Crash annoncé pour Notre Dame des Landes
Notre Dame des Landes : chronique d’un crash annoncé
C’est le titre accrocheur et justifié d’un supplément de l’Express (7 janvier 2015), préparé avec France Info.
Sont mis en avant les études environnementales insuffisantes et des compensations impossibles à réunir, les conditions orientées de préparation du dossier (qui ne comprenait pas d’hypothèse parallèle de l’amélioration de Nantes Atlantique, aéroport actuel), la mobilisation contre le projet qui n’a pas faibli.
Beaucoup, qui ne se sentaient pas concernés, y deviennent opposés au fur et à mesure qu’ils sont informés des impasses et des déclarations peu fondées de la Direction de l’aviation civile, des collectivités ou du concessionnaire Vinci.
Rappelons que la desserte par le tram ou le TER serait beaucoup moins coûteuse à Nantes Atlantique qu’à Notre Dame des Landes. La modernisation de l’aéroport existant, qui pourrait accueillir un trafic très important, éviterait d’avoir un aéroport supplémentaire à gérer, car l’existant devrait en toutes hypothèses être maintenu du fait de la présence d’Airbus.
La Fnaut a toujours été opposée au projet. Pour favoriser des transports à moyenne distance desservant les territoires intermédiaires et plus respectueux de l’environnement, ses priorités sont :
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l’amélioration du réseau ferré pour favoriser le transfert des voyageurs de la voiture et de l’avion au train, très peu producteur de Gaz à Effet de Serre. On cherche ainsi de l’argent pour moderniser la ligne Nantes Bordeaux ; la rendre plus rapide et mieux desservie entraînerait la fin de la liaison aérienne, la diminution du nombre de voyageurs contraints à prendre une voiture.
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l’application du principe pollueur payeur aux différents modes de transport. Par exemple, des ressources supplémentaires seraient disponibles en taxant le carburant des vols intérieurs, complètement détaxé, au contraire des autres modes de transport.