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Publié par Fnaut Pays de la Loire

 

 octobre 2017

 

Une étude évalue le coût public du covoiturage à 260  millions d’euros

 

C’est le type de mobilité en vogue : le covoiturage serait paré de toutes les vertus.

Avantage avancé : le covoiturage permet de se déplacer à moindres frais. Mais là encore faudrait-il avancer la réalité des coûts : tout comme le transport routier ne paye pas ses coûts le covoiturage est loin d’être si exemplaire que cela.

Car d’après une récente étude le montant s’élève 260 millions d’euros. Cette étude réalisée par l’ADETEC a été  présentée à la FNAUT, le 6 octobre par son auteur, Bruno Cordier. Elle a été réalisée entre septembre 2016 et août 2017.

Qui finance le covoiturage et à quels coûts ?

Le coût lié aux infrastructures représenterait 129 millions d’euros annuels, ce qui représente la moitié du montant.

Les absences de déclaration de bénéfices, des majorations des frais réels lors de trajets domicile - travail et le transport de passagers lors de déplacements professionnels génèreraient des fraudes fiscales et sociales qui s’élèvent à un montant de presque 87 millions, soit 33 % du montant.

Les collectivités toujours sollicitées

Les collectivités publiques financent 51 % de ce coût essentiellement des infrastructures (aires de covoiturages…), l’Etat 47 % (du fait principalement de la fraude fiscale) et la Sécurité sociale 2 %.

Manque à gagner pour les transports publics

Les transports publics sont pénalisés par le covoiturage dont le développement conduit à un manque à gagner évalué globalement à 26 millions d’euros (10 % du total).

Si le TGV est principalement touché par une perte estimée à 67 millions d’euros annuels, les Intercités sont concernés pour un montant de 20 millions. Enfin les TER affichent une perte de 24 millions d’euros. Si la SNCF est directement concernée, les Régions sont aussi impactées. Le ferroviaire est le principal mode de transport terrestre impacté par le covoiturage.

Si « Le covoiturage de longue distance se développe pour moitié au détriment du train », en revanche « le covoiturage de courte distance se développe pour l’essentiel aux dépens de l’autosolisme ».

Le rapport avance un certain nombre de recommandations et de préconisations.

 

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