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Publié par Fnaut Pays de la Loire

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Voyagez en Ter Pays de la Loire pour 1€ quotidiennement : nouvelle mesure pour développer l'usage des Ter domicile-travail

 

Depuis le 1er septembre 2012, les Ligériens titulaires d’un abonnement TER domicile-travail voient le coût de leur trajet domicile-travail plafonné à 1 € par trajet, une fois déduite la prime de l’employeur.

 

C'est la nouveauté pour cette rentrée en Pays de la Loire car le lancement par la Région de cette opération "domicile-travail à 1 sur son réseau TER" honore l’un des 60 engagements de campagne de la majorité régionale  de gauche et écologiste élue en mars 2010.



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Les objectifs de la Région

 

Cette initiative répond à plusieurs objectifs :

+ accroître la fréquentation sur le réseau TER 

+ faire jouer la solidarité dans un contexte économique difficile,

+ agir pour le pouvoir d'achat

+ renforcer l’attractivité des transports en commun dans le cadre des trajets domicile-travail .

 

Par ce biais la Région Pays de la Loire contribue à «participer à la construction d’un autre modèle de développement, solidaire et écologique tout en favorisant le pouvoir d'achat des Ligériens».

 

La mesure devrait concerner plus de 4 000 personnes


Cette mesure de plafonnement à 1 s’adresse aux abonnés de travail titulaires d’un abonnement «Pratik» (exclusivement TER) ou «Pratik+» (TER + un réseau urbain de transports en commun).

 

Les 4 000 personnes visés, soit 40% des abonnés de travail sont ceux qui font plus de 50 km pour rejoindre leur travail et qui, contrairement aux autres abonnés, ayant moins de distance, dépensent plus de 45 € par mois (prime transport employeur déduite), soit plus de 1 € par trajet . Pour toute dépense mensuelle d'abonnement supérieure à cette somme, la région leur remboursera la différence, chaque trimestre, sur simple demande de l'usager avec présentation de justificatifs ... 

 

Pour les titres intermodaux, le 1 ne s’applique qu’à la partie régionale du coût de l’abonnement.

 

De plus, pour guider les abonnés, une plate- forme d’instruction des dossiers et d’information téléphonique est mise en place. Renseignements : 09 69 32 35 30 (non surtaxé).

 

Dernier point, cette mesure a un coût pour la région qui s'élève à près de 750 000 € par an. Mais la hausse de la fréquentation, le transfert modal de la route vers le rail, la lutte contre l'effet de serre, l'insécurité routière diminuée ainsi que l'ensemble des effets attendus devraient contrebalancer le seul aspect comptable de cette mesure ...

 
   

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D
<br /> Puisque nous sommes d'accord sur NDDL et les autoroutes, nous devrions pouvoir tomber d'accord sur le fait d'allouer toutes les sommes d'argent gaspillées sur ces infrastructures nocives au<br /> développement des TC ! Même si cela ne suffirait sans doute pas à financer tout ce qui serait nécessaire, cela montre quand même qu'on n'est pas obligé de choisir entre la disette sur le réseau<br /> et les tarifs prohibitifs (financer cela aussi par des hausses d'impôts portant sur les personnes les plus aisées, qui surconsomment les produits les plus polluants et ne sont guère de grandes<br /> utilisatrices du tram ou du bus, serait à mon avis une autre bonne idée, même si c'est un autre débat).<br /> <br /> <br /> Quant au vélo, il est clair que c'est la différence la plus spectaculaire entre Nantes et Strasbourg. Mais cela ne signifie pas que tout aille bien à Nantes pour les transports hormis la part<br /> modale réduite du vélo. D'ailleurs, le développement du vélo (et de la marche à pieds, moyen de transport très agréable et performant pour de nombreux déplacements dans des villes de la taille de<br /> Nantes ou Strasbourg) devrait amener à développer les TC autrement, en accroissant réellement leur vitesse sur les lignes de base, la complémentarité avec les modes non motorisés permettant<br /> d'espacer les stations (il faut bien sûr conserver, pour les usagers qui en ont besoin, un maillage plus fin, mais cela devrait être davantage le fait du réseau secondaire et du transport à la<br /> demande). Cette remarque vaut dans à peu près partout (Strasbourg comme Nantes) ; la lenteur des lignes performantes fait qu'elles ne peuvent être compétitives en terme de rapidité que si la<br /> circulation automobile est complètement bouchée. Avec une telle caractéristique, on pourra difficilement réduire réellement la place de la voiture individuelle. Mais un autre moyen d'inciter la<br /> population à utiliser les TC est quand même de jouer sur les tarifs. On doit faire en sorte que, quel que soit le type de déplacement (y compris en groupe), l'usage des TC soit moins cher que<br /> celui d'un véhicule particulier (et ce sans compter les coûts fixes très importants d'une voiture - car sinon seuls les gens prêts tout de suite à s'en passer  pourront être convaincus par<br /> l'argument financier). Et de ce point de vue, le prix est trop élevé.<br />
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T
<br /> Je ne peux être que d'accord sur l'inutilité de NDDL et des autorroutes. Je n'ai pour ma part pas conduit depuis le jour où j'ai passé mon permis, donc je suis convaincu des TC.<br /> <br /> <br /> Concernant Nantes, c'est une des villes où l'usage des TC est très élevè en France, non loin dérrière Strasbourg, donc le tarif n'est pas une variable fondmaentale (dans une certaine limité<br /> et tant que des tarifs scoiaux existent). La différence fondamentale entre ces 2 villes tient à l'usage du vélo très massivement utilisé à Strasbourg mais assez absent à Nantes.<br />
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D
<br /> "Ce que vous appelez des augmentations tarifaires scandaleuses permettent de financer les réseaux."<br /> <br /> <br /> Vous voulez peut-être parler des réseaux (auto)routiers ou de Notre-Dame des Landes ?<br /> <br /> <br /> "Les finances des collectivités ne sont pas extensibles."<br /> <br /> <br /> Sauf pour des projets inutiles, nocifs et ruineux comme ceux susmentionnés, manifestement...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Quant au taux de fréquentation du réseau TAN, peut-être est-il dû aussi justement à l'insuffisance<br /> d'investissements et au nombre de lignes performantes ridiculement faible, sans parler de la fréquence scandaleusement basse le dimanche ou en soirée (pour comparaison, j'ai expérimenté à<br /> Strasbourg - ville comparable à Nantes - une fréquence d'au moins un tram toutes les 15 minutes même en fin de soirée). Si la ligne 1 est tout le temps bondée, par exemple, ce n'est pas tant un<br /> signe de bonne santé que la manifestation que la desserte de la gare est minable à Nantes ou qu'il n'y a aucune exploitation périurbaine de l'étoile ferroviaire pour disposer d'un autre axe<br /> est/ouest rapide.<br /> <br /> <br /> Ce qu'il serait au moins aussi significatif de comparer, hors la fréquentation des TC, c'est la part modale<br /> des différents modes de transports et leur évolution ces dernières années. Je n'ai pas tous les chiffres sous la main, mais je sais que pour Strasbourg par exemple la proportion de déplacements<br /> en voiture particulières est bien inférieure à celle de Nantes.<br />
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T
<br /> Ce que vous appelez des augmentations tarifaires scandaleuses permettent de financer les réseaux. Les finances des collectivités ne sont pas extensibles.<br /> <br /> <br /> Les réseaux comme Nantes et Rennes qui ont des tarifs à un prix élevé en comparaison de ce qui se fait ailleurs ont des niveaux de fréquentation très élevés. Des politiques sociales permettent<br /> d'aider les plus démunis.<br /> <br /> <br /> De plus en plus de collectivités reviennent sur les transports à très bon marché.<br />
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D
<br /> Il est bien que la région soit soucieuse de rendre le TER bon marché ; si seulement cela pouvait être pris en exemple à la TAN pour mettre fin aux augmentations tarifaires scandaleuses qu'on a<br /> connues ces dernières années !<br />
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