Couëron : dernière victime collatérale de la politique régionale des transports en Pays de la Loire
Communiqué de Presse du 2 octobre 2017
Alerte enlèvement en Pays de la Loire : une gare a encore disparu !
Et une de plus ! Couëron : dernière victime collatérale de la politique régionale des transports co-pilotée par la Région et orchestrée par la SNCF. En Pays de la Loire, la disparition des gares est devenue une grande spécialité de la SNCF et peu importe pour elle que la gare soit fréquentée, qu’elle ait bénéficié d’investissements de la part de la collectivité, c’est la SNCF qui tranche et elle ne fait pas dans la délicatesse car elle a décidé de l’inutilité de conserver ces petites et moyennes gares ouvertes aux voyageurs !
Le 1er octobre 2017, c’est le guichet de la gare de Couëron (Loire Atlantique) que la direction de la SNCF de Nantes a fermé définitivement, décision prise dans le cadre des recherches « d'économie sur les charges de distribution demandées par le Conseil Régional des Pays de la Loire ».
Couëron : dernière victime collatérale de la politique régionale des transports co-piloté par la Région et orchestrée par la SNCF
Couëron n’est pas une petite gare. Situé sur l’axe St Nazaire –Nantes, à 16 kilomètres en distance et à moins de 15 minutes en temps et en train de la capitale régionale, la commune accueille plus de 20000 habitants et se situe dans l’aire de l’agglomération nantaise et son périurbain. Elle est de plus en plus utilisée et bien au-delà de la population locale, des usagers TER, des scolaires et des usagers du Sud Loire.
La maire de Couëron, Carole Grelaud, l’a d’ailleurs bien compris en précisant lors d’une réunion publique que la commune avait « la chance d'avoir un équipement extraordinaire ». La gare a consolidé son rôle de pôle multimodal et son attrait et sa fréquentation sortent renforcés par les documents de planification des déplacements (PDU, PCDD, SCOT…). Ainsi l’offre TER est passée de 25 à 33 circulations dans chaque sens (+32% de croissance de l’offre).
Une ville qui investit dans sa gare, mais des efforts « vains » ?
A défaut que cela soit la SNCF, c’est la commune, comme pour bien d’autres gares en Pays de la Loire qui la rénove et aménage ses parkings et assure la sécurité des cheminements piétons et vélos tout en assurant la promotion de sa gare. L'offre de parking complétement remaniée devrait atteindre 120 places en 2020 contre 60 aujourd'hui !
Pour la FNAUT Pays de la Loire
Fabrice EYMON