficacité.
 
La FNAUT demande enfin que l’Etat et les collectivités territoriales lancent un programme ambitieux de développement des transports collectifs permettant à la fois de rassurer les salariés de ce secteur, et de répondre aux attentes quotidiennes des usagers et aux défis de la dépendance pétrolière et de l’évolution climatique.
 
 
Communiqué de presse
 
Contact : Jean Sivardière, Président de la FNAUT
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E
Question pratique : vous pouvez utiliser le bulletin de dysfonctionnement situé sur ce site (colonne de droite sur la page d'accueil) pour signaler vos difficultés. 
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P
Exactement mais c'est ce qu'il faut !
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M
En demandant cela vous arriverez à un service normal aux heures de pointe et^plus de service du tout le reste de la journée.
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M
Je voulais signaler une chose qui passe souvent inaperçue: Le service minimum est évalué en fonction de quels critères ? Car si l'on prend en compte l'ensemble des trains voyageurs (TGV et TER), le service minimum est plus que dépassé vu le nombre de TGV et Corail (...) qui circule. Si l'on ne prend en compte que les TER évidemment il en va tout autrement (sauf les Intercités). 
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P
Ce qu'il faut c'est un servic garanti à 100% aux heures de pointe car les transports publics y sont déjà saturés. Sans cela, des gens ne peuvent aller travailler.Signé : quelqu'un qui n'a pas de voiture (lui!)
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M
Sans doute faut-il modifier certaines pratiques mais le service minimum, en cas de grève, est souvent largement dépassé, sauf pour les petits TER (excepté les Intercités). 
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