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Publié par Fnaut Pays de la Loire

Depuis la rentrée scolaire de l'automne 2005 déjà, mais encore plus depuis la rentrée universitaire, le succès des TER ne se dément pas dans notre région.


Si sur certaines lignes, la suppression des voitures fumeur (sous utilisées) a permis de mieux répartir le remplissage des trains, sur d'autres lignes, c'est serré, voire très serré.


Après Nantes Vertou (qu'il a fallu réclamer des années...), c'est sur Nantes Clisson (prolongement de la ligne de Nantes à Bordeaux au delà de Vertou) que les usagers râlent. Sur Nantes Pornic, réouverte toute l'année aux voyageurs après des années de combat associatif, la grogne des usagers monte aussi.

 

Des efforts sont réalisés tant du côté de la région, qui programme des achats de nouvelles rames, que de la SNCF, qui cherche à augmenter la disponibilité du matériel.



Deux générations de matériel : les années 50-70, à gauche, en version modernisée et le dernier cri : la ZTER, apte à 200 km/h

 

La FNAUT Pays de la Loire invite les élus :


- à faire pression sur la SNCF pour disposer de rames anciennes disponibles, dans l'attente de ces nouveaux matériels ("on" envoie à la casse des remorques d'autorails XR6000 des années 80, ce qui est très jeune pour du matériel ferroviaire...)


- à accélérer les études de modernisation des lignes de l'étoile ferroviaire nantaise (des trains qui roulent plus vite font plus d'allers retours dans une journée)


- à faire monter aussi la pression pour la mise en oeuvre à court terme d'un véritable cadencement des circulations, qui permet là encore de mieux faire tourner le matériel et mieux répartir les usagers dans les trains (quand il n'y a pas de train pendant deux ou trois heures sur une ligne, le premier train à circuler est plus facilement bondé).

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M
Pour compléter mon premier commentaire, je trouve désolant qu'en Pays de Loire, nos élus ne pensent qu'à Nantes.<br /> S'il y a eu des améliorations incontestables (après 30 ans d'immobilisme), force est de constater que sur l'étoile d'Angers, il n'est plus possible de créer des TER puisque nous sommes tributaires des TGV et du Fret.<br /> La mise en service de Z-TER au nez de certains TGV entre Nantes et le Mans interdit de facto les arrêts intermédiaires qui sont pourtant l'essence même du service TER.<br /> L'idée d'une sorte de RER provincial avait du bon, mais sous la forme actuelle ce service ne remplit pas son rôle !<br /> Imaginons qu'en région parisienne, le RER ne s'arrête que tous les 50 km, il n'aurait pas le succès qu'on lui connaît.<br /> Dans un autre ordre d'idées, puisque vous abordez le sujet du TGV Est-Européen (POS), vous aurez sans doute lu dans la Vie du Rail récemment que 33 rames TGV Réseaux seront affectées à la LGV-Est.<br /> Sauf erreur de ma part, sur les lignes où circulaient ces rames actuellement, ce matériel va faire défaut.<br /> Il est donc inévitable qu'il va y avoir un problème de capacité.<br /> Rien n'est trop beau pour nos élus européens pour se rendre rapidement de Paris à Strasbourg mais à quel prix !
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F
La FNAUT n'a jamais poussé à la réforme des anciens matériels, notamment les USI et, même en cas de réception de matériel neuf, a toujours proposer de conserver l'ancien matériel pour les pointes des fin de semaine et le renforcement des services sur les lignes saturées.<br /> <br /> Pour les XR 6000, la FNAUT et bien d'autres ont dénoncé l'aberration d'envoyer à la casse du matériel si récent. La SNCF recycle bien ses tronçons de TGV réseau pour en faire des TGV POS avec des motrices neuves...
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M
Votre article est pour le moins étonnant. Après avoir tellement demandé le retrait des anciennes rames vétustes, la SNCF a entendu les jérémiades des élus et retiré du service ces matériels qui ont été envoyés à la ferraille.<br /> Sur votre photo à gauche, l'autorail est une X4300 construite de 1963 à 1970 en 150 exemplaires, certaines d'entre furent "modernisées" par plusieurs régions en changeant la livrée ou les parties frontales.<br /> Un programme de rénovation et de remotorisation a été envisagé et devait être effectué dans l'atelier de maintenance SNCF du Mans qui est l'établissement directeur pour ce type d'autorails.<br /> Il n'était pas question de les retirer du service mais bien de faire en sorte que ces autorails, après des améliorations nécessaires, renforcent les dessertes en complément des matériels neufs au fur et à mesure que ceux-ci seraient sortis d'usine.<br /> Le programme de rénovation fut abandonné et 200 emplois de cheminots furent supprimés au Mans lorsque les régions ont commandé en masse des matériels plus modernes.<br /> Vous comprendrez donc qu'il est paradoxal de demander aux élus de s'investir pour le retour de trains qu'ils ont (pour certains) contribué à retirer du service.<br /> Aujourd'hui, tout le monde reconnaît qu'il y a un manque criant de trains pour assurer une densification des dessertes TER mais à qui en incombe la responsabilité ?<br />
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